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 Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit

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Nate De Luca
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Nate De Luca

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MessageSujet: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyDim 24 Jan - 17:17

B.M. Rien ne s’arrête dans un vignoble, il y a toujours quelque chose en action. Le processus commence de la terre jusqu’à la bouteille, un long processus qui peut prendre certaines années si l’on prend un produit qui a passé du temps en barrique. Heureusement, chez les De Luca, ce n’est pas la majorité des produits qui prennent autant de temps, la majorité des vins sortant aussitôt qu’ils sont prêts. Mais une année de préparation, ça semble long pour du jus fermenté. Sauf que c’est le temps que ça prend avant de produire un produit de qualité.

Et ça, ce n’est pas sans parler du temps qui doit être fait avant que tout soit viable. C’est donc pour cette raison que Nate est de retour sur le domaine familial, car même ses tâches de Ranger ne peuvent rivaliser avec la demande que lui a envoyé son père. Cette année, on a du stock à faire, alors c’est tous les bras qui sont requis sur la plantation familiale. Tout juste de retour d’Europe, Nate a profité de son passage sur le vieux continent pour ramasser quelques baies inaccessibles sur le continent Nord-Américain.  Autant bien mettre à contribution le Domaine familial pour devenir des pionniers dans certaines baies, sans oublier le travail déjà effectué avec les baies rézins!

Nate se réveille aux petites heures du matin, se rappelant des paroles du patriarche De Luca hier soir, pendant le dîner de famille. Avec les rendements records de la dernière année, en plus des nouveaux projets, le père De Luca a envoyé un message de la Sunrise pour avoir des stagiaires, un processus qui peut sauver des sous tout en donnant d’importantes informations au reste du monde. Si certains viticulteurs sont avares de leurs secrets, c’est bien l’inverse de la famille aux origines Européennes, alors qu’ils pensent que le plus les gens sont conscients des bienfaits des baies, le plus la business va rouler, le plus le domaine maraîcher va évoluer pour regagner ses lettres de noblesse face à la compétition de l’artificiel offert par la compagnie qui domine le monde.

C’est bien beau tout ça, mais beaucoup de travail attend le Ranger qui devra reprendre sa vieille casquette d’agriculteur. Hors de question de porter ses habits de travail de Ranger, Nate enfile donc sa vieille salopette en jeans, tachées de terre et de jus de raisins pourpre, presque noir, un t-shirt blanc délavé et des bottes de travail qui ont vu des kilomètres de terre et de poussière. Le Ranger s’étire dans sa chambre, dans le haut de la maison familiale, prêt à reprendre le boulot qui l’a toujours passionné. Un bon retour aux sources, avant de devoir retourner à la nature sauvage.

Petit déjeuner copieux (fruits, fibres et protéines!), pour s’assurer que tout le monde aura toutes les forces nécessaires pour travailler toute la journée, café (espresso, court, deux par personnes, et que ça saute!), Nate écoute son père expliquer sa planification de la journée. « Nate, c’toi l’international ici, tu vas t’occuper d’une stagiaire spéciale » dit-il, une toast à moitié mâchée dans la bouche. « Peux-tu crère que y’a quelqu’un qui vient d’Asie pour v’nir nous aider? La Sunrise m’impressionnera toujours, pareil. y’ont vraiment changer la donne » ajoute-t-il en terminant son café d’un coup. «Pas d’prob Pa!» répond le Ranger sous les rictus de ses frères. «M’a aller voir s' il est pas là, le stagiaire. » ajoute-t-il en se levant. « Le? C’t’une la! » dit-il, alors que toute la famille offre une facepalm collectif au Ranger. Une fille? Bon, en espérant qu’il ne soit pas trop gêné, heureusement, il a assez de boulot pour rester concentrer sur autre chose!


Dernière édition par Nate De Luca le Jeu 28 Jan - 17:10, édité 2 fois
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyLun 25 Jan - 2:32

Après être rentrée de chasses plutôt mouvementées, Dhyana avait pensé pouvoir bénéficier d'un peu de repos. Elle n’avait cependant eut que quelques heures puisque de bon matin, son SIS avait sonné pour lui transmettre un message. Une exploitation vinicole en Amérique du Nord avait besoin d'aide pour leur saison en cours et puisqu'elle faisait partie des nouveaux exploitants - la pension avec ses champs était après tout âgée de moins d'un an ! - la Sunrise lui offrait d'aller faire un stage de travail dans une exploitation bien plus développée afin qu'elle en apprenne plus.

Ni une, ni deux, la scientifique avait paqueté ses affaires, prit le temps de laisser un court message explicatif à Minami ainsi qu'à ses parents, laisser la liste des directives de base pour les jours à venir et elle avait sauté dans le train entre continents tout en étant accompagnée par son collègue de toujours soit un azumarill qui aurait aimé un peu plus de sommeil.

Elle était arrivée si tard dans la nuit qu'on lui avait directement montré sa chambre sans autre mesure. Elle avait dormi quelques heures, se levant plus tard que si elle avait été sur l'île et qu'il aurait alors fallu nourrir les bouches affamées des nouveaux-nées et de leurs parents. Avant de réaliser qu'elle était sur un continent inconnu et qu'elle n’avait pas son travail habituel à faire.

L'heure du petit-déjeuner était déjà bien avancée quand après une toilette sommaire et avoir enfilé ses vêtements de jardinage soit un bon jeans usés aux genoux et un tee-shirt avec une simple veste ;a capuchons, elle chercha la pièce dans laquelle on lui avait dit de se rendre au matin. La dame qui l'avait accueilli avait été gentille mais juste lui dire que ce serait la pièce la plus bruyante de la grande maison n'aiderait certainement pas à la trouver. Heureusement que Tyraël, avec ses grandes oreilles, n'eut aucune difficulté à trouver lui !

Un peu hésitante puisqu'elle ne connaissait pas les coutumes ici et qu'elle ignorait complètement comment la famille qui l’accueillait réagirait à celles de son pays, la jeune femme toqua à la pièce avant d'ouvrir la porte et d'entrer.

- Bonjour...Excusez-moi mais c'est bien ici pour le petit-déjeuner ? demanda-t-elle avec un sourire poli. Merci de m’accueillir sur votre exploitation, inclina-t-elle le haut de son buste immédiatement suivie par Tyraël.

Se relevant rapidement pour observer la famille devant elle, Dhyana se demanda s'il était courant ici que les familles soient aussi grandes. Cela détonnait contrairement à l'Asie ! Tyraël en profitait quand à lui pour observer les jeunes hommes présents en ayant l'air de vouloir les tenir à l’œil.

Nerveuse, la jeune femme se demanda un instant si l'un d'entre eux prendrait la parole. C'était certain qu'ils allaient l'observer s'ils n'avaient pas l'habitude de rencontrer des personnes asiatiques vu que leurs traits étaient clairement différents. Elle espérait surtout ne pas s'être trompée d'endroit...
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyLun 25 Jan - 15:28

B.M. C’est une première sur le domaine que la famille accueille un stagiaire. Bon, plusieurs employés de la région sont embauchés à chaque année pour les vendanges, mais la préparation des vignes, c’est normalement une histoire de famille. Sauf que Lorenzo a une importante cargaison à livrer à Holika et il ne pourra pas se joindre au reste de la famille. Une autre paire de main ne sera pas de trop, dans ce cas. Le Ranger replace sa chaise (il n’allait pas le faire, mais le regard de sa mère l’a convaincu de le faire) et se dirige d’un pas lourd vers la porte, mini-tasse à espresso à la main, bâillement en cours. Sa bouche se referme alors qu’il ouvre la porte, révélant tout ce que Nate n’atendait pas.

«C’est passé, Hallo….» commence-t-il, mais s’arrête aussitôt. «Oh…» dit-il, alors que la personne au pas de la porte demande si elle est au bon endroit pour le petit déjeuner, révélant que l’hypothèse de Nate est fausse. La jeune fille verticalement désavantagée n’est donc pas une enfant vraiment en retard pour l’event d’Halloween en quête de bonbons, mais bel et bien la stagiaire envoyée par la Sunrise. Sauf que la compagnie ne sait-elle pas qu’il est interdit de faire travailler les enfants dans un champ? Bon, certaines tâches sont plus faciles quand on a des petites mains, les mains bourrues de la faction masculine De Luca étant d’un naturel bourrues, mais il y a toujours des limites à faire du child labor!

«Ahem, Bonjour, ouais, c’t’icitte. » dit-il, le teint rose (et pas à cause de la petite brise qui suit la stagiaire), invitant l’asiatique à entrer dans la demeure et affronter le regard de toute la famille qui se braque sur elle. «Ahem, ah, bienvenue au Domaine de Luca» commence-t-il en faisant un mouvement grandiloquent de la main pour montrer toute sa famille. «Donc t’as Papà et Mamà qui sont là» explique-t-il en montrant le couple de quinquagénaire, l’homme portant la moustache poivre et sel et des cheveux longs attachés en queue de cheval, ainsi qu’une petite dame (plus grande de Dhyana, pas dur à battre) un peu potelée, le visage à la fois bienveillant et strict. «Lorenzo, juste ici, mais pas important, il sera pas là» explique-t-il en présentant l’aîné qui le fusille du regard. «Et finalement, Tonio et Gian» continue-t-il en pointant un autre jeune homme au cheveux bruns qui a l’air un tantinet plus vieux que Nate lorsqu’il mentionne le surnom de Antonio et un tout jeune adulte qui vient de sortir de l’adolescence lorsqu’il présente Gian. «Et ahem, on, ou, plutôt. ahem, tu t’appelles comment ?» dit-il, laissant la Scientifique se présenter à la famille.

«Y’a à manger hein, tu peux t’asseoir là, à côté de Gian.» indique Nate, puis draine son café tout en allant s’asseoir devant la place qu’il a désignée pour la Scientifique. Gian suit du regard l’asiatique, complètement starstruck, la bouche semi-ouverte, pendant que Tonio ricane tout seul dans sa barbe de trois jours. Puis, Nate semble fixer sa mère, qui le fixe également avec des gros yeux, faisant de bref petits mouvements de tête en direction de Dhyana. Le Ranger gratte sa tête un instant, avant de résaliser…

«Ah ouais, moi, c’est Nate. Nate De Luca. C’t’avec moi que tu vas passer la journée. » commence Nate, peu fier d’avoir oublié de se présenter lui-même. En même temps, c’est étrange de se présenter soi-même à un enfant. Quoique si le Ranger a réussi avec Inuk, il devrait être en mesure de le faire avec la petite asiatique haute comme trois baies Mepo. «Ahem, j’espère que t’as fait bon voyage hein. Tu viens de où, exactement?» demande-t-il, tentant d’être le plus politically correct. Visiblement, c’est réussi, comme le sourire est revenu au visage de sa mère. Autour de Dhyana, par contre, tout le monde se penche, totalement obnubilé par l’étrange créature qui vient de se joindre à eux. On ne voit pas beaucoup d’étranger, à Woodmay!
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyMer 27 Jan - 0:59

- Merci ! sourit poliment Dhyana alors qu'elle se faisait recevoir et présenter la famille qui l’accueillait parmi eux. Enchantée de tous vous rencontrer.

Essayant de mémoriser les noms et surtout visages de chacun, Dhyana se dit qu'ils étaient décidément nombreux. Cela la changeait terriblement de son pays natal mais elle s'y ferait après quelques heures, elle en était certaine. Après tout, ils étaient comme une grande famille sur l'île avec leurs employés et elle s'y était fait rapidement. Au point de leur confier sans hésiter la gestion quotidienne de la cuisine ou encore de la nurserie. Enfin, elle avait son SIS vrillé au poignet s'il fallait qu'ils la joignent rapidement et ils savaient pouvoir la déranger à n'importe quel moment du jour ou de la nuit...

- Bien volontiers, alla-t-elle s'asseoir à la place qu'on lui désignait vu que son ventre la poussait à vouloir manger après son long voyage de la veille.

Curieuse, elle observa la nourriture sur la table. Si elle s'était déjà rendue compte en Europe que les plats n'étaient absolument pas les mêmes qu'en Asie : c'était aussi le cas ici. Il semblait y avoir de tout et même des plats qu'elle ne connaissait absolument pas. Ne souhaitant pas faire un impair, elle se tourna vers Tyraël et lui demanda :

- Veux-tu gouter toi aussi ou tu préfères les croquettes ?

Se mettant sur la pointe des pattes, le pokemon regarda la table avec suspicion avant de désigner la bourse de son humaine. Il ne voulait pas prendre le risque de se rendre malade sans connaitre ce qu'il allait manger et ainsi ne plus pouvoir défendre sa demoiselle. Dhyana sortit donc son sac de croquettes fait main avant de les tendre à son pokemon avant de se servir avec une timidité visible.

- Je m'appelle Dhyana Sheu-fuh, se présenta-t-elle vu qu'elle ne l'avait pas encore fait et que c'était probablement pour cela que tous l'observaient aussi intensément dans la pièce. Mon inséparable se nomme Tyraël. Je viens de l'île de Crystal qui se trouve proche d'Haiki en Asie. Le voyage était bien long mais agréable, merci.

Étalant une couche de pâte brune sur une toast vu que les autres semblaient en avoir quelques restants, Dhyana goûta avant d'ouvrir des yeux grands de surprise. Elle prit le temps d’avaler sa bouchée avant de continuer.

- Vous faites une tartinade avec les cacahuètes ?! Il va falloir que j'en ramène pour que Minami puisse goûter ! s'enthousiasma-t-elle. Vous connaissez peut-être plus l'île à cause de la pension dessus ? Quoi que les deux portent le même nom ou presque, sourit-elle, un brin amusée malgré sa nervosité. Nous fournissons les centres pokemons de l'Asie et nous occupons des pokemons blessés ou ayant besoin d'aide pour la survie de l'espèce.

Reprenant une bouchée de l'étrange mélange, la jeune femme se demanda ce qu'il contenait pour former une pâte aussi onctueuse. Elle demanderait peut-être plus tard à celui qui s'était présenté comme son accompagnateur pour la journée...Nate, si elle ne se trompait pas.

En fait, si elle jugeait qu'elle-même ne connaissait pas vraiment la géographie d'Amérique - il faudrait qu'elle se télécharge une carte dès qu'elle aurait un peu de temps pour l'étudier ! - peut-être que ce dont elle parlait ne dirait absolument rien au groupe devant elle. Peut-être que le blog leur parlerait plus ? Après tout, elle avait des lecteurs d'un peu partout dans le monde qui lui écrivait régulièrement...Mais ça ne leur dirait pas plus d'où elle venait. Enfin, elle verrait bien avec leur réaction...

- Ma question va peut-être vous sembler étrange et je m'excuse d'avance si elle vous offense mais...les Américains sont-ils tous aussi grands que vous ?!
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyMer 27 Jan - 14:58

B.M. La stagiaire sur le bord du nanisme est plutôt polie, remerciant la famille au complet à de nombreuses reprises avant même de prendre place à table. Les us et coutumes des deux dresseurs dans la pièce sont différentes, déjà, Nate ne libère pas ses Pokémons en tout temps sur l’heure du petit déjeuner, étant donné le manque d’espace pour contenir autant de gens, il ne manquerait plus qu’un Magmar pour mettre le feu à la table ou de Stomper pour, ouais, prendre tout l’espace. Mais le Pokémon bleu aux longues oreilles, qui arrive à la taille de sa dresseuse, semble aussi poli que sa propriétaire. La famille De Luca observe donc l’asiatique offrir un choix de nourriture à son Pokémon, avide de voir la réaction.

Il n’y a pas beaucoup de Pokémon eau dans le giron des De Luca outre Trebbiano, le Pokémon eau en forme de coeur qui vit maintenant dans un bassin d’eau ou dans sa Pokéball. Visiblement, le Pokémon bleu préfère les croquettes, un fait surprenant pour la majorité, mais pas pour la famille De Luca. Sur le domaine familial, le vieux Grahyèna qui s’occupe de la sécurité se réjouit toujours, après toutes ces années, de la moulée que lui donne le patriarche. Mais bon, on ne se mentira pas qu’il ingère son lot de baies et de restants de table!

La scientifique se présente enfin. Si son prénom a des consonances latine, s’en est tout autre chose pour son nom de famille. Shuffle? Pas très asiatique, comme nom.  Son compagnon, Tyraël (ça, c’est latin!) et son origine, l’île de Crystal? Ni Nate ni le reste de sa famille ont entendu parler d’une île asiatique, alors que les informations qu’ils prennent quotidiennement ne dépassent souvent pas la bulle. «Eh bien, ahem, ravi de vous avoir ici, Dhyana et Ti-Raël.» commente le Ranger, souriant alors que la scientifique plonge dans le petit déjeuner. C’est sûrement une politesse de son pays d’attendre aussi longtemps alors que le Ranger est persuadé d’avoir entendu un gargouillement un peu plus tôt.

Dhyana, enthousiaste, découvre le beurre d’arachide. Chez les De Luca, c’est un contexte plutôt marrant, étant donné qu’ils ont grandi avec ce genre d’item toujours disponible. «Ah, ahem, ouais, on l’achète, celui-là, mais tout c’que tu vois comme confiture...celle avec des couleurs, pas les brunes, c’est Mama qui les fait» dit-il avec fierté, une fierté reflétée dans le visage de la matriarche. «T’as dis Minami? Ah! C’t’un nom que j’connais bien, j’ai fait affaire avec elle déjà. Sur le SIS. En fait, c’est de là que l’île de Crystal me dit quelque chose » explique-t-il, passant sa main dans ses cheveux, un peu gêné. Puis, la dernière portion des explications sur l’île de Crystal force une réaction tonitruante chez le patriarche. « Ah bah hein, Nate, ça ferait une bonne place pour envoyer tes Pokémons au lieu qu’on soit tous coincé avec ici! » dit-il, moqueur. Après tout, c’est clairement une reboutade comme le Domaine n’a jamais été aussi bien que depuis l’apport des Pokémons que Nate a capturé dans ses multiples voyages.

Laissant Dhyana à sa restauration,  les membres de la famille commencent à se lever, se préparant pour la journée. Mais tout le monde se fige lorsque Dhyana pose la question qui tue, et littéralement, tout le monde se meurt de rire. « C’est p’tet que tout est p’ti chez vous! » siffle le père, tentant de reprendre son souffle. Le reste de la famille quitte la maison, direction les champs, laissant Nate derrière avec la mini-scientifique qui finit son repas. «Ahaha, ouais, bon, on est pas si grand en plus, tu pourrais rester surprise si tu voyages encore plus en Amérique du Nord. » explique-t-il, en ramassant ce qui traîne sur la table. «Si t’es prête, on va se diriger vers les vignes!» dit-il attendant que l’asiatique et son lapin le suivent hors de la maison familiale.

«Bon, tu vois, y’a la maison familiale, et là-bas, c’est le chai» explique-t-il, une fois à l’extérieur, en pointant un bâtiment en pierre, relativement grand (en fait, sûrement énorme pour la petite personne). «C’est là qu’on fait la vinification, mais ça, c’est pour plus tard. Aujourd'hui, il faut travailler les vignes. Parce qu’en fait, le secret de la baie, ça vient du sol. Chaque type de baie  obtient un meilleur rendement selon son terroir. » commence-t-il, toujours en se dirigeant vers les les rangs de vigne. « Le terroir, c’est plutôt complexe comme terme, mais en gros, c’est l’ensemble des conditions dans lesquelles la plante grandit. Donc, la composition du sol, le climat, la température, mais aussi son emplacement et ce qui l’entoure. Tu vois, la forêt avoisinante protège les plantations des grands vents, comme dans une synergie naturelle.» ajoute-t-il.

Le duo arrive donc devant une centaine de rang de vigne, tous bien espacés, et tout en pleine floraison. «Tu t’y connais un peu en plante? Pas les Pokémons ahaha, mais vraiment, comment les plantes vivent, se nourrissent et tout?» demande-t-il, question de voir comme la Scientifique s’en sort, question de ne pas l’enterrer d’information qu’elle connaît déjà.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyVen 29 Jan - 20:31

Curieuse, Dhyana attendit cependant d'avoir avalé sa bouchée avant de répondre à la remarque de Nate. Elle prit une autre tartine juste pour goûter justement les dites confitures.

- Oh, c'est vraiment bon ! Si jamais vous en faites de nouveau pendant ma présence, et bien que cela ne fasse pas partie du stage prévu : auriez-vous la gentillesse de me montrer votre technique ? Nous n'avons pas les mêmes fruits en Asie et je suis certaine que l'armée de gourmands sur l'île aimerait les goûter !

Dhyana sentit son sourire devenir bien plus naturel alors que son mentor du jour connaissait Minami. Cela ne l’étonnait aucunement ! Sa meilleure amie avait un magasin en ligne pour les capsules techniques et elle croulait sous les demandes.

- C'est normal. Minami est mon associée. Elle dirige le côté technologique tandis que je gère celui de l'élevage, dit-elle joyeusement. Oh, vous faites cela aussi ? L'ensemble de nos compagnons qui ne viennent pas en voyage avec nous vivent libres en tout temps sur l'île.

La boutade du père de Nate fit sourire la jeune femme malgré ses pommettes soudainement rouges à souhait. Elle n'avait jamais trouvé les asiatiques particulièrement petits mais quand elle y repensait : soit la famille de Nate étaient des géants, soit le monde qu'elle connaissait était en effet plus petit que la moyenne américaine.

Voyant que le monde s'éloignait pour leur journée de travail, la demoiselle se dépêcha de finir de manger et voulut demander où elle pouvait laver ses affaires sales quand Nate lui indiqua qu'ils allaient se diriger vers les vignes. Dhyana avait hâte, c'était bien pour cela qu'elle était là ! Elle vérifia que Tyraël ait fini lui aussi et indiqua d'un mouvement de tête qu'elle était prête.

- Ah ? Je savais qu'un sol bien entretenu permettait une meilleure récolte mais je n'aurais pas pensé qu'il existait plusieurs types de sol justement. Il va falloir que je revoie l'organisation du champ de cultures au complet...avoua-t-elle en écoutant avec avidité les explications de son sempai pendant que Tyraël les suivait en observant les environs.

À la question de Nate, la scientifique aux cheveux auburn hocha doucement la tête. Et puisque sa timidité était presque inexistante maintenant qu'ils étaient en groupe bien plus restreint, elle n'hésita pas à ajouter quelques précisions vocales.

- Un peu, autant les pokemons que les vraies plantes. J'ai commencé à instaurer un champ de baies et fruits et légumes depuis que l'on a acheté l'île avec Minami et que l'on a commencé à s'installer dessus. Je n'avais qu'un petit jardin en ville avant. C'est vraiment plaisant de pouvoir faire pousser ses propres ingrédients pour faire les croquettes pokemons de la pension ensuite. Mais je parie que tu aurais plus d'informations à me donner que je ne connais pas encore. Il y a encore de nombreux types de baies avec lesquels je n'ai jamais travaillé, sourit-elle avec un espoir non dissimulé d'en apprendre plus. Pourquoi avoir planté les baies surtout en vigne ? Est-ce qu'il y a une raison à cela ?
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptySam 30 Jan - 17:13

B.M. Le Ranger ne peut s’empêcher de sourire face à l’engouement de Dhyana pour les confitures de sa mère. Après tout, qui, dans le village de Woodmay, ne connaît pas les petits pots de la mère De Luca. Quant à avoir la recette, il faudra convaincre la matriarche de la famille, normalement très peu ouverte à dévoiler les secrets familiaux. Sauf que bon, c’est pas tous les jeudis qu’il y a une asiatique intéressée à rapatrier l’art culinaire de leurs ancêtres jusqu’à son continent. En fait, c’est un excellent début de conquête du monde, d’y aller par l’estomac. «Eh, va falloir d’mander à la mère, mais c’est sûr que tu vas pouvoir partir avec des provisions, j’suis sûr qu’elle va t’en préparer dès qu’on va avoir le dos tourné. » répond-t-il, souriant.

Dhyana sourit à son tour suite à la mention de Minami, en réalité son associée dans une business d’élevage technologique. Ce qu’elles font en réalité, c’est loin de l’esprit du Ranger, mais de savoir que le monde est si petit, c’est à la fois rigolo et épeurant. Nate regarde Dhyana, impressionné, lorsqu’elle mentionne que tous les Pokémons non-utilisés vivent librement sur l’île. Comme Nate ignore le nombre de Pokémon en pâturage, il ne peut pas trop se faire une idée. Mais s’il prend lui-même la douzaine de Pokémons qu’il laisse à la maison, c’est déjà beaucoup de gestion, alors si, à deux, elles en  ont plus, ça doit être tout qu’un exploit.

La route vers les champs est ponctuée de pas mal d’informations, ce qui sera la norme pour le reste de la journée, au travers des efforts physiques. Heureusement, pour le dos de l’asiatique, ce n’est pas le temps des vendanges mais plutôt le moment de la taille de la vigne, une activité tout aussi difficile pour le dos, mais demandant plutôt de l’endurance que de la force. La réplique de Dhyana le fait sourire, confirmant qu’elle n’est pas une débutante. Après tout, qui accepte un stage sans connaissances préalables? «En fait, c’est impossible de réorganiser ton sol. Ce n'est pas la terre noire que tu vas mettre au sol qui change l’ADN de ta plante, mais plutôt ce qui se trouve dans le sol. Faut donc organiser autour du sol ce que l’on plante, et heureusement, y’a différents types de sol dans un même kilomètre, parfois, ce qui permet de mieux jongler avec les plantations. » ajoute-t-il comme théorie.

Le Ranger écoute Dhyana parler de son île, son élevage, son potager et ses plantations. Ça doit en faire un max à gérer! Au fond de lui-même, le Ranger espère vivement qu’ils ont assez de gens avec eux pour faire vivre tout ça. «C’est incroyable, quand tu commences à récolter ce que tu as toi-même planté. Ce sentiment, j’peux même pas le décrire.» dit-il. «Et ne t’inquiètes pas, y’a plein de baie qu’on avait jamais travaillé ici avant que je ne devienne Ranger. Disons que depuis ce temps, ahem, on a plus d’échantillon héhé» explique-t-il, passant sa main dans ses cheveux, l’air un peu gêné. Après tout, personne ne sait vraiment qu’il est Ranger pour les baies et non pour sauver le monde de la destruction par les organisations terroristes. Mais bon, c’est une autre histoire.

«Pour les vignes, c’est vraiment un certain type de baie, les baies rézins, qui poussent de cette façon, et c’est celle qu’on utilise pour la viticulture. C’est tout le flanc Est qui est planté là-bas, pour trois raisons. Le reste, c’est des terres, disons, plus facilement cultivable, donc c’est là qu’on va trouver tous les arbres à baies. Aujourd’hui, faut travailler dans la taille des vignes.» énonce-t-il tout en pointant les régions de plantation.

Une fois sur place, le côteau descend vers une rivière, s’étendant sur un kilomètre de pente. «On a d’autres rangs de vigne dans la région, mais on travaille sur ceux-ci en premier.» dit-il en pointant la vallée. «Tu vois, la situation géographique entre en ligne de compte dans la qualité de tes baies. Cette pente, qui donne sur l’Est, donne une exposition au soleil maximale le matin, et un peu plus de fraîcheur en après-midi quand le soleil plombe. » explique-t-il, fléchissant les genoux pour se mettre à la hauteur de la presque naine et lui pointer les différents détails. «La rivière, ici bas, et la forêt, juste ici au Nord, ont deux fonctions différentes mais importantes. La rivière apporte une certaine fraîcheur et tempère le climat, tandis que la forêt abrite la plantation des vents nordiques. C’est un peu comme deux barrières, au final. » explique-t-il.

Il continue de fléchir les genoux jusqu’à ce qu’il soit au sol, puis il ramasse une pelletée du sol. «Le secret, avec les vignes, c’est qu’elles poussent dans un sol pauvre, là où les autres baies ont de la difficulté à grandir. Le sol, ici, est de type argilo-calcaire. Pour faire un parallèle avec les Pokémons, c’est le parfait mixe entre les Pokémon roche et sol. Ça ne prend pas l’eau, ça n’accepte que très peu de plantes, donc pas de compétition, et c’est plein de minéraux. Les racines sont donc obligées de se rendre plus loin dans le sol et y prennent donc plus de minéraux. » termine-t-il avant de sortir une gourde d’eau, prendre une bonne rasade, puis l’échanger avec deux paires de sécateurs, dont une qu’il tend à la scientifique. «As-tu des questions jusqu’à présent? Je sais, c’est beaucoup d’info…», dit-il, un peu gêné. «T’inquiète, après c’est la portion un peu plus physique! » dit-il, enjoué.
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Dhyana Sheu-fuh
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Dhyana Sheu-fuh

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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyLun 1 Fév - 12:59

Ah ça, si elle pouvait ramener des confitures locales, ça ferait tout autant des heureux que si elle apprenait à en faire elle-même. Du moins, s'il y en avait assez pour tout le monde. Mais ce serait à voir plus tard vu que le stage commençait.

Toujours suivie par soin fidèle Tyraêl, Dhyana se faisait l'effet d'être une éponge absorbant l'information. Cela la fit sourire. Elle n'avait pas ressenti cela depuis son cursus d'éleveuse et elle était contente d'apprendre que même dans sa vie "adulte", elle ne cesserait jamais d'apprendre. N'était-ce pas en partie pour ça aussi d'ailleurs qu'elle était devenue scientifique ?

- Comment fais-on pour reconnaitre les différents sols dans ce cas ? Et quels avantages ou désavantages ont-ils ? En les comparant aux besoins des plantes, je devrais être capable d'analyser les données ensuite pour savoir ce qui va correspondre le mieux.

À l'effet que cela faisait de récolter ce qu'elle avait patiemment aidé à naitre, pousser et grandir, le sourire de l'asiatique s'agrandit. Même au delà des plantes, elle connaissait tout à fait parfaitement ce sentiment : c'était le même qu'elle ressentait régulièrement avec les petits qui partaient de la pension !

- Oh oui, je suis bien d'accord ! C'est tellement formidable et j'ai remarqué que c'était le même sentiment entre cueillir sa nourriture que l'on a fait pousser nous-même ou transmettre à son client le petit pokemon qui est née et a été élevé pour lui. Ah oui ? Ta famille a trouvé de nouvelles sources d'approvisionnement ? Si tu le souhaites : on pourra échanger avec le temps pour voir si ce sont les mêmes que l'on a en Asie. Les baies ont dut très probablement se développer différemment entre les deux continents !

Le cours déviant sur les vignes plus précisément, Dhyana recommença sa prise de notes rapides sur son SIS à son poignet pour enregistrer rapidement les informations qu'elle venait d'apprendre tant qu'elles étaient fraiches dans sa mémoire. Son clavardage rapide trahissait son habitude d'avoir recours régulièrement à cette méthode. Ainsi, elle put se concentrer pleinement sur la suite et déglutir quand le jeune homme s'approcha bien plus que ce que les convenances l'avaient habitué.

- Il fait vraiment chaud ici l'après-midi ? J'ai pourtant l'impression depuis mon arrivée que c'est plus frais qu'en Asie. Ok pour les barrières. Est-ce que les insectes en profitent pour vivre dans ces environnements et peuvent donc plus facilement polliniser les vignes ?

Assimilant l'information que les vignes aimaient les sols pauvres mais plein de minéraux, Dhyana se demanda déjà où elle pourrait en placer sur l'île. Non pas qu'elle voudrait que la pension ait son propre vin mais parce certains des pokemons présents sur l'île aimeraient le goût des baies qui poussaient de cette façon.

- Oui, répondit-elle à la question de son professeur du jour. Est-ce qu'un sol volcanique ferait pour des vignes ? Enfin, pas dans le haut du volcan mais dans le bas avant que les prés et forêts ne reprennent leurs droits. On m'en voudrait bien trop si je défaisais les sources chaudes naturelles pour planter des vignes. Est-ce que cela dérange si je prends un échantillon de sol pour l'analyser une fois de retour sur l'île et pouvoir ainsi le comparer au notre ? demanda-t-elle avant de préciser rapidement qu'un échantillon équivalait à une poignée.

Souriante puisque le cours lui plaisait beaucoup et qu'elle était particulièrement contente d'apprendre, Dhyana reprit ensuite :

- Ne t'inquiètes pas : assimilez beaucoup d'informations est généralement notre quotidien à Tyraël et moi. Je prends des notes exprès pour ne rien oublier[/b], désigna-t-elle son SIS bracelet à son poignet. [b]Ce n'est rien de pire que devoir récupérer des données et toutes les assembler pour créer une capsule technique ! sourit-elle, amusée par sa propre comparaison. Sinon, les baies rézins prennent à peu près combien de temps pour pousser en général ? Est-ce qu'elles ont besoin de soins réguliers ? Il me faudra savoir si je dois mettre en place une équipe pour qu'elle s'en occupe même quand je serais sur les routes.

Elle aurait put avoir plus de questions mais après tout, elle venait d'en poser quelques unes et préférait laisser son mentor répondre plutôt que de l’assommer. Nate n'était probablement pas habitué comme elle à vivre dans un environnement peuplé de scientifiques et où les questions et réponses fusaient comme deux joueurs de ping-pong s'échangeant la balle.
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyMer 3 Fév - 16:46

B.M. C’est intriguant, d’expliquer tout ce que l’on connaît, de tenter de le mettre sous des mots, alors que pour soi, c’est devenu une évidence. Quand on passe tant de temps à analyser, à travailler et à retourner la terre, ça devient une partie de notre ADN, et de l’expliquer relève d’un défi. Un défi enivrant pour le Ranger, qui plus souvent qu’à son tour, met l’uniforme de l’élève et non du maître. Enivrant, aussi, parce qu’on ne peut que gagner lorsqu’on discute de méthodes de travail séparées par des océans. La première question de la scientifique le prend déjà de court, car la théorie et la pratique diffèrent souvent. «C’est à la fois simple et pas. Pour faire simple, les sols riches apportent du rendement, peu importe le fruit recherché. Ou presque. Majoritairement, disons. Les sols pauvres forcent les plantes à donner le meilleur de soi-même, elles les forcent à concentrer leurs atouts et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Ça en revient à la quantité versus la qualité. » explique-t-il. «Pour reconnaître les types de sol, il faut simplement, ahem, creuser. Et creuser longtemps. Disons que mes analyses de sol n’ont jamais aussi bien été que depuis que j’ai Stomper, un Rhinastoc.» continue-t-il.

La conversation continue, et la scientifique partage l’effet bénéfique de l’agriculture, de ce sentiment de fierté qui vous prend lorsque l’on cueille ce que l’on a semé. Un vieil adage qui s’applique à beaucoup de situations hors agriculture, mais encore plus sur les récoltes physiques. Puis, l’invitation de correspondance lui fend le sourire comme jamais. Cette jeune naine sait comment le prendre par les sentiments! «Oh, mais définitivement!» s’exclame l’agriculteur avec enthousiasme. «C’est sûr que l’ADN des baies elle-même doivent avoir changé drastiquement, comme elles changent ici-même, entre deux parcelles!» ajoute-t-il, son intérêt définitivement piqué. Mais bon, avant de prévoir un voyage en Asie, faudrait commencer par mettre la main dans le champ.

Alors que les informations fusent du côté de Nate, Dhyana utilise son SIS pour prendre des notes. Nate prend aussi une note mentale de cette fonction là de l’appareil, se disant que ça ne serait pas fou de l’utiliser plus souvent. La scientifique impressionne avec son combo de preneur de note et d’écoute attentive. Elle arrive même à poser des questions très précises sur des détails qu’omet de mentionner le Ranger. «Ah ouais, y’a deux écoles de pensées, ici à Woodmay. Y’a des agriculteurs qui font affaire avec une sous-compagnie de la Sunrise qui se promène avec des Pokémons abeilles importés d’Amérique du Sud, mais ici, on croit à laisser la nature aller.» dit-il, son sourire s’estompant un peu. Après tout, Nate n’aime pas la médisance et encore moins se comparer avec ses collègues. À chacun ses méthodes et ses croyances, résultant en une panoplie de fruits similaires mais différents.

Les questions suivantes sont nettement plus théoriques, poussant l’agriculteur à revenir sur ses cours d’il y a très longtemps. «Premièrement, pas de problème pour un échantillon de sol. Deuxièmement, les terres volcaniques, c’est génial et unique. Ça emmène une belle minéralité dans le produit, comme c’est si riche en minéraux que ça change drastiquement le fruit. C’est difficile d’avoir accès à ce genre de terre...mais je suppose que votre pension se retrouve près d’un volcan? Oh, là, j’ai vraiment le goût d’aller visiter!» dit-il, en pensant autant à ses baies qu’à son starter, qui n’a jamais vu son lieu d’habitation originel.

Nate hoche la tête, toujours impressionné par la technique de Dhyana à prendre des notes, écouter et poser des questions. Ça doit rouler à vitesse grand V dans son cerveau! «Oh, pour les baies rézins, tout dépend du climat et de la température. Ici, à Woodmay, on a une seule récolte par année, comme il n’y a qu’un été et que les températures froides d’hiver mettent la vigne en dormance. Mais je suppose que dans des régions chaudes, certaines vendanges pourraient presque se faire deux fois à l’année. Et je parle uniquement des sols pauvres. Sur un sol riche, les baies pourraient être prêtes plus rapidement. Nos baies oran, à l’autre bout du domaine, on en récolte tous les jours, par exemple.» dit-il, tentant de ne pas se perdre lui-même dans beaucoup d'informations.

Ceci dit, l’heure du travail physique a vraiment sonné. Sécateur à longue pointe en main, il s’approche de l’une des vignes, taillée en guyot, sauf que la vigne a déjà commencé sa floraison et d’épaisses feuilles vertes couvre les petites grappes de baies qui se sont formées. «Ça, c’est la taille en guyot. Ca permet à ce que les grappes soient plus facile d’accès, autant pour nous que pour le soleil. Ces grappes là sont loin d’être prêtes, encore, et ils ont besoin de beaucoup plus de soleil. Mais autant les feuilles sont belles, autant elles peuvent se mettre à trop bloquer le soleil, et se faisant, réduire l’ensoleillement des baies. Donc on va retirer une feuille sur deux, question de permettre aux baies un plus grand temps d’ensoleillement!» explique-t-il en montrant la marche à suivre à la scientifique.

«On va faire ce rang-là ensemble, et après, on va se séparer chacun sur un rang. N'hésite pas à poser des questions...et à me parler de ton sol volcanique! Je vais t’Entendre...et puis, bien plus le fun de travailler à deux. » dit-il, tout en regardant Dhyana et la hauteur des vignes. Heureusement, ces dernières ne la dépassent pas, Nate n’aura pas à passer par-dessus elle pour compléter le travail.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyVen 5 Fév - 1:42

- Oh, tu as un rhinastoc ? demanda Dhyana en prenant les notes sur les rendements bons quand le sol était riche et plus difficile mais donnant des fruits de meilleure qualité dans les sols plus pauvres. Vous avez les rhinocorne en Amérique ? ne réalisa-t-elle pas que le pokemon devait venir d'Asie. Je crois que pour creuser, je n'aurais pas trop de misère avec Rakanishu. C'est un ossatueur, expliqua-t-elle avec un sourire.

Avec son type sol, son pokemon pas très haut sur pattes était tout naturellement doué pour creuser. Elle pourrait demander sinon aux pokemons qu'elle gardait sur la pension comme Apophis, Tlihua ou encore Marluxia. Les trois étaient particulièrement adaptés eux aussi à creuser le sol.

- Je dois encore avoir quelques baies séchées si tu veux pouvoir les examiner toi-même. Enfin, elles sont dans les affaires que j'ai laissé à la chambre. Ce n'est pas aussi bien que d'observer des fruits frais mais...si j’avais sut : j'en aurais ramené ! fut-elle contente de trouver quelqu'un avec qui parler science alors qu'elle n'était même pas sur son continent d'origine.

Réfléchissant un peu, Dhyana se dit qu'elle pourrait envoyer un colis à Nate une fois rentrée. Le jeune homme avait l'air de particulièrement apprécié le sujet et possédait une mine d'informations dont elle ne pensait pas voir le fond de sitôt. Puisqu'il l'autorisa d'ailleurs à faire un prélèvement de sol, elle sortit un sac en plastique de sa besace ainsi qu'un stylo afin de noter le contenu sur le contenant. Elle demanda ensuite à Tyraël de creuser un petit peu pour éviter que son échantillon ne contienne des produits de la surface puis ramassa une poignée de terre qu'elle scella alors que le lapin rebouchait minutieusement le trou.

- Je préfère aussi laisser faire le naturel sur la pension. Nous avons plusieurs pokemons papillons et je crois même que Altaroth, ma dardagnan, s'est mise en tête de former une escouade. Elle adore rendre service alors elle entraine les autres avec elle pour l'aider. Ça ne m'étonnerait pas d'ailleurs que nous ayons du miel l'année prochaine avec elle !

À la question sur le volcan, Dhyana hocha la tête. Elle prit un bout de bois au sol et se servant de la terre meuble, elle traça un croquis à main levée. Sa langue était légèrement sortie sous la concentration sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle désigna ensuite des petits triangles, trois semi-carrés vers la droite des bâtiments, puis un moyen carré juste à gauche des mêmes lieux de vie humains, et enfin ce qui était clairement un pic avec de la fumée au sommet tout à droite de son schéma.

- Bon, ce n'est pas trop à l'échelle mais on va faire avec ! Là, ce sont les bâtiments. On est à peu près au milieu de l'île. Les trois gros là, ce sont les prés et enclos réservés aux pokemons. Quand ils sont trop jeunes ou viennent juste d'arriver sur l'île : on ne peut pas les laisser déambuler sans s'assurer qu'il ne leur arrivera rien. On leur apprend les bonnes manières quoi. Le moyen carré, le désigna-t-elle en tapotant dessus avec son bâton, c'est notre champ principal. Et là, c'est le volcan comme tu l'auras certainement deviné. L'enclos de la nurserie et des pokemons en adaptation se rendent tous les deux jusqu'aux montagnes où se trouve le volcan. Je me demande donc si je ne pourrais pas y faire pousser quelques trucs pour que les pokemons qui vivent dans ces zones puissent en profiter.

C'était sommaire mais le schéma devrait faire l'affaire selon elle. Peut-être cela donnerait des idées d'ailleurs à son sempai du moment pour l'installation. Quoi que le mieux serait une visite sur place.

- Tu seras le bienvenu bien entendu si tu souhaites nous visiter ! s’enthousiasma-t-elle. C'est toujours un plaisir que d’accueillir du monde à la pension. Je conseille juste de prévenir Minami ou moi avant pour être certain qu'au moins l'une de nous deux soit sur place.

Se relevant en époussetant ses genoux par réflexe en entendant sa mère qui l'aurait gourmandé à ce sujet, Dhyana sourit en étant les informations données ensuite. Il faisait assez doux en Asie pour qu'ils n'aient pas un hiver tellement froid qu'il neigeait. Enfin, du moins à la capitale. Sur l'île, elle n'était pas certaine puisqu'elle n'y avait vécu qu'un seul hiver et qu'il n'y avait aucune donnée sur celle-ci auparavant.

Arrivant enfin à l'étape pratique, Dhyana avait hâte de mettre la main à la patte ! Elle écouta avec attention les explications avant de se mettre au travail. Heureusement que les vignes n'étaient pas trop hautes, sinon elle aurait dut appeler Xanthyr, le poser sur sa tête et lui demandait de couper ce qu'elle désignait quand elle n'aurait pas atteint la bonne hauteur.

- D'accord ! Est-ce je garde les feuilles pour faire un paillis, du compost ou est-ce que les bruler pour répandre directement les cendres et ainsi enrichir le sol serait une bonne idée ? demanda-t-elle tout en travaillant avec minutie et application. Travailler à plusieurs permet de discuter. Je suis bien d'accord que c'est bien plus agréable ! sourit-elle largement. Pour l'instant, on a pas encore trop touché au volcan et à ses terres. Nous avons plusieurs pokemons roches et oiseaux qui adore ce terrain aussi on ne sait pas encore précisément ce que l'on va en faire. Minami et moi prenons notre temps pour garder l'harmonie sur l'île. Qu'est-ce que tu verrais sur place comme plantation ?

Dhyana travaillait tout en parlant. Discuter ne l’avait jamais dérangé en cas de travail manuel. Bon, elle ne devait pas être aussi rapide que le ranger mais après tout, elle prenait le temps de bien faire son travail plutôt que de le bâcler en voulant aller trop vite.
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptySam 6 Fév - 16:42

B.M. La première question de Dhyana prend un certain moment avant d’être enregistrée par le Ranger. Stomper faisant partie de son équipe depuis si longtemps qu’il oublie souvent que ce n’est pas tous les jours qu’on en rencontre un. «Ah, j’ai jamais vu de Rhinastoc à l’état sauvage en Amérique, du moins, mais Stomp’, il vient d’Asie. C’t’un échange que j’ai fait avec une collègue de travail. La Ranger Libman, elle officie en Asie d’ailleurs.» répond-t-il, avant de lever un sourcil. Un Ossatueur? Le Pokémon lui est inconnu, et les mains déjà pleines, pas de potentielle vérification SISmisque possible. «Un Ossatueur? J’connais pas l’espère, c’est gros comme un Rhinastoc? Parce que c’t’un peu problème de Stomp’, l’est un peu, ahem, gros pour travailler dans les rangs.» explique-t-il, avant d’ajouter «et ça, c’est sans compter sur sa queue massive!». Lapsus involontaire de Nate, très volontaire de l’auteur de ces mots.

Puis, Dhyana indique qu’elle a apporté des baies séchées de la maison, un excellent moyen de conserver ses baies. Malheureusement, les baies sont à la maison, là où la Scientifique a laissé ses affaires. «Pas de chance, mais bon, on regarde ça plus tard. Mais le séchage des baies, c’est la meilleure conservation, mais y’a rien d’mieux qu’une baie fraîche » dit-il en se faisant aller les sécateurs. En voyant Dhyana sortir son lot de stock, papier, crayon, bocal et cie, Nate se penche entre les vignes, observant le lapin bleu plutôt tranquille jusqu’ici se dandiner pour trouver un bon spot. «Vise le centre, Ty-Ty. » indique-t-il en pointant, à travers les branches, le centre du rang, là où les cailloux blancs et la terre de la même couleur sont parsemés de quelques touffes d’herbe.

Nate écoute la scientifique parler de son escouade en formation, de sa conversion vers les croyances du Ranger. «On appelle ça la biodynamie, en fait. Lorsque la nature concorde naturellement pour de meilleurs rendements. Sans additifs chimiques.» ajoute-t-il. «C’est moi ou t’as pas mal de Pokémon? » demande-t-il. Après tout, Nate n’est pas en reste, sauf que la Scientifique a déjà nommé quelques espèces disparates. Après avoir côtoyer Lian et son armée, Félicia et la sienne, Clémentine et son armée intergalactique, ça semble être une mode chez la plupart des dresseurs, après tout.

Le travail s’arrête de nouveau alors que la scientifique commence à faire un tracé de sa pension. Levant la tête par-dessus les vignes, comme une vigie dans un sous-marin, Nate observe pour ne pas croiser le regard de son père. À prendre autant de pauses, le travail n'avancera pas. Sauf que c’est avec intérêt qu’il écoute et regarde les indications de la scientifique. «Remarquable, quand même. Vous avez l’air bien organisée, toutes les deux. » dit-il. «J’ai remarqué, avec le temps, que d’impliquer les Pokémons dans l’Agriculture des baies, c’est très bénéfique pour eux. De un, ça les occupe, mais j’ai l’impression qu’ils ont ce même effet de chaleur lorsqu’ils consomment ce qu’ils ont fait pousser. » ajoute-t-il. «J’pense que c’t’un excellent spot pour des fruits qui poussent dans un sol faible et dans un sol riche.À vous de travailler les plantes pour leur rendement. Le moins de branche, le plus de concentration. » explique-t-il. Rien de mal dans la qualité, après tout!

Nate rigole un peu lorsque son interlocutrice lui mentionne d’avertir avant de venir. C’est sûr que c’est une bonne chose d’aviser, comme les De Lucas ont aussi tendance à se pointer chez les gens sans avertissement. Un peu moins Nate, par contre, de nature un peu plus réservée. «J’reviens d’une patrouille en Europe, qui sait, je vais peut⁻être être appelé à aller dans votre coin!» dit-il, les sécateurs toujours en action.

«Oh, si tu peux essayer d’en faire des petits tas, mon frère va passer les ramasser tantôt.« dit-il, sa dextérité au sécateur se faisant aller allègrement. «On les compost, mais dans une section à part.» explique-t-il. «Pour ce qui est des plantations volcaniques, et bah, c’Est en partie à cause des petits bris de verre, pauvres en silice, mais riches en minéraux - fer, magnésium, potassium, sodium, phosphore, sélénium et calcium, qui sont relâchés lors des éruptions. Ça va altérer le goût de tes baies. En réalité, je pense que vous devriez y planter ce dont vous avez besoin. Des terres volcaniques, c'est des terres miraculeuses![/color]»termine-t-il.

«Ce qu’on fait actuellement, c’est le vendanges en vert, ou bien l’éclaircissage» explique le Ranger. «Je vais passer un peu derrière toi pour inspecter les grappes, mais à date, on ne dirait pas qu’il faut en enlever beaucoup. Ça veut dire que la taille de la vigne a été bien faite. D’ailleurs, si tu croises des tiges qui dépassent d’un peu partout, mentionnes-moi le . Des fois, la vigne se met à turbo pousser, et il faut procéder au rognage, c’est-à-dire qu’on écime les vignes qui veulent trop en donner, toujours pour concentrer tout dans les grappes. Comme tu peux voir, y’a pas beaucoup de feuilles à enlever!» dit-il, tout en inspectant chaque grappe qu’il croise.

Le soleil commence à taper un peu, mais les travaux semblent bien avancer. «Dis-moi, Tyraël, il te suit partout comme ça depuis le début? » demande-t-il, alors qu’il voit le lapin se dandiner à côté de sa dresseuse. «Il a l’air drôlement près de toi ahah!» ajoute-t-il, souriant en regardant le lapin lui jeter un coup d’oeil après qu’il ait mentionné son nom.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptySam 6 Fév - 19:07

Lâchant un petit "Ah...." qui pouvait facilement passer inaperçu, Dhyana comprenait mieux pourquoi le jeune homme disposait d'un pokemon qui était généralement plus facilement trouvable en Asie qu'ailleurs en effet.

- Tu connais Éléanore ?! Comme le monde est petit ! Elle a fait partie d'une expédition il y a peu où j’ai participé. Ah non, un ossatueur, c'est bien plus petit. Attends, je vais te le présenter ! chercha-t-elle rapidement la balle désirée dans son sac pour faire apparaitre le pokemon concerné. Rakanishu, je te présente Nate qui voulait te rencontrer.

Se tournant vers l'humain, l'ossatueur leva son os pour le saluer joyeusement. Il n'était pas très grand et dut reculer pour pouvoir observer le ranger au complet vu la différence de taille. Buttant contre Tyraël, Rakanishu le salua aussi et se mit à lui parler pour lui demander où est-ce qu'ils étaient puisqu'il ne reconnaissait rien.

Dhyana était d'accord avec Nate. Mieux valait travailler avec des baies fraiches que séchées mais c'était plus difficile à conserver lors des trajets puisque les baies étaient généralement très fragile. Vu qu'il s'y connaissait, le jeune homme aurait peut-être d'ailleurs une solution. Curieuse, elle demanda donc :

- Je préfère les fraiches aussi mais c'est plus délicat en voyage. Elles n'arrêtent pas de s'abimer. À moins qu'étant des spécialistes ici : vous n'ayez développé un moyen de les faire voyager en toute sécurité ?

Notant les informations entre deux tailles, Dhyana se précisa de faire des recherches plus poussées sur la biodynamie. Elle pourrait très certainement utiliser ces principes pour l'île.

- Oh tu veux parler des interactions entre les divers éléments ? Un peu comme les plantes qui ont besoin du soleil pour pousser ? Je me souviens que l'on nous avait fait testé de faire pousser des plantes au soleil et à l'ombre en maternelle. Ça n'avait pas du tout donner le même résultat. Je ne me souviens même plus pourquoi d'ailleurs.

La question suivante la surprit. Avait-elle caché qu'elle était une scientifique ? Voir pire une éleveuse ? Il lui semblait pourtant avoir été franche sur ces deux sujets même si elle n'en avait peut-être pas parlé avec précision. Enfin, la curiosité de Nate était certainement naturelle et Dhyana l’accueillait avec une certaine bienveillance.

- La dernière fois que j'ai fait le décompte, j'en avais 45. Enfin, je dis ça mais il y en a un que j'ai prêté à Minami et un autre dans le tas qui attend de trouver un nouveau dresseur. Mon équipe se compose en réalité de neuf d'entre eux seulement et de neufs membres de secours, avoua-t-elle humblement. J'ai un peu de mal à tous les gérer d'ailleurs. Pour monter nos grades de scientifique et donc débloquer plus de subventions ainsi que des recherches plus poussées : on doit prouver à la sunrise que l'on est apte à gérer un grand nombre de pokemon. Sinon, tu peux oublier d'accéder aux technologies les plus rares pour continuer les recherches ! Je ne suis pas encore très reconnue par la communauté, c'est bien ça le pire. Les niveaux d'accréditation au dessus le mien ont besoin d'encore plus de pokemons !

C'est aussi pour ça qu'elle avait voulu créer l'île au tout début. Elle trouvait absurde de demander à une seule personne de gérer et s'occuper suffisamment bien d'autant de pokemons. Là, elle pouvait laisser la plupart des siens à la pension où ils étaient bien traités et libres en permanence.

- Est-ce qu'il y a une raison à nommer cela "en vert" ? questionna-t-elle quand le sujet revient sur le travail du jour. Il arrive vraiment que les plantes veuillent en faire trop parfois ? Il me semblait que d'habitude, elles avaient le meilleur instinct qui soit pour s'entendre avec le reste et ne pas trop s'étendre, dit-elle avec un ton un peu surpris.

Un sourire plus que chaleureux naquit sur ses lèvres quand le ranger se mit à parler de Tyraël. Son regard se tourna d'ailleurs vers ses deux pokemons qui discutaient toujours entre eux un peu plus loin derrière eux et s'occupaient de rassembler en tas les feuilles que laissaient tomber les deux humains.

- Depuis huit ans environ, oui. Je l'ai fait éclore et il ne m'a plus quitté depuis. J'ai même du mal à le faire rentrer dans sa pokeball quand la situation tellement il peut être têtu et caractériel. On a grandi ensemble quoi. C'est même lui qui capture à ma place assez régulièrement, rit-elle doucement. Pourquoi cette question ?

Les oreilles du lapin étaient bien tournés vers eux. Ce n'était pas parce qu'il faisait semblant de rester en arrière qu'il n'écoutait pas d'une oreille tout ce qu'il se passait en avant. Ce n'était pas le gardien de Dhyana pour rien après tout...
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyMar 9 Fév - 16:07

B.M. Pendant un moment, le Ranger pense que les deux dresseurs ont une autre personne connue en commun, malgré le clivage d’un océan qui les sépare. Sauf que le prénom donné par la Scientifique n’est pas le même que les deux alias sous lesquel le Ranger a connu la Ranger: Dominique et Clémentine. «Oh, j’espère que votre expédition s’est bien déroulée, mais ça doit être avec une autre Ranger Libman. Ils ont l’air de pulluler en Asie! » réplique-t-il, tout juste avant la présentation de Dhyana et de son pokémon sol. L’Ossatueur, un petit Pokémon humanoïde qui porte l’os comme l’épée, se présente face au Ranger. Ce dernier lève son os en guise de salutation, avant de se retourner vers Tyraël et converser dans la langue qui leur est propre.

«Ah, à voir sa position, ça me rappelle Canaiolo, un Pokémon que j’ai reçu par erreur y’a quelques mois et qui aide maintenant sur la ferme. C’est l’acolyte de mon père. Argh, je me souviens plus de son espèce, mais il est impossible à séparer d’son gros poireau. C’commun, les Pokémons asiatique qui sont armés?» demande-t-il avec intérêt, lui-même armé de son sécateur en opération.

La question suivante de la Scientifique n’est pas très claire pour le Ranger, il prend quelques secondes à y réfléchir. Puis, il tente une réponse. «En fait, le transport des baies en masse, le mieux c’est pas caisse de bois. Mais si tu parles de moi et de mes voyages, en fait, j’ai réussi, avec ma mère, à me patenter une section bien  organisée, hermétique, dans mon sac à dos. Y’a des renforcement métallique dans chaque compartiment, y’a une tubulure qui passe entre les compartiments, refroidissant le tout si j’y met de l’eau froide, et puis bon, c’est d’y faire attention comme à la prunelle de tes yeux, le secret!» explique-t-il passionnément et fièrement. Après tout, c’est le seul vestige de son départ, outre Malbec.

Les expériences que relate la jeune asiatique font sourire le Ranger se remémorant également de petits jeux d’enfance ainsi fait avec ses parents. Faire pousser des plantes au soleil, à l’ombre, et ainsi de suite, c’est l’introduction à l'agriculture, et plus particulièrement, à la science des baies, de la maximisation de celle-ci à des fins lucratives. «La biodynamie, c’est surtout un concept. C’est de croire que la nature est habituée à travailler ensemble, et qu’il n’y a rien de mieux que des trucs naturels pour obtenir le maximum de ses plantes. C’est donc de cueillir certaines baies la nuit, là où la fraîcheur est à son apogée de planter des rosiers à chaque bout de rang comme on a fait pour éloigner les Chenipottes, c’est de se fier aux pluies naturelles de ton terroir et de ne pas arroser. C’est à la fois abstrait et concret, en fait.» explique-t-il, les étoiles dans les yeux. «Les détracteurs de la biodynamie disent que c’est de la pensée magique, je pense personnellement que c’est une belle ligne directrice, mais qu’il faut parfois en déroger pour sauver ses plantes. » ajoute-t-il.

Si Nate est une foire de connaissance sur les baies, il ne l’est pas sur les Pokémons. Et lorsque la scientifique mentionne le nombre 45, ce dernier échappe ses sécateurs au sol, à quelques centimètres d’empaler son pied. «Quarante-cinq» murmure-t-il en clignant des yeux. Il continue d’écouter Dhyana, hochant la tête vigoureusement lorsqu’elle mentionne que c’est tout qu’un bordel à gérer. Surpris des demandes de la Sunrise pour les accréditations, il continue d’écouter. Si la vocation de scientifique l’avait interpellé, à l’époque, c’était sans savoir toute la gestion qui vient avec le travail. «Ça en prend des baies, pour nourrir tout ça. J’crois qu’tu devrais miser sur la quantité qualitative, sur l’île, finalement. C’est-à-dire trouver le juste milieu dans des baies avec tous les nutriments nécessaires, et dans la meilleure quantité. Mais le rêve, un sol volcanique, c’est exactement ce que tu as besoin!» dit-il, toujours plein d’étoiles dans les yeux.

«Ah, de croire que les plantes ne font que ce qui est bon pour elle, c’est pas faux, mais ça ne dignie pas de meilleures baies» enchaîne-t-il après l’interrogation de la scientifique. «Encore une fois, ça dépend du rendement que tu désires. Ça prend plus de composantes pour la viticulture, ou plutôt, certaines composantes sont plus recherchées dans la baie. Les plantes, elles veulent survivre, premièrement, et après, se reproduire. Trop de plantes dans un même endroit, ça fait une compétition qui peut être malsaine. Et c’est commun chez tous les arbres, particulièrement les érables qu’on a un peu partout ici en Amérique, d’ailleurs. » commence-t-il, sans vouloir se perdre dans l’acériculture en plus. Le juste milieu, c’est ce qu’il y a de plus important. «Et en vert, c’est parce que les grappes sont vertes, et pas près d’être mûres, c’est tout.» ajoute-t-il, voulant s’assurer de répondre à toutes les questions de la jeune asiatique. Et des questions, elle en a!

Le travail sur les premiers rangs avance rapidement et bien, alors que Tonio passe pour récupérer un peu de matière coupée des vignes. Ainsi donc, Tyraël a huit ans? Et il est venu sous la forme d’oeuf également? Il fait tellement partie de l’équipe de la scientifique qu’il capture même pour elle? L’ayant déjà vécu une fois avec Syrah, son Vigoroth, le Ranger peut bien comprendre. «Oh, c’est simplement que je voyais son côté protecteur. Après tout, les Pokémons ont bien différentes personnalités. Malbec, mon premier Pokémon, j’l’ai eu aussi sous forme d’oeuf. Toute une aventure. » réplique-t-il. «C’Est fou d’avoir un partenaire comme ça depuis longtemps. Malbec et moi, on s’entend super bien, mais j’imagine qu’après autant d'années, on aura même plus besoin de se parler!» ajoute-t-il.

«Bon, ça avance rapidement, j’suis content. On va sûrement avoir du temps pour visiter le chai plus tard.» dit-il, prenant une pause de quelques secondes pour reposer son pauvre dos surtaxé par les travaux. «T’es quand même la première scientifique que je rencontre. Ça doit être vraiment beaucoup de boulot d’analyser tous ces Pokémons sous toutes leurs formes et tout. Une vraie vocation, quand même! Pas plus facile être Ranger, remarque…» dit-il, tout en retirant une grappe toute sèche de la vigne.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptySam 13 Fév - 15:09

S'étonnant un instant de la réponse de Nate par rapport à Éléanore, Dhyana ne comprit pas tout de suite que celle dont devait parler le jardinier à grande échelle ne devait pas porter le même prénom que celle qu'il connaissait.

- Ah ? Peut-être. Quoi que c'est peut-être la même qui se protège aussi. Elle s'appelait Marie quand Minami l'a rencontré la première fois et elle a changé de prénom quand elle nous a rejoint sur le bateau pour l'expédition que l'on a fait. C'était un peu étrange en fait de changer de prénom ainsi.

Coupant une nouvelle feuille, Dhyana n'arrivait pas à se défaire d'un certain sentiment d'incompréhension envers la ranger. Non pas qu'elle ne l'acceptait pas ainsi mais que le fait de changer aussi souvent de nom et potentiellement du coup d'apparence - puisqu'elle se souvent que le trio du moment avait parlé que c'était pour la sécurité de la membre des forces de l'ordre de leur monde et que juste changer de nom sans changer ne serait-ce que ses vêtements serait définitivement stupide ! - lui laisser un goût amer en bouche. Nate réussit cependant sans le vouloir à la tirer de cet état d'esprit.

- Oh vous avez un canarticho ?! Ils sont super rare et l'espèce est en voie d’extinction !!! Sa chair est particulièrement fine et trop de chasseur ont abusé des capacités à survivre de leur espèce. On a essayé il y a peu d'en capturer justement un couple avec ma copropriétaire pour les mettre en sécurité sur l'île. Et non, pour répondre à ta question : je crois que c'est le seul dans son genre. Enfin à avoir une arme plutôt qu'utiliser uniquement ses attributs physiques.

La jeune femme eut un sourire un peu plus malicieux à l'entente de ce qu'avaient patenté Nate et sa mère pour le transport des baies en toute sécurité. Tapotant ses bouts de doigts ensemble, elle se tourna vers le ranger avec l'air de quelqu'un qui a franchement quelque chose en tête. Tyraël rit doucement d'ailleurs à voir son air intéressé.

- Penses-tu que tu pourrais laisser une génie voir l’œuvre de ta mère et de toi ? Minami serait capable de nous améliorer ça pour le rendre plus léger ou plus maniable par exemple. Elle est capable de miracle avec ses dix doigts ! Elle a même réussi à se monter un organisateur à pokeballs pour que ça lui sorte exactement celle qu'elle demande dans le bas de son sac à dos !

Bon Dhyana n'avait pas vu son amie l'utilisait depuis qu'elle avait dit qu'elle devait y apporter des améliorations et le sac en question devait trainer sur l'une des tables de son atelier comme souvent avec les projets inachevés de la scientifique aux cheveux bleutés mais ça : elle n'allait quand même pas le dire.

- Pour tout te dire, décida-t-elle de continuer à brosser un tableau positif de sa meilleure amie, c'est elle qui a crée mes SIS au complet. J'ai le bracelet que tu peux voir évidement mais il est couplé à mes boucles d'oreilles qui contiennent une oreillette tellement petite qu'on ne se rend même pas compte de sa présence. Pas besoin de fil entre les deux. C'est tellement plus pratique ! Elle leur a même inclus des protections pour contrer certaines attaques polemons sonores qui pourraient blesser les humains aussi.

Se remettant au travail, la jeune femme rattrapa rapidement le peu de retard qu'elle avait accumulé en s'emportant joyeusement sur les capacités de Minami. Si avec ça, elle ne convainquait pas le dresseur de rencontrer sa meilleure amie pour qu'elle puisse copier son système de transport de baies...Bah, elle n'aurait qu'à soumettre l'idée à la jeune femme et voir ce que cette génie sur pattes lui concocterait.

- Je suis d'accord. La nature a beau généralement savoir ce qu'elle fait : elle peut facilement se détraquer. Surtout à cause des activités humaines je trouve. C'est quoi un chenipotte ? Le nom ressemble beaucoup à l'un de nos pokemons chenille d'Asie qui s'appelle chenipan.

Avec un sourire enjoué, la jeune femme qui avait finit par totalement ne plus être gênée avec la discussion acquiesça à l'idée qu'il fallait beaucoup de baies pour nourrir une telle tonne de pokemons. S'il savait ! Heureusement que Minami lui avait construit quelques machines pour l'aider car même avec une équipe spécialisée dans ce but, il fallait encore des heures pour construire les croquettes qui alimentaient journellement la pension sur l'île.

- Ainsi que beaucoup de fruits, légumes et autres ingrédients. Surtout que Minami a encore plus de pokemons que moi-même il me semble. On passe des heures en cuisine pour préparer de quoi nourrir tout ce beau monde. Heureusement qu'on a pas besoin de faire la distribution ensuite. Ma collègue a installé des distributeurs automatisés un peu partout sur nos terres. Oh génial, je sens que le volcan va devenir une véritable réserve à baies !

Écoutant attentivement la suite des explications du jeune homme, Dhyana se dit qu'elle n'avait jamais réalisé que la nature pouvait être ainsi en telle compétition entre chaque plante. Elle comprenait désormais que cela ne permettait pas d'obtenir le meilleur rendement pour les plantations et que c'était donc pour cela que la famille De Luca semblait veilleur jalousement sur ses plants.

Un brin amusée et tout simplement curieuse, Dhyana accueillit l'explication pou Tyraël avec un grand sourire. Et encore, Nate n'avait pas vu le côté farceur de l'azumarill. Bien qu'il se soit considérablement calmé en évoluant deux fois de suite comme s'il avait maturé d'un coup en quelques jours, le lapin d'eau restait un petit coquin à ses heures.

- Oh je te confirme qu'on a acquis une certaine complicité avec le temps. Tyraël fait tout son possible pour qu'il ne m'arrive rien durant mes voyages. Surtout que je peux être très maladroite par moment. Avec lui à mes côtés, je n'ai peur de pas grand chose même si je suis perdue en plein milieu de nulle part. Quelle est l'espèce de Malbec ? demanda-t-elle avec une curiosité évidente.

Hochant la tête une nouvelle fois dans la discussion pour appuyer les dires de Nate au sujet des scientifiques, Dhyana se starta sur le sujet. Espérons pour Nate qu'il savait ce qu'il faisait.

- Oh oui ! Surtout qu'il y a plusieurs types de scientifiques ! Moi par exemple, je me spécialise dans l'étude des espèces ainsi que leur reproduction. Et leur nourriture puisque je m'en occupe pour la pension. Je commence aussi à faire quelques recherches de capsule technique mais ce n'est rien comparé à Minami. Elle, elle ne vit que pour ça. Elle ferait des études d'attaques à répétition si elle en avait le budget je crois bien. Et elle adore bricoler. Son laboratoire est immense avec tous ses projets qui sont posés autant sur les tables que sur les étagères ou à même le sol. D'un autre côté, tu as aussi les scientifiques qui eux sont plus en ligne, tapota-t-elle son SIS avant de se remettre au travail. Mon père fait partie de ceux qui développent le réseau et font en sorte que tout fonctionne. Je ne comprends absolument pas comment il fait mais lui ne comprend pas plus comment il faut prendre soin d'un œuf pour le maintenir à la température et au confort parfait pour que le petit être à l'intérieur puisse se développer pleinement et soit la meilleure version de lui-même à sa naissance.

Reprenant son souffle, Dhyana allait visiblement continuer quand elle fronça un peu des sourcils. Avait-elle bien entendu ?

- Oh tu es ranger ? Tu arrives à gérer tout ça, désigna-t-elle la terre autour d'eux d'un large mouvement de bras, avec tes obligations de ranger ? Éléanore avait l'air de dire que c'était tout un travail de protection des gens...Lucian est toujours ou presque par monts et par vaux aussi à aider à protéger les scientifiques qui l'engagent pour leurs recherches. Il n'est pas souvent à la maison. Le travail de ranger serait donc principalement  concentré là-dessus ?[/b]
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyMer 17 Fév - 21:17

B.M. Le Ranger écoute Dhyana parler de la Ranger Libman, expliquant qu’elle l’a connu sous divers noms. Une tangente similaire chez la Ranger Libman que Nate avait rencontré à deux reprises, une première fois lors de la mission à Medgate, la seconde dans la jungle - un cauchemar pour les mannequins - et elle avait utilisé deux alias différents. «Oh, maintenant que t’en parle, c’est vrai que ma Ranger Libman s’est fait connaître sur deux alias différents. Dominique et Clémentine. » répond-t-il en se grattant le menton. «C’est vrai que c’pas monnaie courante de changer d’alias. Elle a peut-être quelque chose à cacher. » dit-il en haussant les épaules puis en s’attelant à la tâche qu’ils ont à effectuer.

Ceci dit, la conversation passe au canard et son espèce. Le Ranger hausse les sourcils à plusieurs reprises en apprenant que l’espèce est en danger, en Asie, et donc, très rare. Son sourcil atteint de nouvelles hauteurs lorsque la Scientifique mentionne que la viande de Canarticho, c’est de la bombe! Autant Nate est surpris, autant ça fait du sens. Un Pokémon qui vient avec ses propres aromates et son propre accompagnement sous la forme d’un poireau, c’est certainement un Pokémon culinaire intéressant! «Eh bah, je pensais pas qu’ils étaient si rares! Au moins, on fait nos efforts pour le garder en santé ici, tu feras signe si jamais vous en avez d’besoin. Quoique mon père serait bien triste de le voir aller. » explique le Ranger qui n’a jamais utilisé le Pokémon en combat, ni même en entraînement. «Mais P’pa m’a dit qu’il venait d’Asie, d’une fille au nom étrange. Quelque chose comme Flocon. Ou Givre? Peut-être Avalanche? Un truc dans l’genre. Peut-être que tu la connais? » demande-t-il, se doutant que le monde ne peut quand même pas être si petit que ça.

La proposition suivante de la Scientifique est alléchante :  rendre son sac encore plus utile. Un peu bête avec la technologie, ce n’est pas Nate qui refuserait de l’aide quant à l’organisation de ses choses. «Une autre chose à voir quand j’aurai le temps de passer vérifier les sols volcaniques alors!» répond-t-il avec enthousiasme, les mains toujours à retirer les grappes en trop et tailler le peu de branches qui dépassent. Heureusement d’ailleurs qu’il n’y a pas trop de feuilles ni de branches à retirer, le travail avançant à une excellente cadence. Du moins, à une cadence surprenante pour une nouvelle, mais une cadence qui ne verrait pas le patriarche débarquer en gueulant. Hochant la tête alors que Dhyana explique le principe des ses gadgets, il se fascine d’avoir eu la chance de tomber sur l’appareil SIS qu’il utilise désormais, paix à l’âme de son ancien prédécesseur. «Faut être bien équipée pour faire votre boulot, après tout!» dit-il, parlant bien entendu d’équipement lorsqu’il parle d’être bien équipé.

La nouvelle question de Dhyana lui fait lever (encore) un sourcil. Mais c’est quoi, un Chenipan? «Ah, les Chenipottes, c’est le premier Pokémon de bien des gens, mais c’est aussi un petit Pokémon insecte et poison qui, laissé à lui-même, peut te réduire à néant une récolte. De là notre vieux Grahyèna et ses Crocs Feux. » explique-t-il. «Mais ils sont plus souvent dans les arbres fruitiers plus qu’ici, je doute qu’on en croise, surtout avec les rosiers qui les détournent.» explique-t-il, prenant un cinq secondes de pause le temps de s’essuyer le front.

Encore des avancées technologiques. Définitivement, les deux demoiselles qui s’occupent de l’île de Crystal sont au-dessus de leur époque, avec tous ces bidules pour leur rendre la vie facile. Sauf qu’une bonne organisation fait une bonne différence, autant dans les vergers que dans les pensions. Puis, on parle de biodynamie, un concept que la scientifique semble comprendre d’un coup, sans poser trop de question, à parler de son starter, la grosse boule bleue qui la suit partout, toujours proche. Elle termine en demandant de quelle espèce est Malbec. Nate prend une bonne trentaine de secondes avant de répondre, cherchant l’espèce de son Pokémon qu’il a toujours appelé par son nom. «Ah, c’t’un Magmar. J’pense que c’t’asiatique, d’ailleurs. Un Pokémon feu, fin bref, il a littéralement du magma qui lui coule dans les veines, donc ouais, un Magmar en fait. » dit-il, un peu décousu.

Puis, déversement d’information de la part de la scientifique. Nate doit même se faire arrêter le sécateur pour réussir à tout absorber ce que dit la Scientiffique, sur sa spécialisation, celle de Minami, celle de son père, celle des scientifiques en général. Il y a donc un scientifique pour chaque truc, dans le monde. «Et moi, j’comprend rien à tout ça ah ah ah!» dit-il, à la fin du monologue. «J’pourrais p’tet être scientifique des baies, qui sait! ah ah ah!» ajoute-t-il, toujours en rigolant.

Puis, elle met le doigt sur le bobo.

«Ah, c’pas facile, combiner les deux. Ça ne fait pas encore un an, mais je tente de passer pour donner un coup de main. Mais mes frères sont là, donc mon père n'est pas tout seul à tout faire. J’leur envoie aussi des Pokémons pour aider. Et des nouvelles baies que je trouve dans mes voyages. Avec tout ça, on a quand même augmenté notre productivité rapidement. Ça me manque, les journées dans les vignes, mais là, les journées dans les contrées sauvages me manquent aussi. Pas facile de gérer son temps. » répond-t-il avec un sourire gêné. «Et les responsabilités de Ranger, ça consomme un temps fou! Mais j’ai eu la chance de rencontrer pleins de gens et de Pokémons. J’aurais pas cru, quand j’ai reçu Malbec.» explique-t-il.

Le Ranger se retourne, regarde la pente. «Bon, on a dépassé la moitié, ça va rapidement !» dit-il, bien heureux de leur vitesse de croisière.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyDim 21 Fév - 14:33

Haussant les épaules dans un premier temps pour répondre sans mot la remarque du ranger, Dhyana devait bien se dire qu'elle trouvait aussi cela étrange de changer de nom et donc d'identité comme de chemise. N'était-ce pas désagréable et mêlant ? Les gens autour de la ranger Libman devaient avoir un mal fou à savoir s'il s'agissait d'elle ou non quand ils devaient entendre quelque chose à son sujet.

- Quand on en a parlé, la discussion a émis que ce soit pour sa propre sécurité car il y aurait des risques. Elle n'a pas démenti si ma mémoire est encore bonne.

Hochant deux trois fois la tête pour commenter la rareté des canarticho, Dhyana salua les efforts de Nate et de sa famille avec un franc sourire. Elle espérait pour eux que le canarticho ici n'était pas une diva en tout cas. Voilà qui aurait rendu comique et bien plus difficile son acclimatation à l'exploitation !

- J'en prendrais note si nous avons besoin de varier le potentiel génétique de la race. Que ton père se rassure cependant : si nous vous demandions un prêt, il ne serait absent qu'un à trois mois. C'est très rare que nous n'obtenions pas de petits dans un tel délai. Et comme nous faisons attention au patrimoine des races que nous élevons : nous ne nous permettons pas trop de reproductions proches donc...Enfin, il ne resterait pas très longtemps à la pension quoi, avoua-t-elle tranquillement. Je ne connais personne qui porte ce type de nom. C'est même assez rare si elle était d'origine asiatique de se nommer ainsi. Nos prénoms sont généralement plus...traditionnels.

Écoutant dans un silence bien plus religieux que ceux précédents les explications sur le pokemon dont parlait Nate avec la discussion sur les chenilles, Dhyana trouva fascinant que deux pokemons semblent avoir évolués similairement entre l'Asie et l'Amérique du Nord. Est-ce que cela avait fait de même avec l'Europe et l'Amérique du Sud ? Elle pourrait bien vérifier un de ces jours !

- Il a l'air de beaucoup ressembler à un chenipan en tout cas ! Cette espèce est une petite chenille verte et beige qui est de type inspecte seulement. Il évolue très vite et est assez facile à dresser en général. Il devient un magnifique papillon nommé Papilusion. Si je sors le mien cependant : interdiction de lui dire qu'il est beau, mignon et autres qualificatifs de ce type. Va savoir pourquoi : Nak'rul les déteste.

Un magmar ? Nate avait un magmar ?! S'arrêtant un instant de travail devant tant de stupéfaction, Dhyana se tourna vers lui avec la bouche formant un "oh" de surprise presque parfait. Ses yeux agrandis de surprise venaient parapher son tableau d'étonnement.

- Tu as un magmar ?! Mais c'est genre...super rare !!! Tu veux bien que je le rencontre ? S'il te plait ! S'il te plait !

Il fallut quelques instants à la demoiselle pour revenir de sa surprise et se remettre au travail. Le sourire de Dhyana se teinta d'amusement. Un scientifique des baies ? Pourquoi pas ! S'il savait que c'est ainsi que de nombreux scientifiques avaient démarré leur métier, Nate se méfierait-il un peu plus de cette envie de recherches et de connaissances que beaucoup d'êtres humains ressentaient ou vivaient naturellement sans même s'en rendre compte ?

- Est-ce que tu as déjà fait des expériences avec des baies ? Est-ce que tu as déjà compilé tes données reçues pour en tirer des informations ? Est-ce que tu as une bonne connaissance de ce milieu ? Si tu réponds oui à ces questions : tu es déjà un scientifique. Félicitations ! dit-elle avec amusement mais sans ton moqueur. On peut être un scientifique amateur sans aucun souci.

Hochant doucement la tête, la jeune femme comprenait très bien ce que le ranger voulait dire. Avoir quitté le nid familial avait été toute une épreuve. Heureusement, elle ne l'avait pas fait seule et Minami avait été là pour la soutenir tout comme Tyraël et Big ben. Les premières nuits avaient été difficiles pour une fille de la ville comme elle. Et maintenant...Elle était tellement habituée à vivre dans un environnement un peu plus sauvage que sa ville natale avec la pension qu'elle trouvait ça trop calme quand elle retournait en ville.

- Je vois ce que tu veux dire. Notre petite vie était bien plus tranquille avant de se mettre à arpenter les routes, n'est-ce pas ? Vous avez tant de travaux que ça à faire en Amérique comme ranger ? Génial si on avance bien ! Et ça passe bien plus vite en discutant.

Continaunt de travailler à un bon rythme en discutant, Dhyana se dit qu'elle n'allait vraiment pas regretté d'être venue en Amérique du Nord pour ce stage...
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyLun 22 Fév - 14:39

B.M. Les explications apportées par Dhyana ont autant de sens que la Ranger Libman en fait : c’est-à-dire très peu. Malgré que si elle vient du même endroit que Derek, un autre dresseur que le Ranger a eu la chance de rencontrer, peut-être que oui, vaut-elle mieux qu’elle change de nom régulièrement. Mais en gardant le même nom de famille comme dénominateur commun, c’est un peu contre-productif. Sauf que ça doit fonctionner, comme la femme à la plus grande armée est toujours en vie, aux dernières nouvelles. Peut-être que Nate pourrait également changer de nom lorsqu’il est en mission. Si ça fonctionne pour Silence, ça pourrait bien fonctionner pour lui. Quoique sa première idée, Bouteille, n’est pas géniale. Un concept à élaborer...Red Hyena vs Green Bottle? Naaaaah.

Quant à la fonction reproductrice de Canaiolo, Dhyana dit qu’elle en prend note. Bon, en la voyant gribouiller et enfoncer des touches sur son appareil SIS Minamiesque, c’est une note parmi tant d’autres. Ainsi donc, le Canarticho pourrait avoir le droit à des vacances pendant un à trois mois? Ça pourrait même être une excellente récompense pour un Pokémon utilisé à toutes les sauces (pas culinairement parlant). Qui ne rêverait pas d’un temps de repos sur une île volcanique sur la côte asiatique, à se faire dorloter au soleil et n’avoir qu’un seul objectif : s’accoupler. «Ouais, je pense que ça serait faisable, peut-être pendant l’embouteillage, comme ce n’est pas sa période de rush.» répond Nate, pensif. Puis, Dhyana ajoute qu’elle ne connaît pas l’ancienne propriétaire de Canaiolo. En même temps, c’est un peu normal, personne ne connaît tous les dresseurs de son coin de pays. (Sauf peut-être Inuk, qui a rencontré tous les dresseurs actifs d’Amérique du Nord, mais ça, c’est une autre histoire)

«Ah ouais, traditionnel? Je suppose. En fait, je connais très peu d’asiatique. Mon mentor, qui vient de là, y va sous le pseudonyme de Silence. Après, les autres sont Kusanagui Ishida, ça, c’est typique, c’est sûr. Dhyana, c’est asiatique? Ça sonne drôlement comme Diane ou Diana en plus! C’est fou comme tout semble si loin et si près à la fois.» dit-il, omettant que le nom de famille de la stagiaire sonne parfaitement asiatique. Avec les échanges commerciaux, les habitudes linguistiques voyagent aussi!

La discussion dévie sur les chenilles, ces sales traîtres qui tentent de détruire les plantations. Mais il semble que les chenipans de Dhyana ont un point en commun avec les Chenipottes de Nate: ils évoluent rapidement. Mais il y a une différence majeure entre les deux, outre la couleur. «Ah ouais, nous, les Chenipottes, ils ont deux branches d’évolution à leur étape de cocon! » lance-t-il avant d’ajouter. «Nacroule? Eh bah! Ouais, tu pourrais le laisser se balader ici, ça peut pas nuire, une Papilusion dans les champs! C’est une espèce que j’ai déjà vu en mission, avec l’autre Libman d’ailleurs. Disons qu’on a utilisé les sécrétions sur des enfants. Drôle d’histoire.» dit-il, un sourire gêné sur le visage.

La Scientifique semble plutôt surprise que Nate possède un Magmar. Ou plutôt, que son starter soit un Magmar, comme Malbec n’est pas du genre à accepter un concept de possession. Le Pokémon feu est considéré comme rare? C’est vrai que le Ranger n’a pas croisé beaucoup de Magmar, mais il considérait que c’était majoritairement parce qu’il n’allait pas en Asie. En même temps. une chance que l’espèce ne pullule pas dans l’état sauvage : les baies sauvages - et la flore en général - n'existeraient sûrement plus. «Eh bah, je savais pas qu’il était aussi rare, mais ouais, je peux bien le sortir de sa Pokéball, le pauvre. » répond l’agriculteur tout en fouillant dans ses poches pour les quelques Pokéballs qu’il a emmené avec lui pour la journée. Jamais sans mon Malbec! Il libère donc le Pokémon de chabon-vivant.

Ce dernier prend quelques secondes pour analyser ce qui se passe autour de lui. La jeune scientifique et son Pokémon eau le font réagir aussitôt, Il place sa patte droite, paume ouverte vers le ciel, rapidement arrêté par Nate. «Pas besoin de Zénith mon gars, c’pas un combat Pokémon» dit alors le dresseur, son Pokémon ayant reconnu les signes d’un combat Pokémon. Et qui dit Pokémon eau dit Zénith, question de le protéger un peu des attaques qui lui sont dévastatrices. «Bah, Malbec, c’est Dhyana juste là» dit-il en pointant la petite asiatique «et son pote Tyraël, juste là» ajoute-t-il en pointant le lapin. «Et ça, c’est Malbec, mon plus vieux compagnon » explique-t-il en pointant le Magmar. Ce dernier s’incline, comme un acteur sur une scène de théâtre en pleine ovation, avant de se redresser et inspecter une grappe.

La discussion dévie (encore) vers l'appellation scientifique des baies. L’expression semble faire rigoler Dhyana qui confirme que Nate en est presque un. Parce que oui, il peut cocher positivement à toutes les cases que lui énonce la scientifique. «Ah ouais, peut-être que je pourrais écrire sur les baies et leurs bienfaits. Mais bon, toi aussi, comme tu peux en apprendre des masses aujourd’hui!» lance-t-il en souriant. Pas que son intérêt pour les baies et la transmission du savoir ne l’intéresse pas, au contraire. Mais écrire? C’est un autre débat.

Alors que le travail avance bien (et que Malbec réchauffe la place), Dhyana pose une question bien plus philosophique qu’elle ne le pense au Ranger. «C’est incroyable, en fait. Je pensais pas que j’aurais autant à faire comme Ranger. Bon, ici, c’est simple, y’a la bulle. » explique-t-il en pointant au ciel la structure qui fait un effet de serre pour l’agriculture. «Mais dépasser Holika, c’est la nature sauvage. Et faut garder les routes et les endroits praticables pour les dresseurs de la Sunrise, pour qu’ils puissent compléter leur voyage et leur conquête des arènes. Et y’a souvent des problèmes ici et là, des patrouilles et pas mal de Dominant. On dirait qu’ils attendent que j’y sois pour se manifester!» explique-t-il, son sourire un peu moins franc. Après tout, affronter les versions gigantesque et nettement plus puissante des Pokémons réguliers, c’est pas de tout repos.

«Je suppose que comme Scientifique, en plus du boulot sur l’île, ça doit demander pas mal de voyage, non?» demande-t-il, s’intéressant également au métier qui aurait pu être le sien.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyJeu 25 Fév - 2:01

Surprise, Dhyana releva la tête soudainement et manqua de peu de s'écorcher avec le sécateur dans ses mains. Tyraël fit aussitôt des gros yeux comme s'il savait que cela allait finir par arriver mais Rakanishu l'empêcha d'approcher en posant une patte patiente sur son bras.

- Tu connais Kusanagui ?! Comment va-t-il ? Je n'ai pas eut de ses nouvelles depuis genre...une éternité au moins ! s'exclama-t-elle avant de se reprendre et de se remettre au travail comme si de rien n'était. Non, mon prénom n'est pas asiatique. Ma mère en est juste tombée amoureuse avant ma venue dans ce monde et elle avait promis que sa fille porterait ce nom. Ne voulant pas se parjurer...

Dhyana ne savait pas si cela était de même avec le prénom de son frère. Après tout, Lucian n'était pas plus asiatique comme origine. C'était donc peut-être le cas puisque c'était bien la maternelle Sheu-fuh qui avait sélectionné le prénom sans souffrir d'opposition de sa famille.

- Et toi ton prénom, c'est américain ? demanda-t-elle curieuse. Même nos pokemons ont une façon différente de se faire nommer. Enfin, pour ma part j'utilise des noms d'anciens êtres de légendes que j'ai put étudiés mais les tiens sonnent beaucoup plus musicaux si je me fie à Canaiolo.

Écoutant avec un silence tout religieux les informations que lui transmettait le ranger sur les familles des chenilles d'amérique du nord, Dhyana enregistrait clairement les informations dans son cerveau. Hochant la tête en souriant, Dhyana chercha la balle bicolore de son compagnon dans son sac puis le libéra. Naturellement, elle tendit le bras pour que le papillon géant puisse s'y poser.

- Bonjour Nak ! le salua-t-elle. Je te présente Nate. Il s'est dit que tu aimerais peut-être découvrir les vignes de sa famille. Tu peux aller explorer après avoir salué. Nous sommes en Amérique alors évite de trop t'éloigner ou...chercha-t-elle dans son sac pour trouver une petit écharpe au nom de la pension. Tiens, le monde aura plus de chance de te reconnaitre ainsi, la passa-t-elle autour du corps du papillon avec une main. Les sécrétions peuvent être utiles à plein de choses...Vous leur avez fabriqué un ballon ?

Battant du bout des doigts à l'annonce qu'elle allait pouvoir rencontré Malbec, Dhyana aurait volontiers danser sur place si elle n'avait pas dut travailler. Nak'rul était d'ailleurs passé sur sa tête pour qu'elle puisse se remettre au travail.

- Bonjour Malbec ! Enchantée de te rencontrer ! Oh que tu as l'air d'avoir un feu interne intense...! Ça se voit dans le lustre de ta peau et la chaleur que tu dégages. Tu es vraiment magnifique !

Tyraël et Rakanishu préférèrent saluer de loin alors que vu le soudain afflux de chaleur, en bon insecte qui la craint, Nak'rul s'envola pour survoler le groupe. Se demandant ce qu'était l'autre pokemon qui semblait plus habitué aux combats qu'aux mondanités, il l'invita d'un mouvement amical à les rejoindre.

- Ah oui, un article sur les baies pour le blogue pourrait être une excellente idée. Cela aiderait les gens à mieux comprendre les effets de chacune...Oh ! Tu crois que vous en auriez une de chaque à maturité pour que je puisse prendre de belles photos ?!

Réfléchissant déjà à comment elle pourrait le mettre en forme, la demoiselle laissa ainsi la discussion se poursuivre. Elle avait vu la bulle en arrivant et se demandait bien comment cela pouvait fonctionner. L'alimentation d'un tel système devait demander une contribution énergétique ou électrique immense pour tenir en place !

- Qu'est-ce que c'est qu'un dominant ? questionna-t-elle lorsque son camarade eut fini ses explications sur son travail. Et pourquoi donc cette remarque ? Je suis curieuse, sourit-elle tranquillement en se demandant si son frère aurait sut de quoi parler le jeune homme. Oui beaucoup vu le nombre de pokemons que l'on doit capturer pour prouver que l'on ait aptes à faire des recherches. Ensuite, c'est beaucoup de paperasses puisqu'il faut se faire un nom dans la profession pour progresser. Je ris à chaque fois que je pense au pauvre hère qui devra se charger de lire mes publications "scientifiques" puisque je fais en sorte que toutes celles-ci aient un but éducatif avec le blog plus que simplement parler de science. À quoi cela sert d'en parler si on ne fait pas en sorte que les gens soient capables de la comprendre ? Je la vulgarise donc si tu préfères. Ah mais tu ne connais peut-être pas mon blog ? Je peux t'envoyer le lien si tu veux ! proposa-t-elle avec entrain.
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyLun 22 Mar - 19:59

B.M. La scientifique semble sidérée lorsque Nate mentionne le nom de Kusanagui. Tout le monde se connaît, ou c’est simplement parce que le bel étalon mystérieux au manteau rouge fait cet effet-là sur toutes les femmes? Le gaillard au katana était-il connu internationalement? Pour avoir vu quelques parties de son corps à nu, Nate peut comprendre l’engouement! «Ah ouais, on s’est justement retrouvés dans les plaines arides de Deadly Borrow ensemble. Pour faire une histoire courte, on s’est retrouvé à se battre contre des dresseurs, il a perdu ses pantalons face à des flammes mais on s’en est finalement sorti indemne avec un verre au saloon. » résume-t-il avant d’ajouter «mais je l’ai recroisé par le suite dans une expédition dans la jungle, et depuis, bah, plus de nouvelles! J’espère qu’il va bien aussi!»

Dhyana explique plutôt son prénom, par la suite, et les origines de sa venue au monde. Elle passe tout de suite à l’attaque sous le propre prénom du Ranger. Bon, peu de gens outre que sa famille sur place connaisse le Ranger sous son vrai nom et pas sous le pseudonyme de Nate. «Ah, ouais, mon prénom. En fait, c’est compliqué, mais ouais, Nate, c’est de par ici, je suppose. En même temps, j’ai pas rencontré des masses d’individus, dans ma vie!» répond-t-il tout en travaillant. «Intéressant comme inspiration de noms pour tes Pokémons, ça reflète tes champs d'intérêts. Et les miens, ahem, c’est des noms de cépages » expliquent-t-ils, avant de se reprendre. «des types de raisins utilisés pour le faire du vin. Tu vois, le raisin, ici, c’est du Pinot Gris, ou Pinot Grigio, au choix» explique-t-il en tendant la grappe devant lui. «Et puis  bah, mes Pokémons, les références viennent d’un bouquin que m’a remis la première championne d’Amérique.» termine-t-il en passant sa main dans ses cheveux.

Puis vint le temps des présentations de Pokémon, un moment que Nate apprécie et appréhende à la fois. Les vignes qui les entourent sont robustes mais fragiles, et un choc de température, surtout vers le bas, pourrait leur être néfaste. C’est toutefois un Pokémon papillon qui sort de la Pokéball. «Ah non, on les a séquestrés. En fait, on les a capturés, comme ils volaient des Pokémons. Vachement utile, comme je disais. » répond-t-il, un peu gêné de la situation

Malbec fait son apparition par la suite, après quelques sautillements d’excitation de la part de la scientifique. Malbec, déjà rouge, ne peut pas vraiment rougir des compliments de la jeune asiatique et se contente de regarder le sol tout en le grattant du pied. Les Pokémons de Dhyana restent à distance et le Papillusion prend encore plus ses distances en s’envolant dans les champs. «Ah, j’ai sûrement quelques à maturité et je pourrai demander à Gian de t’envoyer celle qui manque, quand elles le seront! » répond-t-il aux demandes paparazzi de Dhyana.

«Oh simplement parce que j’ai l’impression de tomber sur plus de Dominants que mes confrères, quoique, en même temps, c’est pas toujours le sujet de discussion principal, disons.» répond-t-il aux multiples questions de la scientifique. «Mais les Dominants, c’est une version surpuissante d’un Pokémon sauvage. On comprend pas trop d’où ils viennent » explique-t-il, comme on attend toujours l’event en question, «mais ils sont assez dévastateurs. C’notre travail de s’en débarrasser, au final» explique-t-il, sans savoir qu’en une même journée, l’auteur expliquerait la même chose à Dhyana et à sa meilleure amie sur deux topics différents. «Avec plaisir pour le lien, j’suis content de pas être la hyène qui doit tout valider, mais ça me fera quelque chose à lire pendant les nuits dans la nature sauvage! » dit-il.

Au bout du rang, Nate regarde le travail effectué. «Ouais c’est bon, on a pas mal fini ici! On va aller faire un peu de bâtonnage, dans les chais, et inspecter les barriques, si ça te dit toujours. Peut-être qu'on ne pourra pas rentrer tous les Pokémons par contre!» explique le Ranger, prêt à aller dans le bâtiment plus grand encore que la maison familiale.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyJeu 25 Mar - 12:01

Écoutant bien volontiers les nouvelles du métis asiatique, Dhyana se dit que cela avait l'air d'aller pour lui. Tant mieux ! Il avait l'air d'être empesé sentimentalement lorsqu'il était parti d'Asie vu tout ce qu'il s'était passé. Elle rougit quelque peu à l'idée qu'il ait perdu ses pantalons et se dit que décidément...

- Il doit avoir de quoi avec le feu. Il s'est brûlé les deux mains avec la naissance de l'un de ses pokemons quand il était de passage en Asie.

Continuant de travailler alors que ses pokemons discutaient en arrière et que Tyraël faisait toujours de petits tas des feuilles au milieu de l'allée. La jeune femme sourit en entendant d'où venait les noms des compagnons de Nate. Du peu qu'elle connaissait le jeune homme, elle trouvait que c’était représentatif de sa passion évidente pour les baies et l'agriculture.

- Bien volontiers ! répondit-elle pour les baies. Cela permettra d'enseigner à un large public au travers le monde. Il y a des lecteurs de tout âge et continents qui lisent le blogue et me répondent régulièrement.

Les différences entre le métier de ranger et celui de scientifique semblaient énormes de ce que disait Nate sur son propre métier. Les dominants avaient l'air particulièrement désagréables et la jeune femme était contente de ne jamais en avoir croisé.

- Je demanderais à mon frère s'il en a déjà vu en Asie. Mais je ne crois pas que ce soit le cas, sinon il m'en aurait parlé...Ou du moins, j'aurais entendu parlé sur les réseaux SIS. Je suis très présente dessus et je n'ai jamais rien vu à ce sujet dans mon pays natal.

Souriante, Dhyana activa la fonction de navigation de son SIS afin d'aller chercher le lien de son travail et l'envoyer à Nate. Du moins, elle se préparait à le faire quand elle réalisa avec un petit rire que...

- Je n'ai pas ton contact SIS personnel pour t'envoyer le lien....Tu me le donnes s'il te plait ?

Une fois reçu, ce serait très rapide qu'elle puisse l'envoyer au ranger. Elle espérait qu'il aimerait la lecture des quelques articles qui composaient son moyen de communiquer avec le grand public. Quelque part, elle se sentait un peu nerveuse. Pour une fois, elle était certaine de connaitre son futur lecteur contrairement à ceux qui se présentaient habituellement anonymement sur son blog.

- Du bâtonnage ? Qu'est-ce que c'est ? Toujours partante ! J'ai même hâte d'en découvrir plus ! Vous avez entendu les amis ? demanda-t-elle en se retournant pour interrompre involontairement la discussion en cours entre les pokemons avec Tyraël qui demandait justement l'avis de Malbec sur les dominants. Après tout, cela avait beau être le ranger qui disait qui les affrontait mais en réalité, c'était ses pokemons n'est-ce pas ?

Dhyana laissa ses pokemons terminer avant de rentrer ceux autre que son starter lui-même. Et Nak'rul vu que lui avait eut l'autorisation de s'amuser et qu'il pouvait rester dans les vignes jusqu'au soir.
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyJeu 25 Mar - 13:54

B.M. La Scientifique révèle quelque chose que Nate ignore. Elle a sûrement des contacts avec Kusanagui pour savoir qu’il a été attaqué à grand coup de cocktail (molotov) pour en perdre ainsi ses pantalons. Elle révèle aussi qu’il s’était brûlé les deux mains face à un Pokémon, en Asie. Et bah, une chance que son Colhomard a détruit sa Pokéball pour venir à sa rescousse, parce que le feu s’est propagé vers le bas, et dans cette zone là, y’a pas que les orteils qui dépassent. Fin bref, une histoire qui s’est finie juste à temps dans le désert. «Ah, ouais, y’avait du feu à ce moment-là… Il t’en a parlé? Il a été sauvé par son Pokémon eau, heureusement, comme ses Pokéballs, en fait, sûrement les nôtres mais j’étais trop occupé, ne fonctionnaient plus.» explique Nate, tentant de résumer en si peu.

Ainsi donc, la jeune scientifique est une sommité dans son art, étant suivie à travers le monde et entretenant des correspondances sur ses sujets d’études. Avec un large éventail, encore plus de followers, encore plus de revenus scientifiques, peut-être? C’est un peu comme Instagram, mais scientifique, son truc? Instascience, là où on expose les dessous de la science? Définitivement, à temps perdu, Nate prendra le temps de scroller tout ça. Mais bon, pas maintenant, parce que si son père le coince sur un appareil électronique, ça va barder.

De son côté, Dhyana n’a jamais entendu parler de Dominant, ni n’en a vu! Pourtant, le Ranger croyait que c’est commun, d’en rencontrer, au nombre de Pokémons Dominants qu’il a traqués. Ou peut-être que la scientifique ne s’interpelle pas lorsqu’elle croise d’imposantes traces au sol. Ou bien elle n’a pas de samouraï qui l’attend sur un coin, suite à des rumeurs, pour partir dans une folle aventure. Elle va tout de même en parler à son frère, en Asie. «J’te souhaite pas d’en croiser un! Fait signe aux Rangers, d’ailleurs, si jamais tu en croises un. Pas que je ne pense pas que tu sois pas capable, sauf qu’en ayant l’opportunité de se battre de temps à autres contre ces Dominants, je suppose que ça nous donne un petit avantage!» explique-t-il avant que le sujet passe à un autre appel.

«Ah ouais, 2206, ahem, Nate De Luca» mentionne-t-il en donnant ses coordonnées lorsqu’elles sont demandées par la Scientifique. «J’y jetterai un regard à temps perdu, c’est certain! Y’a des temps morts, quand même, quand j’suis sur la route. À force de relire le même livre, ça va faire changement!» dit-il alors qu’il sent son SIS vibrer dans sa poche. Une opportunité intéressante pour le Ranger dont les connaissances sur les Pokémons se limitent au peu de contact qu’il a eu avec certains d’entre eux. N’ayant pas été initié à un très jeune âge, il se retrouve souvent à la dérive. Heureusement qu’il a le SIS, et maintenant, des accès pour des articles fait par des scientifiques!

Le groupe prend ensuite la route vers le chai, ce grand bâtiment blanc à la température contrôlée. Dhyana rappelle certains de ses Pokémons, tout comme Nate rappelle Malbec après sa conversation avec le lapin bleu qui ne semble pas retourner à sa Pokéball. «Il reste toujours hors de sa Pokéball, Tyraël?» demande Nate juste avant d’arriver au chai, un peu surpris. Ses Pokémons sont plus régulièrement dans leurs Pokéballs qu’autre chose, les laissant récupérer entre les batailles contre des Pokémons sauvages.

Le duo arrive dans le chai, avec tous les efforts requis pour y produire du vin...et de l’odeur intense, un mixte de macération, d’alcool fort et un soupçon de pomme verte bien croquante. Dans l’entrée, il y a des tables (actuellement entassées au mur de gauche) et une immense baignoire en bois. De chaque côté, il y a d'énormes blocs de béton beiges, sur pied, avec de petites trappes de métal, centrées à quelques centimètres du bas de la cuve. Le tout est sur de la terre battue et des échelles en acier inoxydable sont répandues un peu partout pour monter au sommet des cuves de béton. Le Ranger prend une grande inspiration, s’inspirant des effluves oniriques de transformation naturelle de la vinification. «C’est ici qu’on transforme le tout, en fait. Plutôt simple, ce sont des cuves en béton dont l’intérieur est recouvert d’epoxy. Normalement, c’est nous qui les nettoyions, quand on était jeune...et à ta hauteur, disons. Maintenant, ce sont les enfants du voisinage qui viennent nous aider.» explique le Ranger, avant d’ajouter rapidement «Mais on a pas de nettoyage à faire. T’inquiète pas, je t’enverrai pas seule dans la cuve ah ah ah!» dit-il en riant, un rire franc et sans sous-entendu. «Donc, bâtonnage, tu connais le système d’élevage sur lie?» demande-t-il.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptySam 27 Mar - 2:07

Parlé de ? Du fait que son pantalon avait pris feu ? D'autre chose ? Dhyana n'était pas certaine de ce que voulait dire Nate. Enfin, elle avait bien compris qu'il parlait mais l'autre évènement...N'était-ce pas lui qui venait d'en parler il y a quelques instants ?

- Euh...non, il ne m'en a pas parlé. C'est toi qui vient de me faire que son pantalon a pris feu. Vos pokeballs ne fonctionnaient plus ? Comment ça ? Elles sont de quelle marque tes pokeballs ? Si ce sont des rikka, je connais quelqu'un qui pourra les examiner pour savoir ce qu’il s'est passé.

Elle n'aurait qu'à en envoyer une à Minami pour que celle-ci la transfère à l'usine familiale. Il y aurait bien là-bas un technicien qui pourrait la vérifier et voir s'il restait quelque chose de cet évènement, non ?

Elle hocha la tête aux paroles de Nate sur les dominants pour montrer qu'elle avait bien compris. Ne pas le combattre si sa route en croisait un mais plutôt fuir et appeler les rangers à la rescousse. C'était leur métier de risquer leur vie afin que les routes soient sûres. La jeune femme se serait mal vu de leur voler ce titre en se battant contre l'un de ses monstres plus coriaces que la moyenne apparemment32. Non non, Tyraël l’assommerait bien avant et l'éloignerait de force de la zone si elle tentait une telle manœuvre.

Notant le SIS de Nate, la scientifique s'étonna de la remarque de celui-ci. Il lisait et relisait vraiment le même livre tout le temps ?! Sa surprise avait dut s'afficher un instant sur son visage.

- Comment fais-tu pour ne lire que le même livre ? Tu n'as pas mis de bibliothèque sur ton SIS ? Il me semblait qu'elle venait comme de base comme application quand on achète son SIS...Par curiosité : c'était quoi ton livre ?

La question suivante ne la surprit guère. Toutes les nouvelles personnes dont elle faisait la rencontre lui posait cette même question à un moment ou à un autre. Il faut dire que la moyenne des gens ne laissaient pas leurs pokemons sortis ainsi. Mais cette même majorité n'avaient jamais rencontré ni côtoyé Tyraël non plus...

- Aussi souvent que faire se peut. Il n'accepte de rentrer dans sa balle de transport que s'il s'agit d'un cas de vie ou de mort. Et encore, il n'y restera que le strict minimum de temps. Il n'aime pas être dedans et a passé plus de temps de sa vie au dehors que piégé dans sa balle. Je le comprends : tu t'imagines l'ennui enfermé dans une balle sans voir le monde extérieur, entendre ou sentir autour de toi à longueur de temps ?

Arrivé au chai, Dhyana se tint un peu plus silencieuse afin de pouvoir observer à loisir la zone tout en écoutant les informations que lui donnait Nate. Elle sourit en pensant qu'une petite taille : cela pouvait avoir du bon ! Elle pouvait se glisser à des endroits inaccessibles pour d'autres, avait besoin de moins de place pour dormir et avait besoin de moins de tissu pour se fabriquer des vêtements. Bon, il y avait des désavantages aussi mais elle y était habituée depuis tellement d'années qu'elle n'y faisait plus attention.

- Je te dirais que je ne sais même pas ce qu,est une lie...Donc je t'écoute et je suis prête à prendre des notes ! s'exclama-t-elle avec bonne humeur pour montrer qu'elle était prête à en apprendre plus.
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyMer 31 Mar - 17:14

B.M. Ah, c’est donc Nate qui en avait parlé? Pas Kusanagui? En même temps, il doit être plutôt rare que le dresseur taciturne parle de la fois qu’il a perdu ses culottes. Un sujet de conversation plutôt loufoque qui ressemble plus à une débandade alcoolisée qu’un combat contre un fou furieux au cocktail molotov. Ceci dit, la scientifique saute tout de suite aux questions de Pokéball, parlant de marques de Pokéballs et ainsi de suite. Y'a t-il des marques de Pokéballs? Nate connaît les Poké et les Super, mais pas les Rikka. «Ah, j’les ai toutes prises au Centre Commercial ou dans le kit de départ de dresseur qu’on m’a livré, j’pourrais pas dire. Mais Kusanagui avait l’air de dire que c’était une machine qui bloquait les Pokéballs, et pas les balles qui étaient bloquées. » tente d’expliquer le Ranger, une situation plutôt complexe quand on y pense.

La scientifique lui lance un regard surpris lorsqu’il mentionne ne travailler qu’avec un livre. Et bah, pourquoi pas, si ce dernier a toute l’information nécessaire? En même temps, ça ne ferait pas de tort d’agrandir ses horizons. La scientifique parle donc de livre sur le SIS, selon une application de base. Mais lire d’un seul oeil, ça ne doit pas être terrible pour la vision à long terme. «Ah, ouais, mais bon, mon SIS, il est pas parfait pour lire. Et puis, c’est nettement plus maniable qu'un livre. C’est la bible des vins, le nom. C’est vieux, vraiment vieux en plus!» explique-t-il.

La question au sujet de Tyraël devient presque plus philosophique qu’autre chose avec la réplique de Dhyana. Rester enfermé dans sa Pokéball? En même temps, qui sait ce qui se passe avec les Pokémons, une fois dans la Pokéball? Et c’est un peu hypocrite alors qu’ils possèdent chacun plusieurs Pokémons qui restent la majorité du temps dans le balle respective. «En même temps, Tyraël semble être le premier Pokémon que je rencontre qui se plaint d’être dans sa Pokéball. J’ai toujours cru qu’ils étaient soit hyper-confo ou bien simplement en état de stase, une fois dans leurs Pokéballs. Comme les vignes en hiver, au final, en période de dormance. » explique-t-il.

Puis, une fois au chai, la théorie peut recommencer.  «La lie, en fait, c’est une pellicule formée d’organismes microscopiques qui mange les levures utilisées pour faire fermenter le jus. C’est donc un procédé naturel. Ici, on fait une macération classique avec le Pinot, on ne fait que le presser, et il n’y a pas de lie. Mais j’ai une cuvée d’un autre cépage, là-bas, sur lequel on va laisser la lie en action. » dit-il, tout en invitant la scientifique à monter sur le sommet des cuves. «Le bâtonnage, ou le remuage, c’est qu'on va remuer la matière dans le vin, question de le laisser encore plus en contact avec son contenu, c’est-à-dire la peau et les pépins qui sont dans le bassin. C’est plutôt simple! Tu prends ce bâton..» explique-t-il en prenant une pagaie très longue «et tu envoies ce qui flotte vers le fond. Le gaz carbonique va finir par le monter, mais on peut accentuer, de cette façon, l’apport de la peau et des pépins dans le produit final. » termine-t-il en prenant sa propre pagaie. Sur chacune des cuves, une porte en acier inoxydable est prête à être ouverte et laisser passer le long bâton.

«Hésite pas à pousser ça dans l’fond!» dit-il en commençant de son côté, les effluves alcoolisées montant à la surface et emplissant le chai d’odeur de fermentation, de pommes vertes et d’une touche saline.
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Dhyana Sheu-fuh
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptyJeu 1 Avr - 18:54

Une machine qui bloquait l'utilisation des pokeballs ? Dhyana était plus qu'intrigué et au travers de sa prise de note, elle rédigea un rapidement message pour sa meilleure amie.

Dhyana #7007 à Minami #0101 a écrit:
Salut Minami ! Je suis en Amérique du nord tel que je t'en avais parlé et on vient juste de m'apprendre qu'ici, des gens auraient déjà rencontré un souci avec l'utilisation de pokéballs. Figure toi que la famille qui m’accueille en stage, enfin un des membres, aurait déjà eut maille à faire avec une machine qui empêchait l'utilisation des sphères de transport ! Est-ce que tu savais que cela pouvait exister ? Prends soin de toi et à bientôt ! Dhyana

- C'est vraiment bizarre comme situation. Vous avez dut paniquer, non ? Je n'imagine pas ce que je pourrais faire sans mes pokemons...M'enfuir très certainement ?

Observant un peu plus Nate, Dhyana se dit qu'En effet, le jeune homme n'avait pas l'air d'avoir de tablette SIS comme elle. Cela devait être plus difficile d'utiliser certaines fonctions du SIS ainsi assurément. Plus elle rencontrait de dresseurs de l'extérieur et plus la jeune femme se rendait compte que le double SIS comme elle-même était rare. Outre le prix des objets, les siens étaient personnalisés par Minami et Dhyana se rendait compte de la chance qu'elle avait d'avoir la technicienne dans sa vie.

- Je pourrais demander à Minami si elle n'a pas un vieux SIS de tablette si tu le souhaites. Il ne sera pas rapide comme ceux qui sont à jour, désigna-t-elle son poignet, mais des fois ça peut être utile. Elle recycle les pièces des vieux SIS en général donc elle ne dira certainement pas non à t'en monter un avec je pense.

Dhyana sourit aux remarques de Nate sur la confortabilité des pokeballs. Elle savait que toutes n'étaient pas égales à ce sujet principalement parce qu'elle avait eut un cours et dut faire tout un exposé sur le sujet durant ses études. Le best était une hyper ball suivie par la super ball et ensuite la pokeball standard.

- C'est confortable mais ce n'est pas parfait. Chaque amélioration d'ailleurs de la pokeball est plus confortable que la version précédente. De ce que j'en sais et je ne suis pas une experte : la balle mettrait leur corps en stase tandis que leur esprit a l'impression d'être dans une reproduction de leur lieu de vie le plus adapté possible. C'est pour ça que les balles plus chères sont plus confortables : elles bénéficient de meilleurs trucs pour adapter le lieu.

Dhyana écouta avec toujours autant d'attention les explications au chai. Elle ignorait totalement qu’il y avait plusieurs méthodes de faire et bien qu'elle ne compta pas ouvrir de section vinicole sur l'île, elle était curieuse d'en savoir plus.

- Quelles levures utilisez-vous pour faire fermenter le jus de raisin ? Est-ce que ce sont les mêmes que l'on utilise pour le pain par exemple ? Je suppose que le goût entre le pinot dont tu parles et le futur vin dans les cuves là sera différent. Mais en quoi cela sera-t-il différent ? Le goût sera plus fort ici ?

Prenant la pagaie presque aussi grande qu'elle après avoir écouté les informations sur le remuage, Dhyana se dirigea vers sa propre cuve à traiter pour grimper à l'échelle. En forçant un peu, elle ouvrit la porte qui fermait la cuve. Elle commença à tenter d'envoyer au fond les résidus qui restaient en surface et se surprit à trouver cela plus difficile que ça en avait l'air.

- Est-ce que l'on peut devenir saoul juste à sentir les odeurs puissantes qu'il y a ici ? demanda-t-elle par curiosité et amusement de savoir si cela était déjà arrivé.
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Nate De Luca
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MessageSujet: Re: Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit   Chapitre 34 - Winemaking, a passionfruit EmptySam 10 Avr - 14:40

B.M. L’heure semble grave. Dhyana semble en pleine rédaction furieuse alors que ses doigts tapotent son écran à toute vitesse. Pourtant, la situation des Pokéballs s’était rapidement résorbée. Nate ne semble pas comprendre pourquoi la Scientifique en fait tout un plat. Après tout, Nate et Kusanagui s’en sont sorti indemne! Bon, pas les pantalons du spécialiste du katana, mais au final, outre quelques muscles étirés pour la femme qu’il avait affronté, plus de peur que de mal. «Ah bah c’était pas si pire hein, j’ai fait un peu de lutte avec la fille pendant que Gui se libérait de son ennemis. Rendu là, si on se fie trop à ses Pokémons, on perd certains réflexes naturels, j’ai l’impression. » répond Nate, ne faisant pas la comparaison physique entre lui et Dhyana. C’est vrai que la fragile scientifique serait peut-être un peu plus dans le trouble si ses Pokéballs se trouvaiaent à être bloquées.

Puis, Dhyana lui offre encore les services de sa collègue pour lui trouver un second SIS de seconde main. Mais pourtant, celui qu’il possède fonctionne plutôt bien, non? Ah, pour lire des blogs et autre chose. Bah, pourquoi pas. Avec les zones froides et tropicales qu’il s’en va couvrir suite à la journée de travail, ça ne pourrait pas lui faire de tort. Le problème, c’est que si Minami est en Asie, ça va prendre tout qu’un Amazon Prime pour lui livrer à temps. «Ah bah je dirais pas non» commence Nate. «Vous pourrez l’envoyer ici, je le récupérerai lorsque je repasserai à Woodmay. Plus simple que de tenter de trouver en Ranger en pleine région sauvage, quand on y pense.» ajoute-t-il.

Puis, Dhyan explique les théories sur l’intérieur d'une Pokéball. Elle semble plutôt certaine de ce qu’elle avance, que les Pokémons sont mis dans un état de stase et qu’on leur fait croire qu’ils sont dans une zone qu’il aimerait naturellement. Ainsi donc, Sauvignon serait certainement dans un champ de lavande alors que Malbec serait sûrement dans un spa de magma. Intéressant, comme théorie. Mais un peu difficile à prouver, comme Nate n’a jamais été dans une Pokéball. Et les humains ne semblent pas capturables, sinon, la dernière fois qu’il s’est échappé une Pokéball sur le pied, ça aurait mal fini. «Intéressant. J’me disais que les Pokéballs, surtout, ça semble altérer quelque chose dans la tête des Pokémons. Juste avant la capture, les sauvages, ils veulent ta peau, et en sortant, ils sont prêts à se battre pour toi.» explique-t-il. Plus efficace que le wololo de Age of Empire!

Puis, les deux dresseurs repassent en mode théorie, passant de la viticulture à la viniculture. Nate ne peut s’empêcher de rigoler lorsque la scientifique lui demande si c’est la même levure que le pain. «Tu sais, ce ne sont pas des levures si différentes. Tant qu’elles s’attaquent au sucre, c’est bon. Dans le cas d’ici, ce sont des levures naturelles. Elles sont dans la peau du raisin, mais aussi dans le bâtiment. C’est un écosystème, un chai. » répond le Ranger. «Quant au goût, ouais, ça va différé. Pas énormément, comme les raisins ont poussé dans un sol similaire. Les conditions météorologiques vont changer d’année en année, certes, mais la différence va surtout se voir dans le taux d’acidité et les arômes du produit. Une année plus chaude va apporter des notes de fruits tropicaux, comme des baies Nanab, ou bien de la pomme verte bien mûre, alors que les années plus froides vont apporter des notes de pomme verte acidulée, bien croquante, de baie nanab pas encore mûre.» continue-t-il, s’arrêtant par contre avant d’aller trop loin dans la théorie. Une chose à la fois. «Ah, et non, tu ne peux pas devenir saoule, comme ça en prendrait énormément pour se rendre dans le sang, mais respires en pas trop, sinon, tu vas avoir l’impression d’avoir trop bu avec le mal de bloc que ça va te donner!» explique-t-il en riant.

Le Ranger attrape deux verres sur une tablette pas trop loin, les rinçant rapidement, puis rejoint Dhyana au sommet de sa cuve. «Tu peux descendre, on pourra goûter c’t’année, une année plutôt froide, et l’an dernier. Les différences entre les deux produits sont subtils, il faut se concentrer pour capter les effluves différentes» dit-il, tout en remplissant un tout petit peu un premier verre à même la cuve via un petit robinet en plein centre.
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