Pour quitter la première île d’Indonésie, il vous faudra nécessairement traverser la mer qui couvre l’archipel. Pokémons marins ou aériens seront ici nécessaires, à moins que vous ne parveniez à trouver la carcasse d’une embarcation viable. Une fois lancé, c’est sans doute sur la large île centrale que vous débarquerez. Bordée de plages, elle semble au premier abord similaire à la précédente et riche en végétation mais très rapidement vous noterez une différence de taille : les arbres sont plus proches, lianes et ronces s’entassent sur votre route, rendant la surface quasiment impraticable. Bien heureusement en étudiant les environs vous vous rendrez compte qu’une autre voie s’offre à vous, celle des profonds et étroits canyons qui sillonnent l’ensemble de l’île sur des centaines de kilomètres.
Deux options peuvent ici vous permettre d’en atteindre le fond et tenter de progresser à travers l’impressionnant dédale. La première, rapide mais dangereuse, consiste à trouver l’un de ces canyons - ce qui ne devrait pas s’avérer trop complexe vu leur abondance - et de descendre le long de l’abrupte paroi. La seconde, plus longue mais moins risquée, impliquera de fouiller la forêt avec attention pour trouver l’un des quelques sentiers étriqués rejoignant le fond des crevasses.
Dans tous les cas, si vous survivez jusqu’ici, vous vous trouverez alors à nouveau sur la terre ferme, pas mal de mètres plus bas. Étonnamment la roche des longs murs irréguliers et souvent humides arbore des couleurs chatoyantes, naturellement teintée de longues trainées mélanges de bleus, verts et jaunes. Un mince et peu profond cours d’eau couvre parfois une partie du sol, provenant des quelques cascades trouvables ça et là jaillissant aux points ou les lentes rivières de la surface croisent les canyons.
Ce spectacle aurait des allures presque féériques si ce n’était pour l’occasionnel sentiment de claustrophobie dans les quelques passages entièrement souterrains ou simplement lorsque les murs se rapprochent un peu trop l’un de l’autre, rendant la progression plus complexe. Le reste de la traversée n’est évidemment pas non plus de tout repos, les Pokémons sauvages vivant dans divers trous creusés dans la paroi ou simplement au fond de ces crevasses ne manquant pas de défendre leur territoire ou de tenter de faire de vous leur diner. Si insectes et oiseaux seront sans doute des adversaires réguliers, vous aurez sans doute l’occasion d’apercevoir d’occasionnels troupeaux de moutons parvenant à escalader l’impressionnant mur de roche, tels d’étonnants acrobates.
Pokemons sauvages : [Niveau 27-32] Peu fréquent : Rare :