« Bienvenue à Deadly Borrow étranger, quelques milliers résidents à l'année, dont un bon quart six pieds sous terre... » Voici la pancarte qui vous accueillera avec, vous le remarquerez, chaleur et subtilité dans le petit bourg de Deadly Borrow. La pointe d'humour noir n’échappera d'ailleurs pas aux plus observateurs d'entre vous. Trêve de plaisanteries, vous l'aurez compris, cette ville perdue au cœur du désert aride du centre d'Amérique est d'un genre bien particulier. Son isolement en a fait un véritable microcosme, avec ses propres règles et coutumes tacites. À dire vrai, la ville aurait pu virer au repaire de criminels, à l'image de Yuuren, en Asie, si la population locale n'était pas rapidement intervenue, montant sa propre juridiction. Autant le formuler clairement, en arrivant à Deadly Borrow vous aurez l'impression d’atterrir en plein western du dix-neuvième siècle, bien que de nos jours, plus personne ne sache ce que c'est. Tout y est, du saloon au bureau du sherif, en passant par les ranchs et l'épicier. Et même des diligences ! Les étrangers sont d'ailleurs rarement bien accueillis, à moins d'être de solides gaillards, ou fin diplomates, il y a fort à parier qu'ils passent par la case « bizutage local »... À moins que le sherif ne mette fin aux festivités bien entendu.
De nombreuses fermes ou ranchs entourent la ville, produisant tant bien que mal nourriture et ressources, entre attaques de Pokémons sauvages et bandits. Un très célèbre élevage de Ponyta existe d'ailleurs dans ces vastes prairies, mais les prix hallucinants pratiqués, l'élevage de Pokémon étant encore peu courant et l'espèce très rare dans la région, ne vous laisse aucune chance d'en acquérir par ce biais. Deadly Borrow, sous ses allures rustiques, reste aussi bien équipée que les autres villes au niveau technologie, et la véritable (et surtout unique) « passerelle » donnant sur le reste du continent américain. Seul et unique pont entre les régions du Nord et du Sud. En vous plongeant dans le passé, elle représente aussi le futur... Et au fond, y vivre est plutôt sympathique entre un verre au saloon et deux fusillades avec des bandits de grands chemins.