Joan d'Ark

Née dans une petite maison d'Ark, un village au nord de l'Asie, construit dans les ruines de ce qui devait être une grande ville des siècles auparavant, Jo-Han Hazuki a passé les 15 premières années de sa vie à cultiver des pommes de terres et d'autres légumes tout aussi improbables. Vaguement scolarisée, suffisamment éduquée pour lire mais rarement assez curieuse pour le faire, elle développe néanmoins une large collections de bouquins dont les couvertures lui plaisent. Jusqu'à ses 15 ans, elle joue beaucoup avec les animaux inoffensifs et bizarres des environs, rarement avec les jeunes de son âge.

Une nuit de décembre elle est tirée de son sommeil par une voix qui semble venir de sous son lit. La voix est douce ; elle craque et susurre comme un feu de cheminée qu'on a trop nourri. Ton cœur est un brasier, lui dit la voix, et Jo-Han se lève. Ton front est un autel pour une pluie d'étoiles brûlantes. Pieds nus, Jo-Han sort de la maison. Dehors, le soleil brille, noir, éteint d'un cercle de ténèbres. Ton foyer, Joan, ton foyer fait danser les ombres de la terre. On est en décembre, mais Joan n'a pas froid. Elle se sent même doucement chaude, chaude comme l'eau du bain au cœur de l'hiver. Elle se retourne. Dans son dos, des flammes dévorent déjà la pièce. Elle entend des gens qui crient, au loin. D'autres habitations brûlent. Te voilà, Joan. Te voilà. Joan détourne les yeux. Dans l'allée roussie qui borde sa maison, un animal se tient, haut, droit. C'est un jeune cheval. Ses yeux sont de cendres. Sa crinière est une longue flamme rouge. Il reste là, droit. Je t’attendais, Joan. Je t’attendais.

Joan regarde l’animal, silencieuse. Le monde est cerclé de cendres. Ton visage, ton visage, Joan. Elle tend la main vers le museau.

« Parole. »

L’animal fourre son museau dans la main de Joan. Au loin, des gens crient. Des corps s’effondrent, noircis.

Joan sourit.

Joan est solaire, lunaire, silencieuse, bruyante, extatique, violente, et coche la majorité des cases dans le formulaire diagnostique de la sociopathie. Elle ne communique qu'avec elle-même et avec l’animal qui l’accompagne, Parole. Si elle devait utiliser des pokeballs, elle essayerait probablement d'enfermer des êtres humains dedans.

Joan voyage sur le dos de Parole depuis ses 15 ans. Cela lui permet globalement d’éviter les zones urbaines.  Elle a une fascination pour le feu et regarde les dresseurs de pokemon avec méfiance voire dégoût. Elle n’a jamais utilisé de service Sunrise et n’a aucune envie de commencer.

Joan n'accorde aucune importance ni à la loi ni à l'ordre. (Par exemple, elle mets un point d'honneur a faire des descriptions de huit lignes quand on lui en demande dix.)

Elle a parfois des appétences sexuelles que nous tairons pour préserver les oreilles des plus chastes mais qui généralement impliquent des nombreuses femmes nues et des petits animaux de la forêt.

Joan a un physique quelconque : de taille moyenne, de corpulence modérée, elle a des traits durs et des longs, très longs cheveux blonds qu’elle attache vaguement ensemble. Elle a la peau rose tirant sur le jaune et les yeux légèrement plissés.

Des marques de brûlures et quelques coupures parsèment ses mains, ses bras et ses jambes. Elle affiche en permanence un air vaguement blasé.

Elle porte tantôt des habits noirs, tantôt des habits plus classiques, pratiques, mariant le cuir et le tissu. Elle traîne beaucoup sur les routes, donc ses habits sont souvent sales.

Elle a un grain de beauté au-dessus de la fesse droite que personne n'a jamais vu (car elle ne se baigne et il n'y a pas de piscine) ; on ne sait pas si son hymen est intact ou pas (car l'hymen est une notion patriarcale hétéronormée qui n'a pas de sens physiologique).

Nonobstant, elle attire facilement le regard, autre raison pour laquelle elle évite les zones urbaines, sales, et pleines d'homme cis hétéro blancs qui méritent à ses yeux de brûler dans les flammes de l'enfer. (c'est le deuxième nom de son poney)

Surnom : Parole Espèce : Ponyta Genre : Rebelle

Parole est un Ponyta sauvage. Joan n'étant pas dresseuse, Parole la suit de son plein gré. Parole n'obéit pas aux ordres, et Joan ne donne pas d'ordre à Parole. Quand on regarde Parole, on a parfois l’impression, l’espace d’un instant, de voir un animal différent, comme un grand renard – mais l’image disparaît et l’animal regarde d’un air indifférent.

C'est quoi ton p'tit nom ? Clara
T'as quel âge ? En général il se situe entre 1 et 99 ans
Comment t'as atterri ici ? Je suis la meuf de plusieurs admins.  
Nous, on t'aime déjà, mais toi t'as des remarques sur le forum ? J’attends de tester !
Un dernier mot pour la route ? Much love. <3