Centre Commercial.

Shoppiiiiiiiiiiiiiing ! S'il y avait bien une chose que la jeune demoiselle ne comprenait pas, c'est comment tous les autres font pour faire leurs achats par le SIS. Non pas qu'il y avait une barrière technologique qui faisait que la dresseuse en herbe ne savait pas utiliser le petit appareil fourni par Sunrise qui lui servait de bloc notes, de papier d'identité et de dessous de verre, mais le fait même de faire ses achats en ligne la rebutait un peu. Certes, le système de livraison était très pratique, il suffisait juste de faire sa commande et le retrait se faisait dans n'importe quel centre Sunrise. Certaines anecdotes disaient que les paquets pouvaient être livrés même au fin fond du monde, dans les zones extrêmement reculées et dangereuses, en un temps record. La jeune demoiselle se souvenait d'une livraison express par téléportation de pokémon psy lorsqu'elle était en pleine ascension de Babel avec son père. Et que le service coutait un bras, mais il avait une envie de Baie Sitrus qu'on ne pouvait ignorer. Et là, pouf, un Abra était apparu au milieu de nulle part, avec un bon de commande et une boite, et à peine le reçu signé qu'il s'était re-téléporté. Et franchement, même si cela coûtait cher, c'était quand même vachement mieux que les nouilles instantanées et les boites de conserve qu'ils se tapaient depuis un mois.

Cependant, les conditions n'étaient pas les mêmes. Là, elle avait tout loisir de faire trois pas pour arriver à Ykito. Au centre. Commercial. D'Ykito. La tour de verre où tout était disponible. Fringues. Matériel. Restaurants. Oui, certaines personnes diront qu'une pokéball achetée par le service d'achats SIS était exactement la même qu'une pokéball achetée de face. Qu'il n'y avait pas de différence de qualité. Cependant, le service de livraison pouvait très bien encore se prendre des attaques de pokémons sauvages. Et il était hors de question d'hypothéquer sa grand-mère pour se faire téléporter les courses. Mais il y avait une énorme différence entre choisir la pokéball qu'on achète et choisir une image de pokéball en espérant qu'à la livraison, la pokéball commandée soit la même que celle présentée sur l'image. Parce que. Sur place. Il y avait des customisations. Des petits stickers. Des balls peintes. Des balls dédicacées. Qui ne coutaient absolument rien, le même prix qu'une pokéball achetée via SIS! Ou peut-être que le prix de la customisation était inclus, et était le même que celui de la livraison? Toujours est-il qu'il s'agissait d'améliorations cosmétiques totalement inutiles. Donc totalement indispensables.

Il y avait même une pokéball dédicacée par Mme Sandstone. Et celle là, il fallait absolument l'avoir.

C'est donc totalement heureuse que la jeune demoiselle était ressorti avec un collier de perles. Avec, en guise de perles, des pokéballs.

[Achat de 14 pokéballs, pour un total de 2800 P$.]
[... Vu que j'ai acheté plus de 10 pokéballs d'un coup, j'ai droit à une Premier Ball/Honor Ball gratuite? =D]

Ereintée par son voyage Anarchie poussa la porte du centre commercial Sunrise. C’était une gigantesque tour comme plusieurs avaient été construites ces dernières années dans le coeur d’Ykito. Quand Anarchie était plus jeune elle était encore en construction comme la plupart des nouveaux bâtiments de la capitale. La vitesse à laquelle ces bâtiments poussait échappait à Anarchie qui n’avait que dix-huit ans. Mais même à son âge elle comprenait que le monde changeait en peu de temps et que Sunrise en était le principal acteur. On lui avait appris que les vieux hommes dirigeait le monde mais les cadres de Sunrise semblaient souvent relativement jeunes et beaucoup étaient des femmes. Le PDG de l’entreprise passait pour être un très jeune homme dont elle n’avait vu qu’une seule fois une image. Elle se rappelait l’avoir trouvé mignon ce qui était plutôt inhabituel car Anarchie trouvait rarement les hommes mignons. Dans l’ensemble Anarchie qui avait passé sa vie dans les rues du quartier rouge tenait la Sunrise en plutôt haute estime.

Après avoir déambulé entre les boutiques elle poussa la porte de ce qui semblait être un grand magasin de fournitures pour dresseurs. Elle poussa la porte et entra. Il y avait beaucoup trop de choses ! Anarchie voulait surtout des pokeball et le rayon pokeball était plein de design différents et d’options customisables. Malheureusement la plupart était chères et restreintes aux possesseurs de badges.

La pokeball la plus simple était aussi la moins cher. On pouvait écrire au marqueur dessus ce qui était certainement pratique pour ne pas confondre ses pokeballs entre elles. Et il y avait une promotion : dix achetées, une spéciale offerte. Elle prit les dix pokeballs et les amena à la fille derrière le comptoir.

- Bonjour. Dix pokeballs. Voici 2000 pokedollars. Et la pokeball gratuite en promotion s’il vous plaît.


[ La suite ICI ]

Étant actuellement à Ykito et possèdent trois badge d'arène. Je vient faire quelque petite emplette et plus particulièrement du côté des CT's

Achat:

CT Vibrobscur, 3500 Pokédollard
CT Déflagration, 5500 Pokédollard

Pour un total de 9000 Pokédollard directement transférer à Wednesday

Merci d'avance^^/

Au milieu du centre-ville d’Ykito se dressait la tour en verre de la Sunrise - un gigantesque édifice fini il y a à peine deux ans. Dedans, les boutiques se succèdaient pour contenter toute la population d’Ykito et de toute l’Asie.

Tatsuo travaillait là, et certains jours il trouvait le temps long. Particulièrement le dimanche. Il n’avait pas vraiment de week-end et son petit ami, lui, était allé se baigner. C’était l’été. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Strapontin, son adorable Pikachu, ronflait sur son épaule. Quant à lui, il regardait vaguement le match d’arène à la télévision - c’était semble-t-il April Summers contre un quelconque challenger - il ne devait pas y en avoir beaucoup. Les pokemons de l’héritière Summers étaient par ailleurs assez terrifiants - ça décourageait même les moins impressionnables. 

Une jeune femme s’était arrêté de fouiller les rayonnages et contemplait le match. Elle avait dix-huit ou dix-neuf ans et de longs cheveux noirs : Tatsuo se disait qu’elle devait être dresseuse mais ce n’était pas sur. Il sortit de derrière le comptoir et s’approche d’elle en souriant.

- Elle fait peur, Summers, hein ?
- Hein ?
- La fille qui se bats là. C’est un combat impressionnant. Summers a pas l’air d’avoir de difficulté. Tu savais que tous ses pokemons étaient un héritage de son papa ?
La fille le dévisagea, réfléchit, puis lui dit gentiment : 
- Non. Certains sont des cadeaux d’autres personnes.
- Ah, tu connais un peu ?
- April Summers ? Oui. 
Elle l’ignora et retourna regarder le match. En bon mec cis, Tatsuo ne saisit pas le signal pourtant clair qu'il fallait arrêter de lui parler, et n'abandonna pas.
- Tu cherchais quelque chose en particulier ?
Silence. Le match était en train de se finir. La jeune femme pointa du doigt April Summers avec un éclair d'intérêt dans l'oeil.
- Elle n'a pas sorti son Dracolosse cette fois-ci. Elle le sort parfois. Mais elle ne combat pas beaucoup. Je n'ai jamais réussi à savoir si le Dracolosse était vraiment à elle. En tout cas elle est drôlement belle quand elle combat. Elle a un corps taillé pour le combat de pokemon. Et ses cheveux. Wow. Ça me tue à chaque fois. Elle est belle hein ? Je l'ai déjà dit qu'elle était belle ? Regardez cette magnifique attaque ! Parfaitement posée ! Et ses pokemons si bien dirigés ! Aïe... Ouh ça a du faire mal... Regardez là elle va contrer son type... Et hop ! Vous avez-vu ? La CLASSE. Elle a trop la classe.
Tatsuo observa la jeune femme, vaguement gêné par ce déballage de compliments homosexuels et un peu vexé qu'une meuf puisse intéresser plus la jeune femme que lui – n'oublions pas que c'était un vrai mec cis quand même hein. Sur son épaule, Strapontin se réveilla en baillant et observa lui aussi la jeune femme, avec une lueur d'intérêt dans les yeux. Tatsuo lui caressa gentiment la tête et s'adressa à la jeune femme avec un ton qu'il essaye de rendre professionnel.  
- Heu... D'accord. Il vous fallait quelque chose ? Je peux peut-être vous aider.
Elle se retourna vers lui, semblant enfin accorder une importance à sa présence.
- Oh, vous êtes un employé ? D'accord. Je n'avais pas compris. Si je veux quelque chose...
Elle se gratta la tête. Tatsuo la trouvait charmante mais elle avait l'air un brin dérangée. Et puis à part les courtisanes, qui se balladait en yukata de nos jours ? C'était peut-être une historienne ou une  prostituée. Elle n'avait pourtant l'air ni de l'une ni de l'autre. Strapontin qui était réveillé à présent se mit à la renifler. Tastuo le voyait rarement faire ça. Strapontin était plutôt du genre timide d'ordinaire. Ausi il ne s'opposa pas à ce que le petit pokemon vienne renifler la jeune femme. Celle-ci sembla interrompre ses réflexions et lui jeta un regard plein de bienveillance.

- Oooooh le mignon petit pokemon ! C'est un pikachu ? C'est adorable les pikachu, j'adore les pikachu...

Elle semblait conquise. Il avait peut-être encore ses chances, se dit-il. La jeune femme s'était mise à caresser la tête du petit animal électrique qui ronronna presque comme un chat. Les deux semblaient bien s'entendre.
- Il s'appelle Strapontin.
- Ah. Vous êtes riche ?
- Euh... Je ne crois pas. Je suis employé de magasin. Pourquoi cette question ?
- C'est un peu un prénom de riche, quand même.

Outch. Le burn. C'est vrai que c'était un nom bizarre, tout le monde le lui disait, mais bon, il l'aimait bien. Et Strapontin adorait son surnom – surtout qu'il y avait assez peu de chance que quelqu'un l'utilise par hasard. Les strapontins étaient rare – c'était un mot de l'ancienne époque. Il se fendit d'un sourire agréable et commercial. La jeune femme (qui elle comprenait les signes sociaux) lui sourit en retour, se gratta la tête, et lui demanda :
- Vous avez des goodies à l'effigie d'April Summers ? Ou le type de pokeball qu'elle utilise ? Peut-être une peluche de Carotte, son petit Feunnec ? J'adore Carotte mais je n'ai jamais vu de peluche !
Ah oui, elle était bien tarée, nota le jeune homme avec une légère anxiété. Des goodies d'April Summers... Est-ce qu'il avait ça ? Il en avait probablement mais il ne bossait pas là depuis très longtemps, du coup il oubliait... Et il confondait souvent Irina Sandstone et April Summers donc il était pas sur. Il sourit néanmoins.
- Je suis sur que nous avons ça. Ici vous avez le rayon des accessoires de SIS. Là-bas derrière vous avez les pokeballs. Il y en a beaucoup qui portent la signature d'un champion ou de la league. Il doit y en avoir d'April Summers j'imagine. Dans ce coin-ci vous avez des carnets, des goodies, des trucs inspirant. Vous devriez jeter un œil il doit y en avoir.
Les yeux de séraphine s'allumèrent.
- Ah parfait ! Exactement ce que je cherchais. Je vais voir ça de ce pas.
- Euh... D'accord. Par contre vous pourriez arrêter de caresser mon pikachu ? C'est très gentil mais ça commence à me mettre mal à l'aise. Et lui aussi je crois.
Elle baissa les yeux sur sa main. Elle ne s'était manifestement pas rendu compte qu'elle caressait toujours la petite bête. Elle enlève sa main prestement.
- Oh pardon ! Je ne suis pas poképhile mais... j'adore caresser des petits pelages comme ça et je... Oh euh... Oui bon enfin voilà. Je vais aller voir ces pokeballs de ce pas.
Et elle s'éloigna prestement dans le rayon d'à côté. Drôle de jeune femme se dit Tatsuo.

Ça faisait bien deux semaines que Jean-Paul traînait dans les rayons du centre commercial. Personne ne voulait de lui. En tant que pokeball officielle de la championne April Summers, il n'avait jamais fait l'unanimité, c'était le moins qu'on puisse dire. Il aurait bien aimé être la pokeball de quelqu'un d'autre. Genre d'une championne sexy et badass pour que tous les jeunes dresseurs et dresseuses lui sautent dessus. Mais ce n'était pas le cas. Jean-Paul était juste une pauvre pokeball abandonnée dans un coin du magasin.

C'est pour ça que quand il vit la jeune femme aux longs cheveux noir arriver, il n'en attendit rien. Celle-ci feuilletait allègrement les pages des magazine, examinait les goodies, reniflait les produits comestibles... Jusqu'à ce qu'elle arrive face à lui. Et là, ses yeux s'illuminèrent. Elle poussa un petit cri de ravissement et tendit la main. Elle se saisit de Jean-Paul. Jean-Paul n'en croyait pas ses transistors. Quelqu'un voulait de lui ! Une belle jeune femme voulait de lui, là, dans ce centre-commercial...

Il faut dire que Jean-Paul était plutôt belle. Orange et bleue, avec une touche dorée, elle alliait le style à l'agréable. Seul inconvénient : elle était foutrement chère. Jean-Paul savait bien que c'était normal, étant la pokeball officielle de la maison Summers. Il fallait qu'elle fasse riche. La jeune femme le savait probablement déjà mais s'en fichait : elle devait avoir beaucoup d'argent. Ou alors elle aimait vraiment beaucoup April Summers. Vu la tête de son Yukata, l'absence de maquillage et de parfum, et la façon de se déplacer – clairement pas un habitus de bourgeoise – elle provenait probablement d'une classe sociale moyenne. Et Jean-Paul s'y connaissait en classe sociales. A force d'observer les gens toute la journée, on aurait pu l'appeler Jean-Paul Bourdieu. En tant que pokeball sentiente il avait au moins une licence de sociologie – même si ça ne voulait plus rien dire de nos jours.

Toutes ces connaissances ne l'empêchèrent en tout cas pas de se faire attraper et fourrer dans le sac de course, avec tous les autres objets April Summers que la grande femme avait rammassés dans les rayonnages. Il fallait se rendre à l'évidence : il était tombé sur une fangirl. Il espérait qu'elle lui insérerait un pokemon pas trop désagréable. Il n'aimerait vraiment pas servir de maison à un Tentacruel ou un autre truc de ce genre. Quelle horreur ! Brrrrrr. Il bippais presque de frayeur. Non, il lui fallait un truc mignon, genre un Feunnec. Un Feunnec ça serait bien.



Tatsuo suivait toujours la jeune femme du regard, alors qu'elle remplissait un sac entier de toutes sortes de matériel. Quel individu bizarre. Bon, des fois il en croisait des vraiment weird dans son magasin. Mais elle, elle en tenait quand même une couche. Déjà, être fan d'April Summers, il fallait avoir un grain. Tout le monde savait que c'était une emmerdeuse de fille à papa pourrie gâtée qui ne savait rien faire toute seule. En tout cas, dans son cercle d'hommes exclusivement cisgenres et hétéros, c'était ce qui se disait. Bon, peut-être qu'une bonne partie de ses potes étaient juste jaloux de pas pouvoir la pécho. Peut-être aussi qu'ils étaient un peu sexiste. Des fois Tatsuo se faisait la remarques que ses amis étaient un peu extrêmes dans leur raisonnements. Genre « je vais tuer toutes les femmes du cercle commercial pour leur apprendre », c'était un peu craignos. C'était sans doute pour rire, mais quand même.

Aussi quand la jeune femme revint avec un sac plein de goodies April Summers, il se contenta de lui adresser un gentil sourire. Il y en avait pour des milliers de pokedollars. Quelle folie. Bon, ça faisait tourner le business au moins.

- Ah vous avez pris la pokeball April Summers. Très bon choix. Le magasin vous l'offre pour vous remercier de votre fidélité. C'est une grosse facture que vous avez là.
- Ouiiiii !
Elle avait l'air délicieusement excitée. Elle sortit son SIS et procéda au paiement avec un sourire jusqu'aux oreilles.

- Séraphine ?
La voix venait de derrière les deux jeunes femmes. Tatsuo leva un sourcil. Seraphine ? Drôle de nom.
- C'est moi Hiromi ! Ça fait super longtemps qu'on s'est pas vues ! Depuis mon départ de l'orphelinat ! Tu deviens quoi ma petite kouhai ?
La jeune femme qui s’appelait Séraphine se retourna vers l'autre, une gyaru aux cheveux décolorés et aux ongles multicolores et lui fit un sourire timide.
- Oh, salut Hiromi... Tu vas bien ? Euh, je travaille à l'orphelinat... Et là je suis en train de devenir dresseuse pokemon... J'achète mon matériel tu vois.
- Wow super ! C'est très courageux ! Tu achètes quoi ?
- Euh...

La fille qui s'appellait Séraphine avait l'air d'hésiter, et Tatsuo voyait très bien pourquoi. Une chose c'est d'être fan, une autre c'était de le dire à tout le monde. Il intervint :
- Ça fera deux mille pokedollars, tout rond !
- Ah euh... Oui merci !
Séraphine referma rapidement son sac et paya. Tatsuo l'avait sauvée. Il n'était pas peu fier de lui. On ne pourrait pas dire qu'il n'était pas féministe, après ça ! C'était clair qu'il était un véritable héros de la cause des femmes. Il sourit chaleureusement à la fille (enfin il espérait que c'était un sourire chaleureux.)
- Et à bientôt dans nos boutiques Sunrise !

Les deux jeunes femmes sortirent du magasin et Tatsuo les perdit de vue. Mais son travail était fait. Il était impeccable. Il avait liquidé la moitié de ses goodies « April Summers », sauvé une femme du danger, et beaucoup appris.

- Qu'est-ce que t'en penses, Strapontin ? Strapontin ?

Le pokemon avait disparu. Aarrrrrggg pensa Tatsuo. La sale petite garce ! Elle lui avait piqué Strapontin.

N'écoutons que son courage (et aussi son affection pour le pauvre petit pokemon électrique), il s'élança vers la sortie pour essayer de rattraper la jeune femme. Mais impossible de la repérer. Elle n'était plus visible nulle part. Strapontin avait été kidnappé.

Je sautille, le pas léger et guilleret. Le centre commercial d'Ykito, l'un des rares endroits publique que j'adore. Que dis-je? Adoré, non aduler! Camoufler derrière les murs en verre des cinq derniers étages, des boutiques, des échoppes et des commerces sans nom aux découvertes dignes des plus prestigieuse expédition. De quoi est-ce que je parle? Mais de mon magasin préféré : '' Bazar ancien'', l'endroit par excellence pour dégoter des pièces électroniques de l'ancien monde. Plusieurs scientifiques lèvent le nez à la vue du capharnaüm de l'endroit, s'indignant devant le moindre grain de poussière. Mais pour d'autres personnes comme moi, qui n'avons pas peur de nous salir les doigts, c'est la caverne d'Alibaba.

Composantes électroniques, fils, lecteurs, moteurs, pièces en tout genre, des matériaux brutes à la composante recelé. Un vrai de vrai paradis sur terre! J'arrive donc devant le fameux bazar, souris et fait un geste de la main au propriétaire qui me connais bien.

-Bonjour Mademoiselle Rikka.

-Bonjour Monsieur Misaki! Vous allez bien? J'ai reçu une alerte sur mon SIS signalant que vous aviez reçu un nouvel arrivage?

-Ah ah, oui je vais bien. C'est sur cet étage pour le dernier arrivage ma chère.

-Merciii!

Je m'élance, dévore du yeux le contenue des tablettes. Oh! Viens ici petit fil de cuivre et toi aussi jolie courroie! Sans que je m'en rende vraiment compte, monsieur Misaki pose une boite à côté de moi, sachant pertinemment que je risque de manquer rapidement de place dans mes mains. Et il a raison! Là! De superbes condensateurs! Je vais prendre un modèle AC et un N-P... Quoique... Il y en a juste deux de chaque, alors autant tout prendre! Ah ah! Divers connecteur à deux brins, je vais en prendre trois! OH! J'ai presque raté cette petite boite juste là! Un relais complet! Hop, je prends aussi, il n'y a pas photo! À ce stade, je devrais pensé à refaire le plein de fusible, j'en es encore fait sauté plein. Tiens, une dizaine de fusible donc! Et ce mignon petit interrupteur? Il se sent tout seul sur la tablette, autant le placer avec le reste dans ma boite. Hummmm... Je crois que j'ai tout, mais ah non! Un kit de résistance, puis deux, trois quatre! Complétons avec ce super moteur version réduite et tout devrait y être niark niark!

Je me dirige avec ma boite au trésor envers le comptoir. Mon sourire fond comme Jack Frost au soleil lorsque monsieur Misaki m'indique la somme. Trois milles? Mais, mais.... Je regarde la boite. Non! Hors de question que je me défasse de quoi que ce soit! Cet interrupteur est parfait pour le contrôle de la chaudière sur le BluePearl, j'ai besoin de ce moteur pour mon projet de robotique et ces condensateurs, j'en cherche depuis des lunes de ces modèles! Je finis par faire la transaction, les larmes aux yeux. J'ai presque l'impression de me faire cambriolé tellement les tarifs ont augmentés. C'est fou, je me retrouve sans le sous! Mais bon... Je ne peux simplement pas prendre le risque de rater ces objets d'occasion. Surtout que je le voix, se sale type qui rentre dans la boutique.

Shôda. Il habite tout près et normalement il achète tout avant moi. Pas cette fois niark niark! Sa me coûte un bras, mais je remporte cette victoire la tête haute ah ah! C'est en riant devant sa mine furieuse que je quitte la boutique, victoire amère en bouche.Bon, c'est super tout ça...  Mais je suis vraiment à court d'argent maintenant... Hum, peut-être que je devrais me trouver un petit job pour les quelques jours que je prévois passer à Ykito? Sauf que si je fais sa, ça implique pas de temps pour traficoter dans mon labo humm.... Oh, oh! Mon labo! Mais oui, là voilà l'idée!

Je rentre à la demeure familiale rapido presto. La boite contenant mes derniers achats reposent sur la table et je résiste à la tentation de l'ouvrir. Je commencerais à bricoler et oublierait tout le reste. Voyons, où est-ce que j'ai bien fourré ces documents? Mes recherches archéologiques dans les tréfonds oublié de mon laboratoire finissent par porter fruit. Là! Mes vieux plans de projets délaissés! Il me semble avoir traficoter un truc pour une machine à café... Finalement, je n'es jamais construit l'engin, car moi et la cuisine, c'est un mélange très dangereux, mais les plans valent ce qu'ils valent et comme ce n’est pas du tout là dessus que ce concentre les recherches de la Sunrise, une invention culinaire est toujours la bien venus.

Tout sourire, j'appelle l'un de mes contacts chez Sunrise. Après deux petites heures à discuter avec diverse personne, une rencontre est fixé pour le lendemain. Hey hey, je vais vendre ces plans contre un jolie petit pactole. La multinationale pourra empocher tous les bénéfices, cela ne me dérange pas. Si jamais un jour l'envie de risquer une nouvelle explosion caféiné me reprends, je garde une copie des plans tout là haut, dans mon cerveau.

Dhyana avait prévu de retrouver Minami sur l'île de la pension d'ici quelques jours. Vu le gros rhume-truc-machin chouette qu'elle avait attrapé dans les marais : sa mère avait tenu à la garder quelques jours à la maison pour la soigner personnellement et s'assurer qu'elle ne reprendrait la route que lorsqu'elle était parfaitement guérie. Un petit côté maman-poule contre lequel Dhyana n'avait rien trouvé à redire.

Par contre, la jeune femme encore affaiblie refusait de rester à rien faire. Tant qu'à être à Ykito, elle irait faire les boutiques pour refaire ses stocks pour ses prochaines aventures ! D'office, la maman Sheu-fuh avait imposé à Lucian de l'accompagner. Heureusement que son grand-frère l'aimait assez pour supporter une séance de shopping ! Surtout qu'il ne s'agissait pas de renouveler sa garde-robe mais bien de regarnir son sac de dresseuse.

En bonne compagnie, la demoiselle s'était donc rendue au centre commercial de sa ville de naissance. Elle le connaissait bien pour avoir si souvent trainée dans le coin quand elle était plus jeune.

- Hey Lucian, demanda-t-elle à son frère, tu penses qu'il y a un match en ce moment dans la salle de présentation des télévisions ?!

- Peut-être. On devrait aller voir ! La marche a été longue depuis la maison, cela te permettra de te reposer !

Ni une, ni deux, les deux membres de la famille Sheu-fuh se dirigèrent vers la salle qui présenter si souvent de nouvelles télévisions. Dhyana s'assit volontiers sur un canapé avant de se relever en bondissant. Il y avait bien un match rediffusé et....

- Minami ?! s'était-elle écriée de surprise. Oh, regarde, elle affronte un pikachu trop mignon ! Attends, c'est qui qu'elle va sortir. C'était contre le champion, je parie, hein ?! Ah oui, on vient de voir Khiem. Ah Fievel. Excellent choix vu les types de cette arène...Vas-y Fievel ! Massacre le !

Dhyana aurait été en direct à ce match qu'elle n'aurait probablement pas réagi autrement. Lucian sourit de voir sa sœur avoir assez récupéré pour se montrer si joyeuse. Lui-même retourna son regard sur l'écran pour suivre le combat.

Les deux pokémons, sol contre foudre, se faisaient face et semblaient attendre impatiemment comme deux cow-boys dans une avenue. Il n'aurait manqué que la balle de foin sec qui roulait au sol. Mais guère de cela dans l'arène de Khiem qui ressemblait bien plus à un terrain de sport qu'à une vieille avenue d'une ville du farwest ! Le coup de sifflet réglementaire lança plutôt le match !

Khiem n'avait pas donné d'ordre à son lanceur de première zone. Le pikachu, se mettant à quatre pattes en faisant sortir de l'électricité de ses joues s'approcha vivement de la souris des sable qui lui faisait face de l'autre côté du filet, si filet il y aurait eut.

Le premier combattant du champion s'arrêta pourtant à distance prudente. Tournant le dos pour que son adversaire ne voit pas quelle méchante technique il préparait, il finit cependant par se retourner. Et lui envoya un baiser !

Fievel sembla pendant un instant purement déstabilisé par ce coup bas de la part de l'équipe adverse ! La gueule aussi ouverte que ses yeux étaient agrandis par la surprise, la souris n'aurait pas put faire de face plus effaré devant la kawaitittude de son adversaire !

Reprenant enfin ses esprits, le sablaireau secoua la tête alors que Dhyana se tenait sur le bord du canapé et l'encourageait à voix basse même si le match s'était déjà déroulé et qu'elle n'assistait qu'à une rediffusion.

La souris sauta dans les airs pour se laisser retomber de tout son poids sur une griffe qui frappa le sol comme un smash démesurément puissant. Et c'est bien ce qu'il se passa puisque le sol sembla s'ouvrir dans une explosion de lumière avec une longue craquelure allant jusqu'à la souris électrique. L'ennemi allait-il passer en mode super sayen pour s'en sortir ? Non, il sursauta simplement en subissant l'attaque bien trop violente pour lui et sous les hou-hous des fans mécontents sur place, il fut retiré du match.

Loin de désespérée, l'équipe adverse fit appel à un nouveau concurrent. Un pokémon inconnu se présenta sur le terrain. Ressemblant fortement à Sakura, l'éleckid de Kusanagui, ce monstre jaune et noire - parfait pour les couleurs de l'équipe de sport locale ! - ne se laissa pas abattre. Il tendit les bras dans les airs pour attiser les bonnes faveurs des spectateurs comme une star du terrain.

Plus vif que Fievel que soutenait Dhyana, le pokemon électrique fit apparaitre une nuée d'étoiles pour les envoyer sur son adversaire comme un joueur de volley smashant une météorite à la tête de l'équipe ennemie !

Heureusement que la souris du sol était encore intacte. Fievel encaissa l'attaque sans broncher et recommença sans attendre son attaque sur le sol...Dhyana voulut voir si cela suffirait quand...le SIS de Lucian se mit à sonner !

- Ah, excuse moi, je dois prendre l'appel. Je te retrouve au magasin de fournitures ? Ça risque d'être long.

La jeune femme hocha la tête avant de suivre du regard le reste du combat. Qui fut très rapide. Elle savait déjà que Minami avait gagné son combat mais c'était tout autre chose que de pouvoir y assister !

Sifflotant ensuite en se rendant à la boutique, la jeune femme prit un moment à fouiller dans les rayons pour acheter tout ce qu'elle voulait. Ses mains étaient totalement pleines quand elle se dirigea vers la caisse...

Et c'est précisément ce moment là qu'un homme à la tenue noire et blanche et aux cheveux violet se saisit de son sac ! Incapable de le retenir, Dhyana sentit avec horreur la sangle glisser de son épaule alors que son agresseur la bousculait.

- Au...au ...réalisa-t-elle qu'elle venait de se faire prendre à la fois tous ses pokemons et tout son argent.

Sans faire attention qu'elle tenait encore tout le stock du magasin dans ses bras, Dhyana essaya de poursuivre son agresseur. Si le gardien à la sortie avait à peine bronché quand l'homme était passé vivement par la porte d'entrée, il bloqua littéralement le chemin de la scientifique.

- Hey bien ma petite dame, on veut partir sans payer ?

- Mais non, on vient de me voler mon sac !

- Mais oui, c'est ça...

- Mais enfin, vous ne l'avez pas entendu me bousculer ?!

Son regard n'arrêtait pas d'osciller entre le gardien et l'homme à la tenue si particulièrement qu'elle commençait à perdre de vue. Quand son regard fut attiré par une chevelure de feu.

- LUCIAN ! hurla-t-elle alors que le gardien cherchait à l'empoigner. Il a volé mon sac, lâcha-t-elle tout à coup tout son stock au sol pour désigner le voleur qui s'éloignait et se débattre, se fichant bien de si elle écrasait quelque chose. Il a TOUS mes pokemons !!!!

Lucian, de loin, lui fit signe qu'il avait compris avant de se lancer à la poursuite du dit voleur. Il avait l'habitude de ce genre de tâches avec son travail de ranger. Dhyana n'en était pour autant pas moins inquiète alors qu'elle se faisait entrainer par le gardien vers le bureau du gérant.

L'homme qui l’accueillit bien involontairement crut bien plus volontiers son histoire que le gardien buté. Il faut dire qu'avec les caméras de sécurité : il avait put assister à la scène à distance.

- C'est bien beau ma petite dame, mais avec ce que vous avez brisé en essayant d'échapper à la prise de mon employé : il va falloir rembourser. Et rien ne me garantit que le voleur ramène gentiment votre sac ici.

- C'est un comble ! s'exclama Dhyana totalement déprimée mais pas privée d'imagination pour autant. On peut attendre que mon frère revienne avec ma bourse, ou vous pouvez appeler ma famille ou encore, si vous préférez : je peux bien vous donner un coup de main ici pour réparer les dégâts. Je conviens bien qu'il faut vous rembourser pour les biens mais ce n'est quand même pas de ma faute si cet homme m'a volé tous mes biens !

- Oui, vous pourriez passer le balai pour commencer, dit songeusement le gérant sans tenir compte des récriminations de la jeune femme. Puis ranger les allées ou tenir la caisse...Chaque petit travail remboursera une partie de la somme que vous nous devez.

Résignée, Dhyana n'eut d'autre choix que de se mettre au travail...Elle allait en avoir pour des heures vu la grosse somme d'items qu'elle venait de briser sans le vouloir ! Les gouttes de sueur coulèrent rapidement sur son front alors qu'elle passait le balai. À peine remise de sa maladie, elle devait suer sang et eau désormais...La semaine s'annonçait joyeuse !

Heureusement, en moins d'une demi-heure, un Lucian décoiffé, aux vêtements en partie brulés et complètement essoufflé se présenta au magasin. Il repéra rapidement sa sœur et leva un sourcil étonné de la voir travailler.

- Tiens, dit-il en lui tendant son sac avant qu'elle ne lui saute au cou. Je ne l'ai pas vu l'ouvrir donc tout doit être dedans. Il a fallu que Titan lui crame l'arrière train pour qu'il la lâche. Il était rapide le bougre ![/b][/color]

- Merci ! Merci ! lui dit la jeune femme qui se voyait déjà travaillé là jusqu'à demain matin, telle une esclave du gérant.

- Ce n'est rien Dhyana. Ça fait partie de mon travail. Viens, allons chercher ce qu'il te fallait et partons. Je n'en reviens pas que l'on t'ait fait travailler plutôt que de te laisser appeler à la maison !

Continuant de discuter, le frère et la sœur ramenèrent le balai au reste des employés avant d'aller chercher - de nouveau - ce que la jeune femme voulait acheter. Elle put ainsi payer ses dettes et faire ses achats du jour : une capsule technique pour son osselait chéri et bien des balls et accessoires pour ses prochaines aventures. Avant de repartir vers chez elle, totalement exténuée.

[Achats cités aussi dans la boutique générale pour que ce soit plus visibles, mais sinon une CT Faux-chage (accessible grâce au rang 2 de scientifique soit l'équivalent de 4 badges) (2000$) + 3 potions (900$) + 20 pokéballs (3000$) pour un total payé de 5900$)

S'il y avait bien une chose que l'apprentie aimait à Ykito, c'était le Centre Commercial. Où elle pouvait acheter plein de choses différentes. Des vêtements d'été comme d'hiver. Une petite robe à la fois jolie et qui n'empêchait pas de faire des mouvements osés et des actions que le créateur de la robe n'aurait jamais imaginé que l'on puisse faire. Comme par exemple, se laisser porter par un Papilusion afin de faire des sauts de plus de dix mètres en longueur. Mais bon, pour ça, mieux valait un baudrier afin d'avoir une prise ferme plutôt qu'une robe légère d'été. On ne pouvait malheureusement pas être fashion et pratique à la fois. Ou alors, il fallait convaincre suffisamment de monde en même temps que les bottes de pluie étaient tendance.

Un cri soudain détourna son attention. Une certaine Minami? Regardant à droite et à gauche, l'apprentie finit par voir un écran en train de diffuser un combat d'arène. Entre une dresseuse aux cheveux bleus et Khiem, le champion d'Ykito, avec son fidèle Pikachu, Pac si ses souvenirs étaient bons. Elle l'avait vu il n'y a pas si longtemps, avec cette histoire avec Joshua. C'était bien qu'il reprenne du service, la seule chose qu'elle espérait était, pour la challenger, qu'elle était venue préparée. Et... Même un peu trop préparée. Parce que sortir un Sablaireau, cela impliquait que le pokémon était probablement d'un niveau bien bien plus élevé que le niveau de l'arène. Il n'y avait qu'à voir ce dont Spinner était capable, et l'apprentie continua son chemin. Nul doute que la dresseuse aux cheveux bleus allait battre des records de vitesse et trivialiser cette arène.

Bon. il était donc temps de finir ses courses. Et de prendre vite fait un lot de pokéballs, une super ball, avant de se diriger vers le coin des potions. Certes, l'apprentie commençait à faire ses potions soi-même, mais rien de tel qu'une potion industrielle pour être appliquée en urgence et faire effet même entre deux attaques, chose que ses mixtures pour le moment sont incapables de faire. Payer vite fait et... L'apprentie se rendit compte qu'elle venait de dépenser ses derniers pokédollars. Zut. Flute. Et on n'était qu'au début du mois. Elle n'aurait pas du acheter cette jolie robe en promotion. Comment allait-elle nourrir ses pokémons jusqu'à son prochain salaire?

Sortant du magasin avec ses derniers achats (ne pouvant donc pas entendre la commotion qui se passait dans le magasin derrière elle), l'apprentie vit qu'il faisait chaud. Très chaud. C'était peut-être quelque chose sur lequel il fallait qu'elle capitalise. Donc, la première des choses était de trouver un emplacement sur lequel elle pourrait gagner rapidement des sous. Et commencer à monter un petit stand. Avec un stock de baies et de gobelets en plastique, il lui suffisait de faire des murs en Mur Lumière, de les remplir de Coup d'Boue et de Lance-Boue, et de les faire sécher par Flammèche. Cela ne devrait pas tenir longtemps, mais en même temps, elle n'avait pas besoin qu'il tienne longtemps.

Puis il lui fallait une source d'eau. Facile, elle avait Magnum qui pouvait remplir des bassines d'eau de son Pistolet à O. Une seule grosse bassine suffisait. Et dedans, l'apprentie demanda à Ippo de commencer à mettre sa main dedans et de tourner... Tout en utilisant Poing-Glace. Ce qui refroidissait l'eau, commençant à créer des petits cristaux de glace, mais la rotation perpétuelle empêchait l'eau de rester fixe en un seul bloc. Faire ainsi tourner cela pendant toute la durée. Jusqu'à ce que le premier client vienne et... Ainsi, pouvoir vendre de la glace pilée au jus de baies concentré. Un dessert pour petits et grands de l'apprentie glacière. Ou comment rapidement arrondir ses fins de mois avec autre chose qu'un stand de limonade...

[Achat de 10 pokéballs, 1 Super Ball et 1 Hyper potion pour en tout 3800 P$ !]

Quand Neige entra dans le centre commercial d’Ykito, elle se raidit. La jeune femme derrière le comptoir l’aperçut et cria.

“Neige ! Ça alors !”

Elle avait un side-cut super classe et un visage très reconnaissable. Et merde, pensa Neige. Qu’est-ce que Mai faisait ici…

“Ça fait quoi, au moins trois ans qu’on s’est pas vues ! Tu as finalement décidé de quitter Sapporo ?”

Oui, pensa Neige. Pour ne plus voir mes exs. Mais apparemment c’est pas suffisant. Elle ne le dit pas cependant, mais se contenta de pointer Anna du doigt, qui l’accompagnait en pianotant furieusement sur son S.I.S.

“Comme tu peux voir, je suis garde du corps. Enfin elle n’a plus besoin de moi ces temps-ci. Je suis dans une compagnie de rangers maintenant.” elle se frotta la nuque, embarrassée. “Je viens dépenser… Beaucoup d’argent.”
Mai sourit.
“Il te faut quoi, ma belle ?”
Au même moment, Anna se mit à crier.
“Mais non enfin ! Elle comprend rien cette I.A. ! Je veux DES BOLAS ! Pas Ebola ! Je sais même pas ce que c’est !”
Neige sourit, d’un sourire un peu forcé.
“C’est pour elle. Elle veut… Anna, tu peux dire ce que tu veux au lieu d’insulter l’I.A. sunrise ? ”
Anna leva les yeux du S.I.S, rougit en voyant qu’on la regardait, sortit sa liste et déclama :
“1) trois sets de Bolas
2) un livre digital Attrapper un Pokemon sans le Tuer”
3) des flechettes TX-47
4) Une cape de treillis taille S
5) Une ceinture de munitions
6) Des munitions pour fusil d’assaut”

La vendeuse qui s’appelait Mai rigola doucement en entendant cette longue liste et se mit à tout collecter. Elle revint vers les deux femmes avec un gros paquet.

“Et voilà les filles. Ça vous fera 2500 p$.”
“Arg.” commenta Neige. Anna checka sur son S.I.S : elles avaient 2000 p$. “On n’a que 2000 p$...”
“Alors il faut enlever des trucs…” Elle sourit, espiègle. “Ou boire un verre avec moi ce soir.”

Arg, pensa Neige. De mieux en mieux.

Mais bon quand faut payer les factures…

#Nate

Re-bonjour!

Dernier achat du jour promis (après je vais être ruiné de toute façon )

Ct Vibrobscur pour 3500$ pour Sannarippo (tengalice) qui peu l'apprendre via CT en 7g

Merci

Bonjour, j'aimerais acheté une CT Saumure SVP

Les 3000$ sont versés à Wednesday!