Arène de Deepwater.

L’arène de la rédemption et du salut des hommes. Le combat qui vous aidera à purifier votre âme et confesser vos pêchés, afin de guider vos pas vers le Seigneur. En tout cas, c’est ce dont est persuadé Raphaël. Plongé sous les eaux du plus profond des lacs, couvert de cette surface liquide placée par le Divin pour encercler Deepwater, il réside, seul dans cet univers où le silence est maître.

Des mois durant, il a travaillé à rénover l’ancienne église avec ses Pokémons pour alliés, la vidant de tout intrus et dégageant l’allée de ses bancs et débris pour ne laisser qu’un large terrain de pierre faisant face à l’autel. Depuis, chaque jour vous pourrez entendre sonner, brisant l’inertie des lieux pour un court instant, les lourdes cloches de la ville résonnant contre les murs. Raphaël vous appelle, vous, mouton égaré qui avez trouvé un chemin jusqu’à lui. Dieu vous a choisi. Vous êtes entré dans son purgatoire, et il ne fait qu’ajuster vos derniers pas dans sa direction.

Régnant sur la large nef qui lui sert de terrain, il vous remarquera immédiatement dussiez-vous passer l’imposante porte en bois qui protège son domaine. Vêtu d’une ample tunique blanche, un cordon noué à la taille, il vous accueillera, bras écartés et un long bâton fermement tenu dans l’une de ses mains, ses yeux écarquillés vous dévisageant avidement avant de s’exclamer d’une voix résonnant contre la pierre du bâtiment désert.

« Vous qui entrez en ces lieux sacrés ! Pensez-vous être digne ? Pensez-vous être pur ? Pensez-vous être prêt pour réaliser Sa volonté ? »

Malheureusement pour vous, que vous le traitiez de fou ou que vous tentiez d’instaurer un semblant de dialogue ne changera pas grand-chose. Déterminé à vous aider, il ne vous répondra que d’une longue tirade, prônant la rédemption, vous exhortant à vous confesser avant de finalement décider de votre sort, tirant une pokéball de sa tenue.

« Seigneur, ayez pitié de cette pauvre âme ! Donnez-moi la force de la guider vers Vous ! Oh, je vois qu’elle a pêché, oui, plus d’une fois. Laissez-moi donc ramener cette brebis égarée sur Votre chemin ! »