Lorsqu'on parle de Sanabi, la première chose à laquelle on pense, c'est ça : une cascade scintillante, un lac calme aux eaux turquoises... Ou peut-être bien azurées. Le sujet est au coeur d'un houleux débat depuis de nombreuses années. Certains blasphémateurs assureraient même qu'il serait en réalité vert - pourquoi aurait-on appelé la rivière qui s'y plonge Rio Verde, sinon ? Puis vient, aussi, le chemin glissant à flanc de falaise pour atteindre la ville. Vous le savez sûrement déjà, mais Sanabi est située derrière la cascade (Dont on ne s'exprimera pas sur la couleur pour plus de prudence), à mi-hauteur de la falaise. Pour l'atteindre, il vous faudra donc descendre du plateau la surplombant avec prudence, car s'il existe bel et bien un chemin serpentant le long de la roche, il n'est pas très bien tracé et surtout pas vraiment large. En arrivant assez près de la destination, le chemin passe lui aussi sous la cascade. Et là la roche devient lisse et glissante, occasionnant de nombreuses chutes. C'est pourquoi vous trouverez de temps en temps des anneaux de fer enfoncés dans la falaise auxquels vous pourrez vous accrocher, mais restez très prudent.
La partie basse du chemin rocheux, reliant Sanabi au pied de la non-binary-coloured cascade, est en revanche un peu mieux aménagé. Si vous restez prudent, vous devriez pouvoir atteindre la terre ferme sans danger. Là, ce sera le fameux lac aux eaux paisibles et translucides, connu pour être particulièrement pur, mais dont nous n'oserons certainement prétendre connaître la couleur, qui vous attendra pour une petite pause. Vous pourrez vous offrir une petite baignade, mais attention, tous les poissons ne sont pas inoffensifs, et vous pourriez avoir quelques surprises.