Kumiko Michibiku | Immortal Butterfly (不死蝶)

PROLOGUE.

Fut une époque où vivre était encore terriblement difficile, mais pourtant, ce fut certainement cette même époque où tu as été le plus heureuse de vivre. Les temps étaient durs, devant mettre la main à la patte à un âge très jeune pour aider tes parents et Teruki, ton frère de 5 ans ton aîné. Le danger rôdait souvent autour de vous et il était parfois compliqué d'avoir de quoi nourrir tout le monde. Mais pourtant, vous étiez si soudé tous les quatre. Tes parents semblaient si complices et si aimant à votre égard. Ton frère était à la fois strict et aimant - cherchant à te mettre en garde le plus tôt possible du monde dans lequel tu es née.

Ta naissance s'est faite durant la période des cerisiers en fleurs, c'est ce qu'on a jamais cessé de te raconter à chaque fois que cette période de l'année arrivait. Ton admiration était grande devant cette danse florale qu'offrait les branches des cerisiers, ainsi que les fleurs et pétales finissant emporté par le vent. Les temps étaient durs, mais à la fois si paisible. Car vous étiez tous ensemble, soudé pour le meilleur comme pour le pire. Tu avais encore le monde sous un bon œil à cette époque, mais il changea brusquement lorsque tu atteins l'adolescence.


ACTE I.

Tu pensais que rien ne pouvait détruire votre famille et pourtant, pourtant... Il a suffit d'un appât du gain, une offre pour une meilleure vie, pour que vos liens soient réduits à néant. Ta mère a toujours été présentée comme ayant une grande beauté, bien qu'un peu ternie par les difficultés pour vivre avec peu et contre tout. Il n'est réalité pas étonnant que certains puissent souhaiter donc avoir cette femme à leur côté, que ce soit comme réelle amante ou simple 'trophée' à présenter pour caresser son ego.

Et justement, un homme de cette trempe arriva un beau jour et, sans la moindre gêne, proposa à ta mère de tout quitter pour une vie plus tranquille et plus fortunée. Cet homme s'est présenté comme un membre de Sunrise - et qui, devenu plutôt confortable en terme de mode de vie, souhaite avoir une belle femme pour compléter le tableau. Vendant ainsi à quel point la vie qu'il propose est infiniment au-dessus de la médiocrité à laquelle vous vivez actuellement. Oh et évidemment, la proposition ne tenait que pour ta mère et uniquement elle.

Vous vous dites certainement : "Oh mais elle a certainement refusé, comment pourrait-elle abandonner son mari et ses enfants comme ça ?", et pourtant, elle accepta. Car voyez-vous, sous ses airs d'ange, la femme désespérait de plus en plus de sa condition. Elle voulait retrouver sa beauté d'antan, ne plus avoir à sacrifier de sa nourriture pour que tout le monde puisse se nourrir, ne plus avoir à souffrir du froid et être constamment assaillie par la peur d'être face au danger. La jeune femme a longuement observé avec envie les gens de Sunrise, voulant être elle aussi dans ce monde plus aisé. Voulant faire parti de - littéralement - cette sorte de caste supérieur. Mais elle a pendant quelques années maintenue ses désirs pour elle et cacha son malheur et son exaspération d'un faux sourire aimant.

Et c'est ainsi qu'elle les abandonna sans le moindre regret, et fut celle qui poussa le reste de la famille dans la longue pente du malheur. Tu ne sais pas ce qu'elle est devenu actuellement, de si elle est toujours en vie, de si elle est heureuse ou de si elle a formé une nouvelle famille avec cette homme. Mais une chose est sûre pour toi, si tu la recroises d'ici-là... Tu lui feras payé au centuple ce que son égoïsme à engendrer dans ta vie.

Car, après tout, que s'est-il passé après son départ ? Déjà, la dépression de ton père. Qui bien a vite, a arrêté de travailler pour survivre, préférant se laisser mourir ou/et parfois gaspillé du peu qu'il avait pour s'offrir un semblant de bonheur auprès de femme d'un soir ou de substances addictifs. Tu observas sa déchéance avec dégoût, tandis que ton frère vivait cela avec colère. Toi et lui ne pouviez plus compter sur lui pour survivre, devant vous débrouiller par vous-même. Le jour où votre père n'était plus, vous n'avez pas réussi à faire la différence de quand il était encore vivant. Tu avais 17 ans le jour où tu es devenue orpheline.


ACTE II.

Tu n'étais même pas encore considérée comme une adulte que tu étais pourtant déjà si avancée dans l'apathie du monde dans lequel tu vis. Percevant parfois ce monde du même regard lassé qu'aurait une personne qui a vécu trop d'années. Et cela ne deviendra que plus vrai d'ici une demi-décennie, mais tu as encore un semblant d'innocence. Une innocence qui vient du fait que tu n'étais pas encore toute seule, que tu avais encore une dernière personne à tes côtés. Une présence aimée, une présence qui te rassure et qui t'apaise face à l'idée d'un lendemain rude et dangereux. Tu avais ton frère, et c'est tout ce qui comptait pour toi.

Et le destin ne t'as laissé que'une poignée d'années de répit. Comme pour punir ton insouciance dans ce genre d'environnement. Tu n'oublieras jamais cette soirée, celle où tu perdis ton dernier être cher, ce qui te restait de candeur et surtout le minimum d'appréciation que tu as pu avoir pour ce monde par le passé. Ne te laissant qu'avec la mort entre les bras, la souffrance qu'offre la blessure ornant dorénavant ton dos et un sentiment d'injustice envers ce monde et une haine de ce dernier dans sa globalité. Tu hais les Pokémons, ces derniers ayant pris la vie de ton frère, t'ayant laissé une marque à vie et surtout n'ayant fait qu'accentuer ta misère les premières semaines où il a fallut que tu te débrouilles par tes propres moyens.

Tu garderas en mémoire cette horrible nuit. Celle où pour un travail étonnement bien payé, vous n'aviez qu'à livrer un colis dans une autre ville. Celle où le trajet coûtera la vie de ton frère pour préserver la tienne. L'effroyable scène à laquelle tu as assisté, impuissante, te marque à vie. Tu te rappelles de l'atroce douleur t'assaillant au niveau du dos, n'arrivant plus qu'à ressentir la lancinante souffrance de la plaie et qu'à sentir l'odeur de ton propre sang. Mais surtout, tu ne pourras jamais oublié la dernière image que tu as eu de ton frère avant d'être forcée de fuir pour ta vie - afin de ne pas gâché les efforts de ton frère.

Dévoré par des Pokémons, voilà ce que tu as eu le malheur de voir tandis que tu fuyais de toutes tes forces. Tu te souviens de tes cris d'agonie et de chagrin, alors que tu fis ce qui te restait de chemin à parcourir avant d'arriver à destination. Et lorsque le travail fut fait, le colis transmis à ce qui semblait être une boutique - pas la moindre considération. On t'avait dit de prendre l'argent et de déguerpir, que tu allais salir le sol avec ta blessure, que tu faisais peur aux clients avec ton air de détraquée. Et... c'est là que quelque chose se brisa définitivement en toi. Ton frère est mort, pour cette ordure d'être humaine ? Tu risques possiblement de toi aussi y passer, car son business lui importe plus qu'une vie humaine ? Ce monde... T’écœure.


ACTE III.

Avec l'argent de la livraison funeste, tu as pu te prodiguer des soins. Autant tu vas survivre, autant la blessure ne sera plus que du passé - bien qu'éternellement présente sous forme de cicatrice, autant la somme gagnée est suffisante pour être confortable le temps d'une semaine. Cela ne change pas que tout ceci a un goût amer pour toi. Tu te sens à la fois totalement vide, mais aussi surchargée d'un feu qui te ronge, celui d'une rage sans nom. Celui de vouloir crier, relâcher, tout ton malheur et ta colère envers ce monde. Mais pourtant, tu te retiens. Car pleurer et crier ne servira à rien, cela ne te ramènera pas ton frère.

Ce temps de répit t'as permis de réfléchir, de te questionner. Tu es partie sur la réflexion de qui est la cause de ta misère, sur qui tu dois déferler toute ta haine, pour quelle cause tu continueras à vivre - en plus de ne pas rendre le sacrifice de ton frère inutile. Et... Tu as beau réfléchir, tu finis toujours par la même conclusion : tout. Sunrise a détruit ta famille en prenant ta mère dans leur 'rang' et entraînant la déchéance de ton père. Les Pokémons ont souvent été synonyme de misère dans ta vie, mais maintenant qu'ils t'ont pris ton frère, cela devient bien plus personnel. Et surtout, surtout, cette société pourrie. Celle qui a toujours fait que ta vie soit plus bas que terre, et qui même maintenant, ne font jeter du bois sur le feu de ta rage.

Tout en ce monde t'enrage et te dégoûte. Et c'est bien pour ça que ne va pas chercher à être une héroïne, tu ne vas pas te battre pour que la situation s'arrange, tu ne vas pas chercher une idée pour sauver cette société de pacotille. Pourquoi le ferais-tu ? Elle n'a jamais rien fait pour toi. Le fils de tes pensées ne t'encourage q'à une chose : rendre la pareille aux objets de ta haine. Rendre toute l'injustice et la cruauté que tu as connu et subis par toi-même. Tu veux voir ces mêmes gens devenir misérable à cause de toi, qu'ils ressentent le même désespoir que toi. Et à cette simple idée, un masque s'est formé pour maintenir tes intentions malsaines sous scellé. Comme ta mère qui l'a fait à l'époque, tu t'es mise à caché les hideux sentiments et idées qui te rongent derrière un sourire aimable et une fausse personnalité attentionnée et douce. Car après tout, il faut prendre exemple d'un monstre pour en devenir un.


ACTE IV.

Les mois et les années ont passés. Tu es toujours dans cette obsession de vengeance et ce besoin de faire souffrir autrui à la même échelle que ce que tu as souffert par le passé. Mais comme dis précédemment, tu n'es ni une héroïne, ni un emblème tragique. Tu fais le mal à ton rythme, avec autant d'échecs que de réussite dans tes actions. Tu as aussi pu te prendre un peu en main, t'ayant trouvé une maigre - mais suffisante - rentrée d'argent en vendant des herbes et des fleurs en tout genre. Que ce soit pour des buts médicinales que purement cosmétique. Mais ce bref confort te rend toujours aussi amère, n'ayant après tout que toi-même sur qui compter et pour qui survivre. La solitude te ronge petit à petit.

C'est ce qui t'as poussé à retourner dans un lieu auquel tu n'as jamais osé y retourner depuis le drame : l'endroit où ton frère a perdu la vie. Tu t'es rendu, uniquement pour constaté douloureusement que le lieu n'avait rien de particulier, que le temps à balayer toutes traces de cette horrible nuit. Comme si rien ne s'était passé. Et c'est certainement ça le plus douloureux, tu aurais aimé que rien ne se soit passé, que ce ne soit qu'un mauvais rêve... Mais pourtant, la cicatrice sur ton dos qui te lancine parfois encore aujourd'hui est la preuve que tout ceci est vrai. Et d'un soupire douloureux, tu étais sur le point de quitter les lieux.

Pourtant, à peine tu fis un pas pour quitter cet endroit, une bourrasque souffle dans ton dos - comme venue de nulle part. Ton regard se pose sur les arbres environnants, ces derniers totalement statiques, comme pas concerné par l’événement. Tu remarques aussi qu'il n'y a de base aucun vent qui se fait actuellement. Intriguée, tu ne peux t'empêcher de te tourner pour voir l'origine de ce souffle inhabituel. Et ainsi, ton regard croisa celui d'une autre entité.

Tu fais face à ce qui semble être une boule de fumée violacée, mais avec un visage aux traits horrifiques. Tu n'as que vaguement entendu parlé de ce genre de Pokémon, ce qui te force à te mettre sur tes gardes. Le Fantominus est pourtant calme, flottant simplement face à toi - dont tu ne peux t'empêcher de remarquer qu'il se situe à l'endroit exacte où tu as vu ton frère pour la dernière fois. Et... à cette simple pensée, des réflexions se font à la chaîne.

Certains diraient que c'est une forme d'hallucination venant de ton propre espoir et déni, mais à tes yeux, ce que tu remarques est véritable. Malgré le visage d'horreur, tu ne peux desceller des similitudes aux traits qu'arborait ton frère - ainsi qu'à ses mimiques. Tu ne peux t'empêcher de ressentir comme un sentiment de familiarité au fil de tes réflexions, bien que certainement faussé par tes propres croyances. Incertaine, tu l'appelles par son nom : Teruki. L'entité y répond par un cri. Cela pouvait signifier tout et n'importe quoi, mais pour toi cela sonnait comme une confirmation. Une brève joie s'accapare de toi, tandis que tu lui offres un sourire véritable - un sourire que tu as oublié avec le temps - et où ne fait que te plonger encore plus profondément dans tes illusions. Même cette étrange odeur sucrée qui émane du Pokémon Spectre, pour toi ce n'est que la preuve que c'est ton frère revenu des morts pour toi. Mais à nouveau, ce n'est qu'une autre de tes dénégations de la réalité.

TO BE CONTINUED...

Tu n'es dorénavant plus seule, accompagnée par cette lugubre présence à laquelle tu y as imposé le nom de ton défunt frère. Et cette même nouvelle présence t'as comme fait pousser des ailes, te donnant envie d'être plus ambitieuse dans tes plans, de te lancer dans un projet plus ambitieux. Car... Faire le mal à ton échelle ne suffit plus. Tu pars donc dans une aventure, mais dans un optique d'y planter des graines du chaos et de la misère.

Attrayante : Tu te présentes souvent sous l'allure d'une délicate fleur, jouant de ta beauté discrète - mais souvent appréciable. Tu joues les frêles et timides demoiselle qui ne se pas se débrouiller par elle-même et qui cherche compagnie. Tu donnes l'impression qu'un rien pourrait te faire du mal, mêlant à cela un semblant d'empathie et de compassion. Tu tentes d'attirer les gens à toi comme les Apitrini sont attirés par le pollen des fleurs.

Cruelle : Pourtant, sous cette fausse douceur et cette fragilité simulée, se cache une femme sans scrupule. N'hésitant pas à profiter des faiblesses d'autrui et de les manipuler - que ce soit pour son propre bénéfice que le simple plaisir de faire souffrir quelqu'un. Les gens ne sont que des pantins à manier et à en jouer, les Pokémons ne sont que des pions pouvant être disposé une fois servis ou devenu inutiles. Et ce dernier cas, est souvent de ton propre fait.

Hypocrite : Afin de parvenir à tes fins, tu es forcée de passer par la case des faux-semblants et se mettre dans une attitude hypocrite. Lancer des fleurs aux plus orgueilleux pour les caresser dans le sens du poil et les guider dans tes projets. Montrer une fausse bonté aux plus faibles d'esprit pour attiser leur confiance et ainsi les guider aveuglément dans tes volontés. Tu as dû apprendre à manier l'art des mots, bien que le plus difficile reste de comprendre la psychologie d'autrui - car tu dois bien l'avouer, cet aspect-là t'exaspère.

Mystérieuse : Pour maintenir tes objectifs sous scellé, sous la connaissance que de toi-même et de ceux qui sont maintenant six pieds sous terre, tu es obligée d'être évasive, de faire planer un mystère autour de ta personne. Tu parles parfois de manière codée, ou usant de métaphore bien trop personnelle pour être facilement comprise. Tu ne cherches pas la compréhension, juste un moyen de parfois expier ton stress sans pour autant révéler tes plans.

Obsessive : Tu n'as qu'une seule chose en tête et rien ne pourra t'y faire décrocher. Tu pourrais en devenir folle à force d'être obnubilée par tes objectifs que t'en dérangerait guère. Beaucoup te décrivent comme ambitieux, et ceux, sans même connaître tes projets. Et pourtant, ils sont si loin de la réalité. Ce n'est pas de l'ambition, c'est une obsession malsaine. Tu manipules, tu trompes, tu maltraites, bref. Tu fais le mal avec raisons. Mais qui sont en somme des raisons totalement égoïstes et destructrices.

Violente : Tu as beau posséder un aspect serein et semblant avoir toujours tout sous contrôle, ce n'est en réalité que le calme avant la tempête que sont tes vrais sentiments. Tu es emplies de colère : une rage insatiable gronde en toi tandis qu'au fils des années, une haine de pratiquement tout te ronge petit à petit. Ce n'est pas juste un tempérament colérique, c'est l'explosion de tout ce qui constitue ton être. Derrière ce sourire énigmatique mais aimable, se trouve une grimace enragée. Derrière sous ta douce voix, tu retiens de crier toute ta hargne contre le monde dans lequel tu te trouves. Ce monde est injuste. Ce monde que tu haïs.

L'aspect : Beaucoup te comparent à la faune et la flore fragile de ce monde. Que ce soit les délicates fleurs subsistants tant qu'elles peuvent ou encore des raffinées créatures dans le bel aspect est contre-balancé par une courte espérance de vie. Tu donnes cette impression d'être faite de verre ou de sucre, mais en soit, ce n'est pas si faux. Tu n'es pas une montagne de muscles, ou même d'une mystérieuse force sous un aspect frêle. Tu n'es non plus quelqu'un d'agile ou de souple. Ton absence d'aptitudes physiques te font souvent défauts, chose que tu compenses comme tu peux avec la ruse et les belles paroles.

Le corps : En effet, tu es plutôt petite pour ton âge, ainsi qu'assez maigre et faiblarde pour un tel univers de survie. Du haut de tes un mètre cinquante-deux, tu dépasses que très rarement la taille de la plupart des adolescentes - de quoi parfois t'énerver et surtout titiller ton ego. Tu n'as jamais été une grande mangeuse - en plus d'avoir peu eu l'occasion de manger à ta faim par le passé. Et les efforts physiques te sont insupportables - rendant ainsi ta figure aussi frêle.

Le faciès : Des traits fins, un sourire de pêche, à l'allure énigmatique, souvent présent sur tes lèvres, de grands yeux mauves qui semblent sonder l'âme de ses interlocuteurs, voilà ce qui constitue en majorité ton visage - ou du moins ce que l'on remarque le plus. Ton teint est plutôt pâle, tandis que ta face est cadrée par une chevelure noiraude aux pointes violacées. Tu laisses des mèches épouser le contour de ton visage, mais pour ce qui est du reste, il est constamment attaché en chignon avec un ornement en forme de papillons.

L'enveloppe : Il n'y a rien de réellement féminin ou de gracieux dans ton habillement. Cela consiste après tout à un Gakuran - uniforme scolaire utilisé d'antan et surtout porté par les élèves masculins - un peu trop large pour toi. Et qui est surplombé par un Haori - manteau de soie utilisée dans un temps encore plus lointain - aux motifs d'ailes de papillon. Cela pourrait presque sembler grotesque quand on y pense. Pourtant, ta gestuelle et tes manières aident à donner une valeur à cette tenue. Quand tu te déplaces, on a parfois l'impression que tu es parée d'ailes délicates - alors que ce n'est que ton Haori qui vole au vent ou au grès de tes mouvements. Cela va néanmoins de pair avec le papillon dans tes cheveux.

Les sens : Tu as des éléments pouvant être perçu par les sens, et d'autres totalement cachés. C'est le cas des cicatrices que tu caches sous tes larges habits - comme par exemple cette immonde cicatrice au dos, qui à la fois te dégoûte mais te rappelle aussi l'un des pires jours de ton existence. Pour ce qui est du plus révélant, cela se base surtout sur l'odorat. En effet, malgré le monde dans lequel on se trouve, tu tentes tant bien que mal à trouver un minimum d'hygiène. Surtout en terme d'odeur. Ce qu'on remarque dont le plus à ton égard sur ce point, c'est la forte odeur florale ou d'herbes qui te recouvrent - venant de tes cueillettes dans la Forêt des Ombrages. Beaucoup peuvent la trouver insupportable, mais pour toi cela t'apaise.  

Surnom : Teruki (照希). Espèce : Fantominus. Genre : Mâle.

Fantominus est une ordure, non vraiment. Quand les gens ne connaissent pas la vraie personnalité de Kumiko, ils ne savent pas comment elle peut voyager avec un Pokémon aussi sinistre, mais surtout aussi invivable. À faire une centaine de farce de mauvais goût, à maudire à tout va quand quelque chose ne lui plaît pas, à causer bien des crises cardiaques et des pleurs à effrayer tout ceux qui s'osent à son passage. Et pourtant, c'est bien l'unique Pokémon qui aura la véritable affection de sa Dresseuse. Ceci est expliqué par une seule et malsaine raison : la forme de démence/déni qu'a Kumiko envers le Fantominus qui l'accompagne.

Pour résumer, la jeune femme a la certitude que le Fantominus est l'esprit de son défunt frère. Et que ce dernier maintenant veille sur elle, même après la mort, sous le seul aspect possible : celle d'un Pokémon Spectre. Sinon, comment expliquer qu'il la suit depuis tout ce temps ? Pourquoi a-t-il parfois les mêmes manies/mimiques qu'avaient son frère ? Comment expliquer que cette entité a la personnalité aussi insupportable que familière tient autant à elle - alors qu'elle n'a rien fait pour ? Vous avez certainement des tas et des tas d'explications logiques ou/et rationnelles, mais elles tomberont dans les oreilles d'un sourd du côté de Kumiko.

C'est d'ailleurs pour cette même raison que Fantominus sera le seul à avoir le droit à un surnom venant de la demoiselle. L'appelant soit par Teruki (le nom de son défunt frère) ou même parfois Grand frère lorsqu'elle est de bonne humeur. Kumiko et son Starter possède une dynamique qui a tendance à déconcerter et mettre mal à l'aise.

C'est quoi ton p'tit nom ? Lizzie.
T'as quel âge ? 21 ans.
Comment t'as atterri ici ? Top-Sites "Perfect-Pokémon".
Nous, on t'aime déjà, mais toi t'as des remarques sur le forum ? Je vous aime aussi déjà ! Et pour l'instant non, je n'ai rien qui me vient. Mais ça viendra avec le temps #chieuse.
Un dernier mot pour la route ? Des Fantominus démoniaques