Livin' la vida loca ♪ | Pablo Ruiz

L'histoire se répète, on dirait.
Elle est le fruit des actions des Hommes, leurs choix, leurs hésitations.

Esteban Ruiz n'a pas hésité, lui, à quitter son pays pour un autre. Il a laissé derrière lui le passé, des villes pauvres et affamées pour quelque chose que l'on qualifiait de "mieux". De "meilleur". Un El Dorado perdu vers le Nord, dans ses villes fleurissant sur la côte est. Guidé par des promesses, poussé par ses rêves, il quitta l'Amérique du Sud avec quelques uns de ses compagnons et ils prirent la direction de la Bulle, Atlantia.

Mais il y rencontra l'amour. Une femme comme il n'en avait jamais vu. Il l'aima du premier regard et se fit la promesse de mourir avec elle. Ses compagnons partirent, mais lui resta. Il avait trouvé bien mieux qu'un rêve : il avait Rosalia.

Ils se marièrent quelques années plus tard à Wheelfield.
Ils eurent un fils, et ce fils eut un fils : Pablo.




La vie du jeune homme était simple, partagée entre le dur labeur et l'amour de ses parents. Il pensait ne manquer de rien, mais peut-on manquer de ce qu'on ne connait pas ? L'argent manquait, le confort aussi, parfois la nourriture, mais pourtant, Pablo était heureux.

Son père travaillait au pied des éoliennes et des générateurs électriques, c'était son gagne pain et très vite, il apprit tout son savoir-faire à son fils. Pablo avait beaucoup d'affection pour cet homme strict, mais pourtant protecteur et attentionné.

Ce n'était pas un homme souriant, alors Pablo souriait pour lui.
Et même quand la maladie l'emporta, Pablo se força à garder le sourire.

Sa mère était couturière. Une femme habile de ses doigts. Elle raccommodait souvent les chemises et les pantalons de son fils, et elle chantait. Elle avait une jolie voix, le genre qui réchauffe les coeurs. Et qu'est-ce que Pablo aimait chanter avec elle !

Pourtant c'était une femme triste et nostalgique, alors Pablo souriait pour elle.
Et quand elle rejoignit son époux là-haut dans le ciel, Pablo perdit le sourire.

Et le soleil fut chassé par la pluie.




Tunnels obscurs et puissantes bourrasques. C'est dans les galeries sombres du canyon que Pablo se perdit. Il avait suivit un groupe de jeunes gens qu'il pensait être ses amis et le leader de la bande lui avait demandé d'aller récupérer quelque chose au fond des tunnels.

Pablo n'avait vu qu'une occasion de faire plaisir à quelqu'un qu'il estimait, il avait foncé dans le tas. Et il s'était perdu.

L'endroit regorgeait de danger, de créatures et de monstres. En plus de devoir retrouver la sortie, il devait éviter ces bestioles que l'on nommait "Pokémons". A force de tourner en rond dans l'obscurité, il comprit qu'il n'y avait rien à récupérer, qu'il s'était fait rouler.

Les heures passèrent, les jours également, et Pablo se trouvait bien incapable de regagner la surface. Il n'avait plus grand chose à manger, il avait fatigué à force de fuir les monstres du canyon. Il trouva finalement refuge dans une alcôve... Et se retrouva nez à nez avec un nouveau Pokémon, recroquevillé sur lui-même.

« Toi aussi, t'es perdu ? »

Tous n'était pas méchant, c'était évident à présent.

Le petit oiseau roux piaillait, effrayé. Il n'était pas le seul à avoir perdu la branche sur laquelle il aimait se poser. Il n'était pas le seul à être totalement abandonné.

Compatissant, Pablo lui offrit la moitié de son repas, un bon gros bout de pain. L'oiseau était craintif, mais il ne semblait guère méchant. Le petit Pokémon connaissait le chemin de la sortie, mais sa patte blessée l'empêchait d'avancer. Alors Pablo le soigna comme il put et il se laissa guider en retour.

Ensemble, ils retrouvèrent la lumière du soleil. Ils retrouvèrent espoir.

Pablo est un jeune homme plein de vie, toujours paré pour l’aventure. Incapable de tenir en place, il est toujours affairé quelque part : “s’occuper les mains, pour s’occuper l’esprit”, comme disait el padre. Comme son père avant lui, comme son grand-père encore avant, c'est un garçon appliqué dans son travail. D'ailleurs, y a-t-il quelque chose de plus important que le travail, dans un monde comme le leur ? C'est le travail qui rapporte de quoi vivre, peu importe qu'il soit ou non éprouvant, peu importe s’il vous plaît ou non. Ayant baigné dans une telle éducation, Pablo est donc devenu un travailleur acharné, qui ne se plaint jamais de la faim, de la fatigue ou de la douleur.

C'est même le contraire. Un large sourire étire toujours ses lèvres, il rayonne, si bien que sa mère l'appelait son petit soleil, mi pequeño sol, dans le dialecte de leurs ancêtres. Il veut diffuser la joie, faire sourire les autres dans ce monde difficile. C’est cela qui le fait sourire en retour. Avenant, il va facilement vers autrui. Il a la parole facile -parle même un peu trop- et un côté tactile assez prononcé, pour ne pas dire totalement invasif. D'un naturel foncièrement naïf, il veut voir le bien dans chacun des gens, car il estime que rien n’est tout noir. Il a le coeur sur la main, comme on dit. C'est un garçon généreux et altruiste, quand bien même sa gentillesse en devienne un défaut. Quand bien même il se fasse rouler. Il ne pourra jamais vous en vouloir, à croire qu’il ne sait pas détester les gens… Et pourtant.

Tout le monde à des défauts, le brave Pablo ne fait pas exception à la règle. El pequeño sol est têtu. Pire encore, il est obstiné et stupide. Peu importe le danger, peu importe qu'on lui hurle "non ne fait pas ça", Pablo suivra toujours son instinct. Impulsif, il n'est pas réfléchit pour un sou et agit bien trop souvent avec son coeur plutôt qu'avec sa tête. Tant pis si ça le conduit dans les pires situations possibles, il préfère agir en fonction de ses valeurs. Et si par malheur il a prit une décision, il vous sera impossible de le faire changer d'avis, quitte à ce qu'il se mange un mur en pleine poire, il continuera d'avancer dans la direction qu'il a choisit.

Caché derrière l'assurance, derrière son flot infini de paroles et derrière ses sourires, il y a le rêve. Oui, Pablo est un rêveur, un nostalgique même. Un passionné, aussi. Son regard se perd parfois à l'horizon, dans les plus secrètes de ses pensées... Jamais il ne dira ce qui le tracasse, jamais il ne parlera de ses regrets. Et encore moins de ses rêves. C'est un utopiste, un idéaliste, mais il a besoin de tout ça pour continuer à sourire.


Autre : il est terrifié par les tunnels, les grottes et il est probablement claustrophobe. Il ne sait pas écrire et sait à peine lire. Il est doué pour le bricolage. Il chante beaucoup quand il est heureux, et comme il est toujours heureux...

Pablo est un jeune homme tout à fait normal avec deux bras, deux jambes et une tête... Tiens, commençons par sa tête, justement. Son visage est encore un peu rond, enfantin, pour son âge, mais cela changera sans doute avec les années quand il aura enfin du poil au menton. Ses yeux sont marrons, mais lui, en grand gourmand, préfère les qualifier de “chocolat”. Ses cheveux bruns et bouclés sont décidément indomptables mais ce n'est pas que la faute du vent. Un peu de démêlage ne ferait pas de mal à cette crinière.

Le jeune garçon dépasse à peine le mètre soixante-dix, encore en pleine croissance. Son teint est hâlé, bronzé, car il passe de nombreuses heures à l’extérieur. La génétique joue beaucoup là-dessus, papa et maman c’était pareil. Il s'habille, comme un plouc, mais il s'habille. Le confort de ses fringues passe avant la notion de mode et souvent, ses habits sont mal repassés, salis de terre ou de poussières, recousus ou tout cela à la fois.

Dernière chose importante, ses mains. Elles sont comme les autres mains, avec cinq doigts chacune, mais les siennes, elles sont usées. Un peu comme s’il avait déjà trente ans de plus. Il a tellement travaillé avec elles qu’elles sont abîmées, usées.


Autre : il a des cicatrices et des bleus un peu partout, à force de faire le con ou de se faire mal en bricolant. La plus marquante est celle sur son front, au niveau de la tempe droite, sous ses cheveux. Il a un grain de beauté sur la fesse gauche, je pense que c’est important de le préciser.

Surnom : Esperanzo (Anzo, pour les intimes et les flemmards) Espèce : Poussifeu Genre : Mâle

La relation entre Pablo et Esperanzo est quasi-fusionnelle. Depuis leur rencontre, ils ne se lâchent plus, à croire que la présence de l'un est indispensable à la survie de l'autre. Au fil des années, le caractère du petit Pokémon s'est affirmé.

Au début craintif, il a gagné en confiance, autant en soi-même qu'envers les autres, même s'il reste encore méfiant face à un pur étranger. Bien plus posé que son dresseur, il apprécie ne rien faire et il est parfois difficile de le remuer un peu. Au réveil, il a d'ailleurs très mauvais caractère ! Il n'est pas très expressif dans son affection, mais reste un Pokémon profondément loyal et dévoué à son maître. Il a la prudence que Pablo n'a pas, il a la méfiance qu'il devrait avoir et n'hésite pas à le mettre en garde contre absolument tout ce qui pourrait être dangereux. Il est son confident, son soleil à lui. Sa lueur d'espoir.

C'est quoi ton p'tit nom ? Ely
T'as quel âge ? “En général, il devrait se situer entre 1 et 99 ans.” Tout à fait, mais on est plus près du 1 an que des 99.
Comment t'as atterri ici ? La petite Iris m’a filé le lien o/
Nous, on t'aime déjà, mais toi t'as des remarques sur le forum ? Il est tout beau. Et les smileys sont trop mignons
Il va juste me falloir du temps pour tout bien lire et comprendre le système de jeu... XD
Un dernier mot pour la route ? {Petit soleil de Sunrise}