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 Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]

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Alice Schreiber
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Alice Schreiber

Date d'inscription : 17/07/2021
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Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] Empty
MessageSujet: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptyDim 18 Juil - 4:26

Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] 2446089931 -> J'écris tout ceci trèèèèès lentement, mais j'écris, ce qui est un progrès, puisque ça fait longtemps que je n'ai pas écrit autrement que de manière très schématique et orale.

[Miou à toi lecteur.ice de ce texte. Déjà je te souhaites la bienvenue o/. Étant donné le fait que la création de ce personnage est lié à des réflexions personnelles et politiques à propos de la violence légitime (ou illégitime) et de la transidentité, il se peut que je cache sciemment des zones de textes via des balises spoiler. Néanmoins, par pur respect pour vos doux yeux, je tâcherais de limiter l'usage de ces balises, de une et de deux vous prévenir du contenu camouflé ainsi que de l'importance qu'il a dans le récit (à mon sens, puisque je ne peux faire appel qu'à lui). Brefle, je te remercie pour ton attention, et je t'envoies des poils de chatons.

PS: Généralement, les liens que je mettrais seront des liens vers des pistes musicales, qui me semblent convenir à une portion de texte (si ça n'est pas le cas j'essaierais de le préciser afin d'éviter les mauvaises surprises). Et si elles conviennent pas... c'est juste que j'aimais trop le morceau pour ne pas vous le partager discrètement.]

Identité


Nom : Schreiber (ça veut écrivain en allemand, j'adore les références caché ololo quel esprit (j'ai juste recherché ça pendant une demi-heure en m'arrachant les cheveux ._."))
Prénom : Alice.
Âge : 32 ans.
Genre : Féminin.

Lieu de naissance : Dieterschaffen (petit village en périphérie lointaine d'Ambrose Si la modération me l'autorise, évidemment)
Région de départ : Europe de l'Ouest.
Langues : Langue globale (évidemment), Allemand Bavarois (relativement basique), Français (rudimentaire), Anglais (quasi courant, surtout à l'écrit)

ID S.I.S. : 1312 (si c'est pas déjà pris autrement, en prendre un opif me va)
Sprite : C'est en cours de négociation (vue que j'suis une patate en graphisme j'ai demandé de l'aide extérieur, ça devrait arriver assez vite :3).


Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] Secretchamp

Histoire


Assez souvent, les familles pauvre rurales sont les familles les plus touchées par la pauvreté, par l'exclusion, par à peu près tout ce que produit d'injustices une société en somme. Et la famille Schreiber n'y fait pas exception. Pas d'eau courante, de l'électricité généralement quand la centrale électrique locale a un soubresaut de puissance, et évidemment des moyens de locomotions souvent pédestres; la famille a pu se payer une charrette, mais n'a jamais pu se payer le luxe d'avoir un cheval, elle servait généralement de charrette de laboure à traction humaine en improvisant avec une lourde lame que se prêtaient les fermes locales.

C'est dans ces conditions compliquées qu'est né Erwin Schreiber, 3ème et dernier enfant de la fratrie, 2 ans après Frida et Wilhelm, faux jumeaux ne se ressemblant que très peu. Frida étant une gamine caractérielle et aventureuse (couverte de bleu suite à la conquête de chênes et autres feuillus récalcitrant), alors que Wilhelm restait un enfant sage et calculateur (toujours en train de penser à ce qu'il pourrait fabriquer avec un morceau de bois et une lame). En grandissant, Erwin pris vite part aux aventures de sa grande sœur, réussissant rarement à atteindre la plus haute branche de leurs conquêtes. Le temps était bon, le ciel était bleu. Mais déjà, osent poindre les premiers intempéries. Le tumulte intérieur de l'image, loin d'un culte; mais l'inculte n'y perçoit plus déjà son image.

Un système éducatif vous me dites? Peut-être, pas grand chose. Un semblant d'école qui comptait sur la passion des enfants et sur le fait que leurs parents puissent leur libérer du temps de cerveau disponible. Des bases en mathématiques, en lecture et écriture; mais je vous parle d'un village à peine reculé jusqu'où il est compliqué de faire venir l'électricité. Des livres, quelques uns. Pour la plupart ressemblant bien plus à des feuillets bordéliques et techniques mal compilés et recopiés un par un à la machine à écrire mécanique par un bibliothécaire tout autant diaboliquement passionné, que sans temps à s'y consacrer réellement. Mais quelques uns, dans ce semblant de bibliothèque, bien mieux édités, ressemblant à des merveilles d'un autre temps étaient là. Et assez souvent, un gamin qui venait en emprunter, cinq ou six en fonction des disponibilités. Il n'avait pas neuf ans, que Wilhelm était déjà un grand conteur et lecteur. Pour ainsi dire bilingue, il faisait parti des quelques gamins qui aidaient les plus âgés à traduire certains ouvrages qui auraient été perdus sans celles et ceux de sa trempe. Généralement, après une dure journée de travail, il lisait pour sa famille. Laissant les ouvrages des temps anciens pour les journées sans travail. Un ancien manifeste spartakiste, un guide technique sur l'usage de l'électricité en situation post-apocalyptique, un conte d'un auteur dont personne n'a jamais entendu parlé, Nicholas Peterson et le Mystherbe ancien, ce qu'on appelle nous des romans de gare (et qui pour eux leur semblait des œuvres pour grand bourgeois qui peuvent se payer l'Outlander), et même des fois des magazines qui nous servent de lecture pour toilettes qui étaient ici lus avec la très exacte même œil que si c'était un manuscrit original d'Homère. Bref, du moment qu'il y'avait des mots, jamais ce gamin ne se lassait de lire, et rarement sa famille d'écouter (bon je l'admets, pour le manuel d'électricité, seul le conteur s'amusait). Mais ce qu'attendait le petit Erwin n'était pas tant la lecture, que de voir s'il pouvait voir des images. Notamment les vêtements d'antan qui le fascinait. "Regarde Frida! Regarde elle est trop bien cette chemise! Je veux t'en faire une comme ça." A travers ces mots, les parents comprirent qu'il était temps de chercher des fils et aiguilles, tout en espérant que les quelques morceaux d'étoffes parvenant au village n'étaient pas trop ruineux. Mais peut-être que cet adorable morveux pourrait moins galérer que ses parents.

Néanmoins, je vais pas vous le cacher, ce patchwork chemisier était sans doute une des pièces les plus insultantes pour la couture qu'il n'ait été donné de voir... en même temps je veux vous y voir vous, à 10 ans, avec des ciseaux émoussés, la moitié des aiguilles tordues, du fil très cassant, et un espace de travail à partager avec les premières trouvailles d'excavations d'une grande sœur aventureuse qu'on n'a plus tant envie que ça d'accompagner, et les bouquins d'un frangin avide de connaissance en tout genre. Et quand un objet est fabriqué des mains d'un adorable gnome en train de trépigner, il est très difficile de ne pas mettre cette chemise qui pique, et qui parvenait quand même à être de la bonne taille... du côté droit. Néanmoins, il faut bien plus qu'un échec pour arrêter un intérêt aussi vif, et c'est ainsi qu'Erwin commença à aider le tisserand du village (en échange, d'une légère rétribution néanmoins, puisqu'on est peut-être un monde post-post-apocalyptique, on fait pas travailler les enfants gratuitement), plutôt qu'a aider ses parents au champs (qui même si cela leur aurait donné un plus haut rendement... avouons le avec un tant soit peu de réalisme, n'aurait de toutes façons pas fait une si grande différence que ça).


Mais l'adolescence arrivait, et, les quelques questions qu'il posait à son grand frère ne lui convenaient pas du tout. Mais vraiment pas du tout, et il ne comprenait pas pourquoi. Vraiment? Sa voix pouvait vraiment choisir comme ça, de se foutre de tout et d'aller vers les basses? Et pourquoi avoir des épaules carrées quand on peut avoir la classe? Ça sert à quoi, mis à part nous poser bêtement dans un coin pour aider une étagère rabottée à ne pas tomber. Et quoi, pourquoi une forêt de poils? Même les doigts de pied? Mais quel manque d'élégance! Vraiment! Ce qui, évidemment, faisait marrer sa sœur qui entendait l'enfant en train de se scandaliser. Et au gamin de l'invectiver, enragé par cette injustice: "-C'est quoi qui te fait marrer toi?
-Ben j'suis une femme maintenant!"
Et de la grande sœur faire un lancé de cheveux narquoi dans les airs, mais du gamin de s'effondrer en pleurs. Quelque chose s'est joué à ce moment, un amas fraternel s'est retrouvé sur le sol, avec au milieu un petit bout terrifié face à l'immensité du constat "Je ne suis pas qui je suis.".

Mais, Erwin, permets-moi alors cette politesse qu'est de changer tes pronoms ainsi que tes accords, bien que tu ne l'as pas formulé, je te connais tout autant que toi. Je peux te donner ces aveux que tu ne pourras lire, je suis ton moteur préexistant (aux cheveux bleus et verts (qui sent pas très bon de la bouche pour cause de tabagisme (et qui vient de se faire un thé au citron et au gingembre))), et je sais que c'est à ce moment là que tu as compris. Ce n'est pas tant les vêtements, que les types de corps que tu habillais que tu ressentais le besoin de comprendre et recréer. Cette personnes que tu voyais dans le miroir n'était pas tant toi, que ce que tu sentais être, qui que ce soit d'ailleurs. Ce toi qui n'est pas toi. Ce qui a pu se jouer de nous, je peux le nommer, tu peux le sentir, nous pouvons le comprendre. Même cet apparat de remplacement qui t'as été donné on le connait. Mais ce qui plonge mes contemporains ainsi que les tiens dans la perplexité, je n'ai pas le pouvoir de le comprendre, ni de réellement l’appréhender. Pourquoi cette volonté de ne pas avoir envie de savoir et de comprendre? Ton frère et ta sœur n'ont que ces pleurs de ce morcellement hurlant, et savent qu'iels ne sauront pas. Et tu ne pourra leur offrir qu'une mystique nébuleuse en guise d'explications. Mais aucunes explications sont nécessaires, quand tu vois un enfant s'effondrer comme ça, même quand tu en es toi-même. Peu importe que ça soit pas banal. Ces jumeaux inédentiques en tout ont juste envie de savoir que ce sourire sera sincère.

Et la vie continue ainsi. Toujours les mains dans les fils, tel une moire claquée au sol, encore pour le moment. Avec ce secret, qui n'a pas encore dépassé les murs de la chambre. On t'appelle, tu ne réponds plus vraiment d'instinct, mais bien plus pour faire plaisir et rester tranquille. Et c'est dans un de ces moments là où tu connaitra ton nom. Pourquoi? Sans doute une épiphanie un peu soudaine. Ça aurait pu être quelque chose de mystique, une explication parfaitement rationnelle, une blague étymologique, ou tout simplement une recherche poussé sur les noms... mais non, ce fut bel et bien une épiphanie, une béatification. Le tisserand avait réussi à marchander une poupée sous vide, avec des vêtements que tu n'avais jamais vue auparavant. Connaissant ton intérêt pour les vêtements, le tisserand te montra l'objet, qu'il comptait offrir à sa fille qui avait ton âge. Et ce que t'y vis te fascina.

Cette poupée portait un mini-short, et de très longs collants rouges vifs avec rayures noirs d'encre en diagonal, des bottes hautes d'un noir éclatant (que l'on nomme "Rangers" dans notre temporalité). En haut d'une lourde ceinture argentée, se trouvait un simple T-Shirt blanc avec dessus ce qui ressemblait à un tag, mais indescriptible comme si quelqu'un avait jeté de la peinture dessus. Ses mains et bras étaient protégés de longues mitaines, et ses doigts par de simples bagues, quelques unes argentées, d'autre dorées. Sa tête semblait être maquillée par un orfèvre tellement elle te semblait précisément peintes. Un rouge à lèvre grenat, un far très léger était simulé par la peinture, un autre bijou discret comme un point sur la narine droite, un mascara flamboyant protégeaient ses yeux noisettes et pour finir, un amas capillaire noir soigneusement travaillé et pensé pour avoir l'air bordélique. C'est sans-voix que tu redonna la poupée emballée sous vide. Et que tu déclara "Elle est formidable", comme soufflée. La seule chose qui ressembla à un nom que tu as gardé de cet étrange moment, entre deux monde fut "Alice"; marqué sur la boîte, et qui a résisté par on ne sait quelle magie de la manufacture. "J'espère sincèrement qu'elle aimera ce cadeau.", en te demandant si à une époque les femmes ressemblaient vraiment à ce canon de beauté et d'élégance. Et au tisserand de ronchonner en rigolant à moitié "J'espère moi aussi, vue le prix qu'elle m'a coûté".

Quelques années passent. Malheureusement, les atroces prédictions de Wilhelm se réalisaient. Bien que ton frère t'aie appris à te raser, cela semblait dérisoire face au travail acharné qu'il te faudra régulièrement faire. Malgré tout tes entrainements, ta voix est décidée a tendre vers les barytons; tu ne parviendrais qu'à l'adoucir et à lui garder les aspects aiguës de cette tessiture. Et... j'ai le regret de t'annoncer que ces épaules pourront bientôt aider cette armoire à pas se casser la gueule. Néanmoins, ce ne sont pas ces quelques détails physiques qui sauraient nous arrêter. Et c'est aussi l'avis de Frida quand elle te tend une robe. Et c'est aussi ton avis quand tu l'essaies et te vois dedans. Simple, blanche, avec un cordon fin qui ressemble a un ruban au milieu de la taille. L'harmonie est, à ce moment présente, explosive. Elle dégueule de la salle d'eau tellement tu rayonnes. Et ce qu'il se passe à présent semble dépasser les murs, les frontières... Jusqu'à ce que ton père entre dans la salle de bain.

Frida est renvoyée dans sa chambre et toi tu es prise par le bras. Il est livide, tétanisé. Tes parents t'emmènent chez le médecin, ce qui est vite dit puisque c'est un type qui a des connaissances basiques dans à peu près tout les domaines de la médecine, mais qui se rapproche bien plus d'un gourou ayant pu grappiller quelques connaissances, et comble de mysticisme le reste.

[CW: transphobie, thérapie de conversion, violence sur enfant; relativement important pour le récit (non capital)]
Spoiler:

Deux semaines sont passées, tu sens encore que ta respiration est fragile à cause de ce que tu as vécu, des figures inquiétantes commencent à te hanter quand la lumière baisse. Et c'est dans ce décors qui n'aurait jamais dû être aussi inquiétant, que ton grand-frère rentre dans la chambre en passant par la fenêtre. Il avait promis de te trouver une solution au plus vite, et tu le vois, avec un sourire amère. L'ado de 15 piges semble être arrivé à ses fins, même si elles ne semblent pas lui plaire. "Tu sais, quand je t'ai promis que je te trouverais une solution pour ne plus subir tout ça? Et bien... j'ai trouvé. Tu sais déjà que ça signifie que tu pars si tu acceptes et que... juste, s'il te plaît, ne change pas de nom. Garde le nom qu'on te donne actuellement... j'ai envie de pouvoir remuer ciel et terre pour retrouver ma petite sœur adorée." Une larme coule, Wilhelm se retient visiblement de s'effondrer. "Avec Frida on prépare tout ce qu'on peut. Toi tu as le plus dur à faire et c'est de prendre une décision. Ils m'ont dit partir au petit matin, tu les trouvera à côté du moulin du bourg. Et... je te laisses prendre cette décision."

A 13 ans. Tu sais que tu dois partir. Mentir n'est plus une option, et tu sais que tu ne pourra pas tenir comme ça plus longtemps. Un sac et une petite valise pleine te sont donnés. "Tu sera nourrie et logée. Les tisserands d'Embrun recherchent beaucoup de personnel. Et... s'il te plaît prend soin de toi. On dira aux parents que tu t'es enfuie, et qu'on n'a rien vue ni, entendu. Et, si on ne se revoit pas... ça a été un honneur d'avoir une petite sœur aussi extraordinaire que toi."

La nuit était fraîche pour un mois de mai. Malgré tout, les Tic Ticketaient dans les bois, le signe du retour du temps des cerises. L'air était chargé de spores, les plus envahissant venant de pokémons plantes qui restaient loin de toute activité humaine, et avaient cette étrange et envoutante odeur sucré qui faisait que l'on reconnaissait l'es prémisses de l'été. Sur le chemin, tu croise une fleur que tu choisis de cueillir et de faire un détour par l'atelier du tisserand. Tu la poses sur la marche de la porte d'entrée puis te dirige vers le moulin du bourg. Une caravane y est stationnée, tractée par un Démolosse et un cheval de trait plutôt jeune. Un Bourrinos ainsi qu'un bourrin on ne peut plus commun sont attachés à la caravane et semblent se reposer paisiblement.



"C'est toi Alice?" Un chauve trapu qui était assis à l'arrière de la caravane. Wilhelm a réussi à le convaincre de ne pas poser de questions. "On en a pour 5 jours de route; et t'as de la chance, t'es la première gamine qu'on accueille pour ce trajet. Ne t'inquiète pas pour la bouffe, on peut très clairement se permettre d'avoir plusieurs bouches à nourrir, surtout vue comment la manufacture nous paye... et vue que les parents ont pas toujours les moyens de nourrir leurs marmots faut bien que d'autres le fasse... quelle époque de cons! Mais je m'emporte. On devrait sans doute accueillir des mioches perdus comme toi, donc c'est pas impossible que la fin du voyage soit moins marrante et... une dernière chose." Le type leva son nez en l'air et appela intelligiblement: "Süsches! Süsches!!" Une petite boule noir fendit la nuit et regarda nos deux interlocuteurs avec un air intrigué. "Je te présente Süsches, un adorable Polichombre qu'un scientifique m'a donné parce qu'on lui a déniché un artefact extrêmement rare. Sauvage, généralement, ça vient pourrir la vie des gens qui sont dans de sales passes; mais après qu'on en ai vue de petits troupeaux près de..." Alice bailla ostensiblement, non pas par impolitesse, mais par pur épuisement. Elle s'attendait clairement pas à ce qu'un type qui participe à un trafic d'enfants essaie de sympathiser avec elle, et elle voulait juste pouvoir s'effondrer dans la caravane avant qu'elle ne regrette sa décision. "Si tu veux, tu peux dormir avec Süsches, il va t'aider à faire moins de sales rêves." Le voyage dura effectivement 5 jours, petit à petit la caravane se vidait de ses marchandises, mais se remplissait d'enfants et d'adolescents. Une fois arrivée en proche périphérie d'Embrun, près d'une énorme manufacture, la caravane s'arrêta et fit s'arrêter la bande de mioches. "Bon. Je penses que vous vous en doutiez, mais tout ceci est illégal. L'entreprise qui vous embauche le sait, la ville le sait, je le sais. Et d'ailleurs je ne vous l'ai jamais caché. L'entreprise vous fournit un toit avec eau et électricité, de la nourriture, un salaire de misère, et 40 heures de travail par semaine. Personne ne reste très longtemps dans cette taule; et, si vous avez besoin d'aide en partant d'ici, la municipalité d'Embrun est censée vous aider. J'espère que votre destin vous mènera à des endroits bien plus sympa que celui-là. Nous on va juste prendre l'argent que l'on nous doit... bonne chance!"

[CW: Travail d'enfants, accident (important pour le récit)]

Spoiler:

5 minutes, rien ne bougeait. 10 minutes personne ne semblait être capable de remettre la machine en route. 15 minutes, une ado de 16 ans monta sur une table et hurla "Grève Générale!". Âgée d'une année de moins, ce courage fit battre le coeur d'Alice comme elle n'avait jamais senti qu'il pourrait battre. Il na fallut pas plus d'une demi-heure pour que l'éternelle éveillée s'endorme. L'intégralité des enfants travailleurs en état étaient réunis devant les lotissements de brique. Et ce qu'Alice venait de comprendre à ce moment là, c'est que ce n'étaient pas une centaine d'enfant contrairement à ce qu'elle pensait, mais plutôt quelques milliers qui vivaient ici, dans ces conditions déplorables. La nouvelle de la terrible blessure du petit Eric avait circulé encore plus vite que la lumière qui va jusqu'à l'ampoule. Plus personne n'était prêt à accepter qu'une autre main sois perdue. Et même si la tournure des évènements déplaisaient à la manufacture... elle était de fait pieds et poings liés, sauf si elle faisait appel à la violence; ce qui pourrait très mal tourner avec 4300 gamins furieux. Mais à présent, il fallait savoir ce que les enfants voulaient. Pour éviter un magma d'idées complètement incompréhensibles, s'organisèrent des tours de parole. Quelques enfants passaient. Proposaient de faire construire une école à côté et de baisser le temps de travail à la manufacture. D'augmenter les salaires. De donner des vacances. De plus belles maisons. Alice voyait passer tout ce monde jusqu'à ce qu'on voisin de chambre lui tape sur l'épaule "Hey, toi qui te dit que c'est mal foutu ici, pourquoi tu vas pas devant tout le monde proposer quelque chose? J'suis sûr que t'as quelque chose de formidable à proposer." Mal à l'aise dans sa chemise d'ouvrière, elle savait en plus que ça faisait au moins deux jours qu'elle n'avait pas pu se raser de près, le risque d'être ridicule la paralysa jusqu'à ce qu'elle voit l'adolescente qui était montée sur la table, qui écoutait religieusement ce qui se disait. "A vouloir être trop parfaite on en oublie d'être flamboyante!". Armée de la phrase gimmick un peu désuète de Nicholas Peterson, le héros des bouquins (mais si, vous les connaissez ces bouquins d'aventure j'en suis sûre), elle s'approcha de la scène improvisée. Son tour de parole arriva bien trop rapidement à son goût. Elle déglutit deux secondes puis hurla pour pouvoir se faire entendre de milliers d'enfants.

"Je réclame, ni plus ni moins, que nous soyons toutes et tous propriétaires de la manufacture! Certains sont arrivés ici en fuyant la faim! D'autres leurs familles! Embrun a promis d'aider les enfants délaissés, et cette manufacture a utilisé le fait que cette promesse n'aie pas été tenue, alors je ne vois qu'une seule possibilité. Prendre, maintenant, ce qui est à notre portée, pour qu'on l'utilise selon NOS règles!"

Elle quitta la scène. Les yeux restés rivés sur elle, et la foule applaudissait, rugissait, félicitait, fêtait la proposition. Apparemment, le consensus se pencha en faveur de l'audace. Et c'est ainsi que des milliers d'enfants déterminés partirent pour la résidence du patron, à trois kilomètre d'ici, pour qu'il leur laisse les clé de la manufacture. Le cortège put avancer paisiblement à travers la banlieue, en chantant, en hurlant leurs revendications. Entendant les enfants, d'autres jeunes les rejoignirent, et des moins jeunes aussi, donnant au tout un ton de plus en plus festif. C'est à 200 mètres du but que la foule fut arrêtée. Une vingtaine d'agents des forces anti-émeutes sur d'énormes Tortanks armurés attendaient la manifestation qui prenait de plus en plus des allures insurrectionnelles.

"-Veuillez retourner chez vous. Sinon, nous nous verrons dans l'obligation de..
-Sinon quoi, sac à merde?"

Sans que quiconque puisse s'en rendre compte un jeune bouclé sorti du rang pour insulter et lancer une pierre... qui s'écrasa minablement aux pied d'un Tortank. Mais d'autres pierres commencèrent à voler par endroit, frappant mollement sur les armures des pokémons géants. La réponse ne se fit pas attendre et des jets d'eau surpuissants força l'intégralité de la foule de se retirer, de ramasser ses quelques blessés et de se disperser. Impuissante face à ça. Le retour à la manufacture fut particulièrement traumatique pour les enfants, de très nombreux décidèrent de purement et simplement partir directement.

Et Alice faisait parti de ces enfants. Elle parti avec un petit groupe d'enfant vers Embrun, avec entre autres l'adolescente de 16 ans qui avait lancé la grève, dans l'espoir de trouver un endroit où vivre dans Embrun. Les quelques groupes aidant à l'ouverture de squats ont été surchargé de travail, et cet épisode fut un épisode très choquant pour la population d'Embrun. Toutes les manufactures de ce type autour de la ville étaient fermées 10 ans plus tard.

Cela faisait trois ans qu'Alice vivait dans la squatt de la rue Ignacio de Roma, en périphérie d'Embrun. Ouvert avec l'aide de plusieurs militants qui militaient pour l'aide au logement sauvage et libertaire. Le squatt en lui-même était un très grand appartement abandonné. Tout équipé à la débrouille, avec même plus de lits et de chambres disponibles que de personnes y vivant. 5 venaient de la manufacture, 3 étaient arrivées plus tard. Ces gamins vivaient en bonne partie de la chourre (qui était devenu presque un art pour Donna, qui avait beau être en couple avec Alice, passait beaucoup de temps à la tailler quant à son manque d'audace dans le domaine), de petits boulots manuels, mais aussi de démonstration de free-fight, où Alice et Zackary (un des locataires arrivés trois mois plus tard) commençaient à se faire un nom. Et, plus important encore pour Alice et sa tranquillité d'esprit: tout le monde savait et, plutôt que de s'en foutre, ses colocataires étaient décidés à l'aider. Et notamment en répertoriant absolument tout ce qu'il était possible de connaître à ce sujet. C'est ainsi qu'elle apprit qu'elle était loin d'être seule à être transgenre, que de très nombreuses autres personnes au travers du monde avaient vécus ce qu'elle avait vécu. Elle lisait avec avidité les documents sur le sujet qui lui arrivait en main. D'ailleurs, loin de l'image de la brute épaisse adepte du free-fight qui passait son temps à s'entrainer (bien qu'elle y passait trop de temps d'après ses colocataires), elle lisait énormément. Seul, un livre de l'ancien temps piqué dans un vide-grenier de bourgeois gardait sa place sur son chevet, bien qu'Emma Goldman, l'autrice de Vivre ma Vie, aurait été vexée par cette place privilégiée.

D'ailleurs ces nouvelles connaissances allaient avec de nouveaux tests. Des habits bien moins sages, bien plus créatifs. Mais aussi la découverte des traitements hormonaux qui, bien qu'expérimentaux, et pas nécessairement utilisés avec sagesse, une posologie fut trouvée au bout de deux ans. Alice sentait son corps se resculpter légèrement, et certains traits lui venant de la génétiques devenaient nettement moins lourds à porter. Alors, évidemment, cela se payait sur l'énergie physique, à la base capable d'étaler Zackary sans que cela soit un trop grand problème, le temps des expérimentations posologiques eut comme coût une partie de sa masse musculaire, ainsi que des moments de vilaine défonce; mais compensée par pas mal de vannes assez stupides à base de "Beurre à seins" (ce qui, avouons-le, est attendu de la part d'une bande d'ados, voire même de bon goût par rapport à ce à quoi on pourrait s'attendre).

"-Chatonne... tu dors?
-Mmmmm qu'est mblblbl?" C'est ainsi qu'une masse fatiguée s'accrocha au corps d'Alice presque instinctivement pour lui faire un câlin.
"-Genre tu sais... tout ce qu'on fait pour bouffer. Alors que y'a tout un monde à reconstruire ça fait pas sens quand t'y penses. Genre tu sais, apparemment, avant la grande catastrophe, y'avait beaucoup plus de production que ce que les gens pouvaient absorber. Et pourtant, c'était déjà un monde pétri d'inégalités...
-Mmmmouiii 'fectivement." Donna finit par comprendre que de simples grognements ne suffirait pas à répondre à tout ça. Ainsi elle entreprit de répondre, avec une mèche qui avait une tenace envie de rentrer dans sa bouche. "Mmmdonc je vois exactement là où tu veux en venir. La Sunrise est en train de remettre en place un monde parfaitement dysfonctionnel et injuste. J'ai bon?
-Je savais bien que j'étais amoureuse d'une jeune femme brillante." Alice laissa s'échapper un petit rire. "Et si on montait un groupe insurrectionnel?
-Comment ça? Comme l'entreprise de cambriole d'Arsène Lupin et Compagnie?" [NDLA: roman qui n'existe que dans mon esprit, mais qui aurait le mérite de raconter aussi la vie d'un personnage de roman de la vraie vie, qui est bien plus subversif et anarchiste qu'Arsène Lupin]
"-Non... plus direct. Cibler des points névralgiques très précis, d'un coup sec sur la nuque!
-Attend mais comment ça?
-En fumant des mecs en costards, des bases de données, et avec la thune qu'on prend, refiler ce dont on n'a pas besoin, et financer ce qu'il nous faut pour vivre et continuer...
-Attend! Attend... Je t'arrête tout de suite là. Alice Schreiber. Née à Dietterschaffen. Tu survis à une thérapie de conversion basée sur le fait de te filer le pneumonie. Soit. Tu survis à la manufacture. Ainsi qu'à sa manifestation émeutière. Soit. Et là, ne pensant pas que tu prends déjà assez de risques, en gagnant du blé en prenant des patates dans la tête; tu m'annonces, dans le plus grand des calmes, que tu souhaites aussi créer un groupe anarchiste criminel. Et groupe qui propose ni plus ni moins de fumer des mecs et péter des systèmes de la Sunrise. Genre, on a des gueules à non seulement avoir des pokémons surpuissants, mais en plus d'avoir des flingues? On a des gueules à... à juste tenter et crever pour la cause là comme ça?
-Tu sais... A vouloir être trop parfaites on en oublie...
-d'êtreflamboyante ta gueule!"
Un silence s'installe.
"-Écoute. Moi aussi je le trouves dégueulasse ce monde qui se construit. Vraiment. Mais... je penses sincèrement que si je vieillis, je peux apprendre à mes semblables à plus s'entraider. A plus s'aimer et... tu sais, les bouquins qu'on a chourré l'autre jour? On les a pas vendu, tu te souviens hein? On les a donné à la bibliothèque gratuite du quartier. Tu vois, j'penses que c'est ce genre de trucs qui fait qu'on finira par gagner. Tu vois, pleins des petits trucs; qu'on peut facilement convaincre les gens de faire aussi. De la mécanique du monde quoi.
-... ... mais combien de temps ça prendra? Tu le vois pourtant! Partout où y'a quelqu'un qui dirige, y'a des injustices et c'est mal foutu et ça tombe toujours sur la tronche des démunis et... merde quoi... non si on les désorganise pas on n'avancera jamais...
-Je t'aime et... je veux pas t'empêcher de prendre ces risques si tu le veux. Juste, moi je veux pas et je peux pas.
-J'suis désolée... j'ai juste envie de... Que mes semblables n'aient pas à vivre ce que j'ai pu vivre."

Et ainsi s'ensuit des moments d'une intenable niaiserie... qui compensa les plans sombre s'articulant. Alice avait entendu qu'un fourgon de fric en direction des manufactures d'enfants allait traverser la banlieue voisine, laisser passer cette occasion aurait été indigne des rêves révolutionnaires d'Alice; mais cela demandait une organisation qu'elle ne connaissait pas encore... et pour accéder à cette organisation il lui fallait de la thune, thune qu'elle n'avait pas encore. Cet Ouroboros que seule une décision audacieuse viendra rompre; "à vouloir être trop parfaite on en oublie d'être flamboyante", n'est-il point? Et c'est ainsi qu'armée d'un casque de motard sans teint, de trois camarades tout autant inconscients qu'elle; qu'iels mirent en œuvre un plan d'une simplicité et d'une stupidité désarmante. Arrêter le fourgon avec un jet de javelot improvisé à partir d'un panneau de signalisation (ce qui fut d'une étrange simplicité pour Zackary), et à nos quatre furies de sauter en direction du camtar pour attraper et neutraliser le conducteur et son copilote; stupéfaits par le tout, nos trois individus mobiles piquèrent les clés et autant de sacs remplis de thune que possible. 5 minutes, c'est tout ce qu'il a fallut.

5 minutes d'adrénaline, d'instinct. Et même pas 10 secondes de violence au total (les deux agents de transport ayant eu l'amabilité de s'évanouir à la première patate). 10 minutes de course avec pas loin de vingt kilo de fric au travers de rues que bien trop connus. Mais les pas étaient lourds, le sol trop mou pour les laisser courir, le premier corps tombait, personne ne pouvait le laisser là, à la merci des condés, mais personne pouvait le porter. La situation devenait de plus en plus surréaliste, et d'un coup, le monde fut trop lourd à porter, Alice pris un aller simple pour le pays du Sommeil.

Quand elle se réveilla, elle était ligotée par des lianes avec ses trois camarades. Et elle avait en face d'elle une grande blonde, qui était visiblement en train de fumer toute la production de cigare de Cuba, accompagnée d'un Ortide qui avait l'air de s'inquiéter pour sa maîtresse. A peine cet étrange visuel mentalement ingurgité, elle sentit qu'on l'enlaça.

"Tu fais tellement chier."

Ses épaule étaient humides des larmes. Elle était sans casque, mais avec une grande sœur qui l'enlaçait. Du moins c'est la seule conclusion possible à cette étrange interraction sociale.

"-Toi aussi, j'peux même pas te tenir dans les bras à cause de ton p'tit pote. Il a l'air de vraiment t'apprécier néanmoins.
-En même temps, j'fais que mon boulot en arrêtant des braqueurs... Et toi, quel bon vent t'amène sœurette?
-Visiblement, le vandalisme, ainsi que la volonté qu'a le monde à me faire chier. J'imagine que tu peux pas nous détacher.
-On va dire que je peux ne jamais vous avoir attaché. Malheureusement ça dépend beaucoup de ce que vous aurez à me raconter; je peux pas prendre des risques trop gratuitement... Surtout quand je veux démanteler un réseau de trafique d'enfants concernant ma petit sœur; dont non seulement la plus grosse municipalité du monde se fout, mais dont aussi mon employeur se trouvant être la plus grosse boîte du monde se fout..."

Et s'ensuit un dialogue assez surréaliste, où Frida expliqua un peu tout ce qu'elle et Wilhelm ont vécu, après son départ. 1 an à rester dans une maison où Alice avait été oubliée, purement et simplement. Une année avant de se décider à partir. Wilhelm ayant pu facilement se faire embaucher au secteur ingénierie de la Sunrise, et Frida s'étant tourner vers une branche avec un peu plus d'action. De ce qu'elle disait, les Rangers n'étaient pas du tout assimilables à une quelconque police, mais bien plus à une milice armée de pokémons par la Sunrise. Certains de ces agents ayant une fidélité toute relative à la tête de l'entreprise, par sens moral, ou par sens du profit. C'est ainsi que 4 délinquants.es écoutèrent la complainte un peu étrange de la personne les ayant endormis en pleine course... Apparemment, de une, la Sunrise n'était ni assez stupide pour laisser de gros tas de pognon se balader sans protection, ni assez puissante pour pouvoir tenir tout son personnel... Du moins, à en croire une Frida avec les yeux rougis par les atroces minutes qu'elle a vécu en ayant une petite sœur évanouie sur les bras. Et à notre équipe de pieds niquelés d'exposer leurs ambitions révolutionnaires. Vous le voyez ce grand dessein qui se trace ici?

"-Bon... je penses pas qu'on pourra beaucoup se voir vue les circonstances... mais évidemment que j'vais vous laisser filer. Je peux pas vous laisser emporter tout le butin, même si ça va nourrir ces pourceaux de l'industrie des gamins. Ce petit bonhomme ayant évolué y'a peu de temps, on pourra me croire si je dis que j'ai pas réussi à vous attraper, mais seulement à vous faire lâcher une bonne partie du blé. De votre côté... soyez plus malins que ça; je veux pas être obligée de vous arrêter comme ça.
-Et si, on prenait un signe qu'on laisse derrière nous? Genre, comme ça, tu sais que c'est nous, et tu pourra égarer tes collègues? Et c'est cool un signe ça permet de fédérer plein de gens autour d'une cause."
Derrière ses airs benoît, Benjamin venait d'énoncer l'idée qui mettrait le feu à la poudrière. Un moyen non seulement de faire comprendre la justesse de la cause au grand publique, mais aussi de se reconnaître facilement tout en restant dans l'ombre.
"-Tu sais qu'on dit de toi que t'as l'air benoît Benjamin, mais t'es encore plus intelligent que ce que je pensais... J'aime bien le Drei Pfeile du PSD!" Suite à l'incompréhension absolue de plus de la moitié de l'assistance, Alice dû expliciter. "C'est trois flèches parallèles, utilisé comme signe par un parti allemand social démocrate nommé PSD avant l'apocalypse." Cette fois, même l'Ortide était perplexe face à ces explications, seule Frida avait l'air d'à peu près comprendre où elle voulait en venir. "Bon c'est un parti qui aimait pas trop l'autoritarisme, à une époque où ça semblait être la tournure principal. Du genre, un autoritarisme qui était près à tuer une bonne partie de sa population sciemment, sur des critères arbitraires, qui essayait de faire croire aux pauvres qu'ils le seraient moins en le suivant, tout en emprisonnant les pauvres essayant de s'organiser pour être moins démunis. Et... ça a survécu à ce parti politique, c'est aller beaucoup plus loin que ça, c'est devenu un signe de reconnaissance entre personnes combattant ces systèmes politiques. Et on peut dire que y'a une des flèches qui pourra être la flèche qui abat le système économique dégueulasse dans le quel on est; l'autre qui abat le système sociale dégueulasse qui fait que j'ai été obligée de fuir de chez mes reups... et la dernière on aura qu'à dire que c'est celle qui trace la route vers un monde plus juste...
-T'as conscience que tu trahis complètement la signification originelle du truc?
-J'ai surtout conscience que y'a quasiment que toi, Wilhelm et quelques spécialiste de l'histoire qui sauront que l'on reprend le signe à notre sauce. Surtout qu'on parle d'une époque où les antifascistes n'avaient pas d'Ortides qui peuvent endormir leurs contemporains."

Du haut de ses 25 ans, Alice boit un cocktail de bourgeois dans un nouveau squatt en périphérie d'Embrun en lisant une lettre de Donna. Apparemment, elle vivait la grande vie à Roma, son entreprise de cambriole marchait extrêmement bien, et elle pouvait financer une bonne partie du réseau clandestin de squatt du sud européen de cette manière. Évidemment, la pierre de Rosette qu'elles s'étaient données étaient d'une atroce complexité et nécessitait 4 livres différents pour être déchiffré... et le tout rechiffré en fonction du jour de la semaine et du mois de l'année où étaient écrites les lettres (où étaient déclarée être écrites, puisque les saut temporels imposés par la date déclarée semblaient absolument surréaliste). Ces lettres pouvant donc passer par les voie de distribution officiels, puisque semblaient aussi inoffensives que de simples nouvelles envoyées à sa grand-mère; qui effectivement était le surnom donné à la vieille dame au chat habitant à deux pas d'ici et qui préparait des tartes avec les fruits piqués au marché. Bref, un réseau de logements clandestins, et de démantèlement d'industries frauduleuses assuré par une vieille dame adorable, qui avait en bonne partie conscience de ce qu'elle faisait puisqu'elle a commencé à se joindre à notre groupe d'activistes, qui avait sacrément gonflé avec les années, en cachant une petite dizaine d'enfants ayant fui une scierie. Des journaux qui passaient sous les manteaux d'Embruns fleurissaient, continuant le travail de propagande au près de la population; et autour de ça des activistes. Tantôt proches du journalisme et de la simple agitation politique pacifique; organisant des rassemblements militant. Mais aussi toute une facette restant plus ou moins dans les ténèbres, organisant des braquages, détournant l'argent bien mal acquis vers les poches de la population restant dans la pauvreté; mais aussi organisant par moments des attentats. Certains meurtriers pour des cibles très précises, d'autres simplement destructeur d'infrastructure. Les rails détruits de l'Outlander ayant même pu donner du fil à retord à Isaac Reyes lui-même (ce qui était une raison de se gargariser pour le petit groupe ayant organisé ce sabotage, même si dans les faits ça n'avait ennuyé le PDG que pendant quelques heures). Les trois flèches parallèles inspiraient tout autant la défiance que la confiance. Certains.es commençaient à souhaiter des voies plus en adéquation avec les voies institutionnelles; d'autres au contraire commençait à s'ennuyer de cette forme d’insurrection lente et larvée qui se cachait derrière ce signe. Néanmoins, cette lettre contenait une toute nouvelle étincelle explosive. Le contact du DJ d'une boîte de nuit où un des capitaines d'industrie les plus influents d'Embrun passait beaucoup trop de ses nuits à son goût, et bien évidemment que ce capitaine d'industrie était lié au trafic d'enfants travailleurs. Et ce type, Alice comme Donna le connaissait, puisqu'il s'agissait de l'héritier de l'usine où elles avaient travaillé, et que cette ignoble personnage avait souvent sa tête de photographié dans les journaux. Alice failli cracher son cocktail de bourgeois, bien que confectionné par les fruits de la chourre, sur la lettre quand elle fini de la déchiffrer. L'occasion était trop belle. Surtout qu’apparemment le DJ avait une partie de son set régulier, tout les mercredi, qui était particulièrement propice à des actions discrètes de par les décibels qu'il crachait (décibels niant toute forme de régulation à ce moment là). De plus, ladite boîte de nuit étant lié à de très nombreux trafics illégaux, la sécurité a pour consigne de ne surtout pas fouiller qui que ce soit, sauf si les personnes semblent visiblement armées.

La machine à écrire Nordfox 13, le modèle le plus courant dans la population post-apocalyptique se mit à rugir dans la chambre d'Alice. Il fallait qu'elle aie les mots impactants, et qu'elle soit prête pour un grand soir. Les informations à propos des rondes de sécurité venant de Frida concordaient aussi pour frapper un grand coup.

Le DJ fut contacté, aucune image des caméras de sécurité étaient possible à interpréter ce soir là. Il semblait que le bug qui était survenu trois semaines plus tôt était revenu, et sans doute les pire des soirs possibles (ou le meilleur, tout cela dépend des points de vue). Alice a pu entrer dans la boîte, avec littéralement deux couches d'habits (fins, même si c'était au début de l'hiver ça donne chaud ces conneries), un masque de signe planqué, et un petit flingue. D'un simple passage au toilette, quand le début de la partie du set le plus bruyant retenti, elle pu changer d'apparence, mettre son masque en toute discrétion et laisser son petit mot signé avec trois flèches. Malgré son apparence improbable, et son masque elle repéra vite l'héritier, qui était en train de danser comme si la mort l'attendait d'une minute à l'autre. Il était impossible de se tromper, c'était lui. La sono crachait du son à en crever, c'était le moment fatidique.

[CW: Violence, sang, mort; partie absolument pas indispensable au récit]

Spoiler:

Une fois l'assassina d'Aymeric Squen commis, Alice couru du plus vite qu'elle pouvait au travers des escaliers, menant à une rue en contrebas. Elle pu trouver une poubelle où elle jeta toutes les fringues qui lui permettait de se camoufler ainsi que son arme, mais, sans que personne ne puisse comprendre pourquoi (même pas elle), fut incapable de se débarrasser du masque de cygne. Elle pu s'évanouir dans la nuit, et ce sans bien avant que les autorités puissent se mobiliser. Elle était de retour chez elle, quand la police d'Embrun eu fini d'évacuer la boîte de nuit, et pu découvrir son petit mot doux.

"Je vous salue bien bas, vous qui aurez à vous charger de cette sinistre histoire. Vous avez sur les bras, le cadavre d'un des plus grands criminels de son temps. Cette personne tire ses millions de la complaisance de l'état face à ses sinistres activités. Aymeric Squen est, comme vous le savez, un des nombreux industriels exploitant la pauvreté et la perdition que l'état que vous protégez avait promis de stopper. Nous pouvons répéter ce type d'opération autant que nécessaire, bien que nous préférions que vous compreniez autre chose que la violence. Considérez ceci comme étant un avertissement pour tout ceux profitant trop des largesses permises par cette sombre époque. Nous ne nous laisserons plus faire.
Signé: Une ancienne travailleuse de cet immonde pourceau."

Avant que les forces de polices ne puissent l'éviter, l'intégralité des rédactions d'Embrun avaient été mises au courant de cette lettre, et l'avaient publié, sans en changer la moindre virgule. Apparemment, l'envie de vendre des journaux avec un fait divers plus que croustillant; avec un assassin parfaitement entraîné camouflé dans la population, un réseau d'une efficacité redoutable [NDLA: Alors, nous pourrions très franchement parler de coup de chance, mais c'est plus vendeur que de parler d'un réseau criminel parfaitement organisé]. Dans les jours qui suivirent, et ce malgré les félicitations de ses colocataires. Alice restait, la plupart du temps, dans sa chambre. Le masque avait été lavé mais restait là, sur une vieille commode trouvée et rabottée.

Il la regardait droit dans les yeux [NDLA: j'ai mis un morceau angoissant ici, ne l'écoutez pas si vous ne le sentez pas]. Qu'est-ce que ce foutu cygne pouvait lui vouloir, hein? Elle savait que ce qu'elle avait fait n'était pas si injuste, n'est-ce pas? Après tout, ce type était responsable de la mort de milliers de personnes; en leur imposant la pauvreté pour s'enrichir, en imposant aux enfants de travailler pour lui. Mais pourtant, ce regard lourd la hantait. Bien qu'elle savait que cette personne était responsable directement de bien de maux, de bien de peines, et que son pouvoir ne venait que de l'asservissement de travailleurs; et tout particulièrement de travailleurs mal payés parce que très jeunes. Et mal traités. Et mutilés. Pourtant, le bec pointé vers elle, le masque la regardait.
"-Bravo, c'est un coup de maître pour un coup d'essai."
Alice restait, de marbre face à ça.
"-Tu peux laver le sang. Tu peux laver l'impureté qui m'a maculé. Mais tu ne peux pas laver tes souvenirs. Tu l'as fait, et tu as réussi à t'en sortir. Presque personne ne sait, et aucunes des personnes qui savent n'est prête à te balancer. Tu as pris une vie, et ceci, en toute impunité. Et tu le sais, tu t'en sortira. Et tu pourra le refaire, encore et encore. Ça fait quoi? Mais si, tu sais, de savoir que quelque chose d'aussi complexe que toi, avec toute son histoire, sa famille, ses amis, sa vie; de savoir que tu l'as fait s'arrêter?"
Elle n'arrivait plus à manger quoi que ce soit, ni ouvrir le moindre livre, ni réellement parler. C'est devant une tarte aux fraises que tout éclata. Des larmes sans fin, sans mot prononcé autres que "Je mérite pas"; avec une grand-mère l'enlaçant de ses vieux bras emplis d'arthrose, et un chat semblant être un agent de réconfort de secours. "Vue de mon grand âge, ça fait bien longtemps que le mérite n'est plus une question. Je ne veux même pas savoir ce qui te fait tant de mal si tu ne souhaites pas en parler. Juste vous deux, les deux grands dadais là. Elle fait une dépression morbide votre amie. Vous la surveillez, hein?"

La surveiller? Comment ça? De quoi? Elle avait fait la pire des choses qu'on puisse faire et il fallait en plus que d'autres prennent du temps pour elle? De nouveaux flots de larmes firent passer cet épisode pour de la simple fatigue émotionnelle. Pendant deux semaines, Alice ne put pas rester seule dans sa chambre, un autre lit fut posé, et très vite le masque brûlé par ses colocataires. Ce n'est qu'au bout de deux semaines qu'on lui annonça une surprise qui venait de Roma.

"Je sais. Et non. Voilà, tu te dis un tas de connerie et tu le sais. Et ce foutu masque t'as jamais parlé. Et tu le sais. Chatoune. Regarde-moi! Non non, vraiment. Chhhhhht, t'inquiète à Roma tout va bien, j'ai aucun problème. Nananana, je me casses pas à des centaines de kilomètres si je sais que tu peux pas manger. Nan, je m'en fous, je restes. Hey, faire ce que je fais là bas, y'a pleins de gens qui savent le faire. Hey hey hey. Douter c'est humain. Moi aussi j'ai douté avant de te donner ces informations. Mais, je savais que savoir si on devait en faire quelque chose reviendrait entre tes mains et tu sais pourquoi? Ouep, parce qu'à vouloir être trop parfaites, on en oublierait d'être flamboyantes. Je penses avoir fait la meilleure chose, en y réfléchissant. Et je penses que tu as réfléchies et que tu pensais aller faire la meilleure chose avec tout les éléments que tu avais en main. Je peux pas te dire que c'était bien, que c'était la meilleure décision. Mais je ne peux pas te regarder dans les yeux et être sincère en te donnant ce que tu veux entendre là: Je n'arrive pas à me dire que c'était non plus une mauvaise décision. Absolument tout a des conséquences et... si c'était pas toi, ça aurait pu être beaucoup d'autres personnes. Ce qui m'a motivé a aussi t'en parler, c'est que je sais que t'as tout un tas de personnes en qui tu as confiance, en qui j'ai confiance aussi; et que vous sauriez en parler... je pensais juste pas que, quelque soit la décision que vous prendriez, que ça impacterait tellement... Je... je t'aime... encore et toujours. Et malgré ces évènements, et malgré les choix que tu as pris... Je... je... veux juste que ce sourire soit de nouveau sincère."

Et effectivement, un sourire timide se traçait sur le visage d'Alice, derrière les larmes et la morve.

"Y'a une telle portée à ce qu'il s'est passé à ce moment là, que y'a que l'avenir qui pourra nous dire si ça a donné quoi que ce soit. Et... Tu as tué, un type qui organisait profitait du travail des gamins. Tout les journaux en parlent comme ça en ce moment. Tu les as pas lu j'imagine, mais c'est littéralement ce qui est discuté actuellement. C'est l'unanimité. Trois usine ont déjà fermé, les gamins se sont mis à refuser de travailler un peu partout."

Évidemment Donna avait aussi omis l'autre revers de la médaille. De nombreux activistes pacifistes des trois flèches avaient été arrêtés. Des associations dissoutes. Les protestations se faisaient de plus en plus sentir dans la population. Certaines têtes publiques réclamaient la pendaison de ces activistes, et les mobilisations de protestation face à ces menaces face à la liberté publique commençaient à s'organiser. Personne ne se disait qu'il était possible que ça ne se finisse pas, à minima, en émeutes. Mais Alice n'était pas prête à entendre qu'elle avait littéralement assassiné l'archiduc François Ferdinand. Cette foutue boîte de nuit pouvait pas être le Sarajevo Dance Club!

"Et comme je te l'ai dit... Je suis fière de toi. Pour qui tu es, et non. Tu n'es pas un monstre. Je sais pourquoi tu l'as fait; et je sais pourquoi je l'aurais peut-être moi-même fait si on m'avait dit que cette raclure de fond de chiotte se la donnait en toute décontraction dans une boîte de nuit à Roma."

C'était la première fois qu'Alice arrivait à sortir de son antre autrement que pour les tartes de grand-mère, cela faisait 10 jours que Donna était arrivée. "Et oui, j'ai 26 ans aujourd'hui, et je trouve que t'es un très beau cadeau d'anniversaire, mais encore plus adorable si on part boire un café en centre-ville!" Et ce malgré de molles protestations à base de "Ah nan, j'veux pas filer de fric à ces connards de bourges de leurs grands morts!" Profitant des derniers jours où il est possible de sortir sans se geler les doigts, elles étaient sur la terrasse en train de boire un chocolat chaud. Donna essayait d'entamer une discussion sirupeuse de bons sentiments, face à une blonde en pleine dépression; quand tout fut oublié à une vision extrêmement étrange. Une foule manifestante portant des ballons rouges était en train de passer dans la grande avenue menant vers la mairie d'Embrun. Et avant que nos deux amoures ne puissent comprendre ce qu'il se passe, une tignasse blonde (où se trouvait en dessous Frida) sur un démolosse (oui Frida, entre la tignasse blonde et le démolosse, vous suivez?) déboula.

"Alors... je peux pas vous cacher que j'suis contente de vous voir ici plutôt que dans la foule. Mais je ne peux que vous demander de partir et ça à titre purement personnel... Les collègues sont persuadés qu'il y'aura une émeute en plein centre-ville aujourd'hui, tout le monde est à cran avec l’arrestation de l'équipe du journal Du Grand Soir et..."

Un bruit sec éclata dans le froid de Novembre, un ballon venait d'éclater, et la raison de cet éclatement semblait particulièrement contrarier la foule.

"Bordel... Montez!"

Sans qu'elle puisse protester, Donna pris la main d'Alice et elle chevauchèrent sur le grand chien, qui les transporta loin de là. C'est sans doute le plus classieux des bars basket qu'on vit à Embrun, et aussi un des moins volontaires. Une fois écartées, Donna emmena Alice au squatt, toutes deux un peu abasourdies.

"-J'savais pas que ta frangine était aussi cool... 'fin, pour une Ranger. Après, je suis pas la mieux placée pour me plaindre de la situation dans laquelle elle nous met.
-Mais merde... Le Grand Soir... en taule...
-Ils ont fait l'appel à l’insurrection de trop apparemment. Hey chatoune! C'est pas toi qui est venue les arrêter!"


[Et la suite pour plus tard, mine de rien, ça fait depuis 14 heures que j'écris, et oui, c'est bientôt la fin de l'histoire, ne vous inquiétez pas x3]




Caractère
10 lignes pleines minimum.
Le caractère de votre personnage. Et cela ne se limite pas à ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas ! Quel est son rêve ? Sa plus grande peur ? Sa réaction face au danger ? A-t-il des êtres chers ? Se sacrifierait-il pour eux ? Et les Pokémons, qu'en pense-t-il ? Est-il un érudit, un gosse des rues, un vieil ermite solitaire... ? Tout ce qu'il y a savoir sur la personnalité de votre personnage !




Physique
10 lignes pleines minimum.
Le physique de votre personnage. Taille, poids, corpulence, musculature, couleur de peau, de cheveux, d'yeux, cicatrices, vêtements, propreté, attitudes, expressions... Il y a tant à dire, n'hésitez pas à détailler au maximum, cela donnera de précieuses indications à vos partenaires de jeu !

Starter



Surnom : Le surnom de votre starter, optionnel évidemment.
Espèce : De quel Pokémon s'agit-il ? Héricendre, Bulbizarre, Gobou... ?
Genre : Male, femelle, autre...


Ceci est la description du Pokémon avec lequel vous débutez l'aventure, c'est quand même drôlement important. Choisissez-le parmi les starters proposés dans les jeux de générations 1 à 7. (Ce sont les mêmes que dans les cartouches, référez vous au contexte pour plus d'information.) Ensuite, décrivez-le nous un peu !

Et vous dans tout ça ?


C'est quoi ton p'tit nom ? Votre nom à vous, tout simplement.
T'as quel âge ? En général, il devrait se situer entre 1 et 99 ans.
Comment t'as atterri ici ? Pour nous aider à savoir d'où viennent les membres.
Nous, on t'aime déjà, mais toi t'as des remarques sur le forum ? Histoire d'éventuellement améliorer tout ce bazar.
Un dernier mot pour la route ? Je sais pas moi, coin coin ?




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MessageSujet: Re: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptyDim 18 Juil - 19:13

Hello,

bienvenue sur le fofo ~

J'ai survolé ta fiche, c'est intéressant déjà :p Bonne chance pour la suite et hésite pas si tu as des questions!
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MessageSujet: Re: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptyDim 18 Juil - 19:19

C'est chou ^u^.

Ben je sais exactement où je vais sur le coup là, genre j'ai un plan de construit à côté, c'est juste la rédaction qui prend pas mal de temps parce que j'ai pas mal de trucs à gérer en même temps. Mis à part des choses qui pourraient déranger pour l'administration (genre j'ai pas envie non plus de casser des éléments de diégèse de Sunny et que techniquement je peux changer sans que ça soit trop trop compliqué, j'ai prévu l'coup :3).
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MessageSujet: Re: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptySam 31 Juil - 22:57

Hello et bienvenue à toi ! Contente de te voir dans le coin et j'espère que tu t'en sors avec ta fiche ! N'hésites pas à nous mettre un petit message pour nous rappeler par ici lorsqu'elle sera terminée ;)

En attendant, plein d'amour et caramel Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] 2890782291
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MessageSujet: Re: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptyVen 6 Aoû - 8:52

Ouiiii <3

Déjolée d'ailleurs j'ai repris le stream et j'ai un peu de mal à me faire à avoir DE NOUVEAU un rythme de vie x3. Mais je ne manquerais pas de coller des °UwU° préventifs, d'ailleurs j'peux aussi mettre en balise colorée ce qui peut être sujet à changement de modération, j'ai pô envie de casser la diégèse du forum :3
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MessageSujet: Re: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptyVen 6 Aoû - 10:32

Coucou toi Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] 2890782291 Un plaisir de te revoir. Dis-nous quand tu as fini, je lirai tout en une fois.
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MessageSujet: Re: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptyLun 9 Aoû - 21:17

Ouiiiiin alors c'est pas ce soir parce que j'ai rajouté un passage qui fut éprouvant à écrire (en bonne partie parce que je me suis imposée comme une connasse l'album le plus breusom de The Cure pour l'écrire), mais oui je viendrais faire blip blip quand j'aurais fini relu et mis en rouge ce qui peut flinguer diégétiquement des trucs dans l'forum TwT
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MessageSujet: Re: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptyMar 10 Aoû - 20:08

Il semblerait que je sois une raclure et que j'ai fait UN PEU long (un tout petit peu). Pour que ça soit lisible, j'vais faire un autre topic et faire quelque chose de propre ('fin essayer x3)
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MessageSujet: Re: Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours]   Alice Schreiber, trois flèches parallèles et quelques hésitations [en cours] EmptyMar 10 Aoû - 20:38

Du coup, vous pouvez fermer ce topic si vous voulez, j'en ai fait un autre pour rendre ça... genre... propre ^^"

https://pokemon-sunrise.forumactif.com/t1276-alice-schreiber-trois-fleches-paralleles-et-les-angoisses-existentielles-des-messages-l-o-n-g-s
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