Avis à tout dresseur sachant compter

Une annonce a été publiée sur les forum de la Sunrise il y a quelques jours, et elle vous trotte dans la tête depuis quelques temps. Bien entendu, maintenant que vous avez capturer votre second Pokémon avec peu d’effort, vous ne pouvez vous empêcher d’accepter la mission, peut-être par accident pour l’avoir aussi souvent regardée, ou par choix. Dans tous les cas, un message vous est automatiquement envoyé par le SIS.

Citation :

Annonce de mission : Luyaj
Cherche dresseurs tout niveaux ou personnes intéressées par la recherche scientifique pour mission de recensement, besoin d'au moins une personne par jour pendant une semaine. Pas de compétences particulières requises, inscrivez-vous pour l'une des journées disponibles indiquées ci-dessous.
Point de rendez-vous pour les inscrits : Route H1. Prévoir une demi-journée d'observation + écriture d'un rapport de mission.

Vous prenez donc la route pour vous rendre sur la route H1, avec un point sur le GPS de votre appareil fourni par la Sunrise vous donnant la localisation où vous rejoindrez votre contact. En regardant attentivement sur votre SIS, vous pouvez remarquer que le point de rencontre est exactement à la croisée des chemins, lorsque la route H1 se divise en deux, l’une vers la forêt d'Azur, la seconde vers Porto Selva. Libre à vous d’aller rejoindre le contact et commencer la mission!

« Oh! » s’exclame la Scientifique en se retournant vivement, visiblement surprise par l’arrivée d’Helena. La jeune femme t’observe un moment avant de t’adresser un petit sourire amusé. « Bonjour Helena » commence-t-elle, puis baisse son regard vers le féroce reptile à vos côtés « Bonjour, Kouraï. Sylvia, ravie de vous connaître. J’espère que vous êtes prêts, on a pas eu beaucoup de chance hier avec l’autre dresseur, les Etourmis ont été difficiles à débusquer. » entame-t-elle en baissant légèrement son carnet, lançant un regard vers la végétation alentour.

« Tu sais ce que c’est, un Etourmi ? » demande-t-elle ensuite en commençant à s’avancer avec précaution dans la végétation, ne suivant absolument aucun sentier qui afflux vers la route H1 et préfère enjamber quelques buissons. Elle reprend finalement sans trop prêter attention à ta réponse, « C’est un assez petit Pokémon, une trentaine de centimètres en général, qui ressemble à… ouais, qui ressemble aux oiseaux qui pullulent dans la région. Il porte toujours ses plumes en bataille, sur le sommet de son crâne. La majorité du temps, encore plus dans ce type d’environnements, ils se cachent lorsque seul mais gagne du courage lorsqu’ils se rassemblent. »

Elle te montre alors très rapidement un schéma pour te donner une idée, avant de faire quelques pas de plus. « Penses à regarder dans les arbres, ils sont souvent cachés entre les épais feuillages. Et prend des notes, j’aurais besoin d’un rapport à la fin sur ce qu’on a trouvé, combien, comment, avec quels espèces, à quoi ils ressemblaient… T’as de quoi noter… c’est quoi ton nom déjà ? » enchaine-t-elle, visiblement focalisée sur la recherche de ses précieux piafs, sur un ton qu’elle parvient à garder amical malgré son léger manque de tact.

Soudainement, en levant les yeux, tu remarques du mouvement ! On dirait qu’un volatile est justement en train d’embêter l’une des bestioles pour tenter de se nourrir…!

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La scientifique hoche la tête, confiante, lorsque vous mentionnez être déjà passée dans le coin. « Oh, c’est parfait, tu vas pouvoir faire office de guide! J’suis souvent venu dans le coin, mais mon sens de l’orientation, ouais, il n’a jamais été génial! » répond-t-elle avec autant d’enthousiasme que le Salamèche qui s’excite aussi, à côté de vous. Elle se joint au Salamèche en faisant elle aussi un petit pas de danse, éclatant de rire en voyant la tête du Pokémon feu avant de se lancer dans l’aventure qui vous attend.

« Oh, ton papa avait un Étourmi? Il les aimait? Il ne les aime plus? » demande-t-elle, ignorant complètement les bonnes manières. « Dans tous les cas, c’est parfait, tu sais exactement à quoi t’attendre! » ajoute-t-elle en ouvrant la marche, ses yeux furtifs toujours en observation en haut, en bas, à l’ouest, dans un buisson, près du soleil. On comprend pourquoi elle a tendance à s’égarer! La dresseuse réitère son nom alors que la scientifique se contente d’hocher la tête frénétiquement alors qu’elle prend une note, tout en marchant, sur son calepin.

Elle s’arrête une fois qu’Helena affirme avoir spotté un premier Étourmi. « Oh, génial, t’as l’oeil!» s’exclame-t-elle en s’agenouillant également à côté de la dresseuse. « Oh, il semble avoir faim, et il est vorace, celui-là! » s’exclame la scientifique alors que l’oiseau enfonce son bec dans la cape de feuille adverse. « Tu vois, je crois que les Chenitis sont la base de l’alimentation des Étourmis, et celui-là n’a pas l’intention de se faire piquer son lunch. » mentionne-t-elle alors que le Pokémon vol réitère une autre fois.

Puis, l’apprentie demande à la scientifique son avis sur le secours des Chenitis. « Oh, tu sais, je pense que c’est ce qu’il y a de plus normal. Mais je serais curieux de voir si l’Étourmi est aussi affamé avec d’autres types de nourritures. Comme un Salamèche, par exemple! Tu pourrais essayer de le battre, si jamais tu as deux Pokémons! » dit-elle, ses yeux péitllants à l’idée de voir le résultat. « Je dis deux Pokémons au cas où ils décident, tous les deux qu’il vaut mieux s’y mettre à deux avant de reprendre leur activité commune. C’est courant, quand même. » explique-t-elle alors que l’Étourmi frappe une quatrième fois son adversaire.

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Et maintenant, Dresseur, quelle est la prochaine étape ?

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La dresseuse semble hésiter un moment lorsqu’elle répond à la demande d’offrir le lézard en sacrifice pour attirer les Pokémons adverses. Le Salamèche, quant à lui, ne semble pas s’inquiéter outre mesure de se retrouver dans une situation périlleuse tel un combat Pokémon. Après tout, c’est le commun des Pokémons, autant à l’état sauvage qu’en captivité, non? Dans tous les cas, il semble prêt à passer à l’action. Puis, la dresseuse s’offre même le luxe d’avoir un second Pokémon à envoyer dans la mêlée, augmentant son potentiel de victoire. La scientifique tape dans ses mains à cinq reprises, jubilant de l’opportunité. « C’est super intéressant, Helena! On va pouvoir observer les habitudes de combat des Pokémons. Je ne sais pas si ça fait longtemps que tu es sur les routes, mais les Pokémons sauvages ont tendance à s’allier à vue, dès qu’un dresseur est dans les parages. Mais là, l’Étourmi est clairement en mode lunch. Penses-tu qu’il va laisser sa proie ? Oh, c’est excitant! » lance-t-elle, des étoiles dans les yeux.


« Oh, un Pachirusu! Excellent combo! » mentionne-t-elle lorsqu’elle voit le petit rongeur blanc et bleu prendre place au côté du reptile à la queue enflammée. Aussitôt, le Salamèche s’installe vraiment comme appât alors que le Pachirusu s’embusque dans un buisson. Dès que le Pokémon tout feu tout flamme apparaît dans le champ de vision des Pokémons en plein combat, tout s’arrête. Les deux Pokémons sauvages se regardent, clignent des yeux, puis se retournent vers le Salamèche, une nouvelle expression sur le visage. « T’as vu, ils ont décidé que la menace, c’était le Salamèche. Bon, je ne te demanderai pas de perdre par exprès, mais penses-tu qu’il se remettrait à se battre, s’il gagnait contre ton Pokémon? » demande la scientifique, notant elle-même la question sur son calepin. « Ah, tant d’hypothèses! » murmure-t-elle tout en gribouillant.

Puis, les Pokémons passent à l’attaque, le Salamèche lâchant un petit cri de guerre pour finir de capter l’attention des adversaires qui le prennent en cible. Mais les Pokémons sauvages sont plutôt innocents et peu expérimentés, ne remarquant même pas le Pokémons aux couleurs qui détonnent, tapis dans les herbes hautes, prêt à donner un coup de main à son nouvel allié!

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Et maintenant, Dresseur, quelle est la prochaine étape ?

La scientifique hoche la tête vigoureusement alors qu’Helena émet son hypothèse. « Est-il vorace ou simplement vraiment affamé? Parce qu’on ne peut pas dire qu’on ne contrecarre pas ses plans, actuellement. Mais s’il est prêt à affronter tes deux Pokémons, c’est un signe! » ajoute-t-elle suite à la réplique de la dresseuse. La scientifique hoche la tête de nouveau lorsque la rapidité de l’Etourmi est mentionnée, et c’est peu dire, alors que les deux Pokémons s’échangent des vives-attaques, la première mettant fin au combat du pauvre Cheniti, la seconde frappant l’autre vive-attaquant.

Helena lance ses ordres quant au prochain round du combat, ses Pokémons se mettant en place pour ne pas se frapper mutuellement en cas que l’oiseau quitte sa position à toute vitesse. Pendant ce temps, la dresseuse pose une question à la scientifique, cette dernière sursautant alors qu’elle regarde l’affrontement comme un match de ping pong. « Oh oui ! » répond-t-elle, quant à savoir si les Pokémons sauvages s’attaquent aux gens seuls. « Certains d’entre eux, en fait, et c’est pire dans les zones plus reculées d’Amérique du Sud. » explique-t-elle, accrochant son stylo derrière son oreille. « C’est pour ça qu’on conseille de ne jamais se balader dans les herbes hautes sans Pokémon! » dit-elle, offrant un clin d’oeil un peu exagéré à son interlocutrice.

La scientifique acquiesce encore sur l’endurance du Pokémon. « Mais ce n’est pas sans compter sur l’endurance de tes deux propres Pokémons. Dans tous les cas, si jamais tu veux ramener un ou des spécimens avec toi, sens toi bien libre d’en capturer! » dit-elle alors que les Pokémons d’Helena ne laisse aucune place à l’interprétation ou la capture.

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Une fois le Pokémon vaincu, la scientifique tape dans ses mains à trois reprises, félicitant son acolyte pour une victoire décisive et rapide. « On continue? J’suis persuadée qu’il y a plein d’autres superbes spécimens qui n’attendent que nous! » dit-elle, complètement enjouée, ouvrant la marche alors qu’elle enjambe les deux Pokémons au sol comme s’ils n’existaient pas. « Alors, Helena, comment on se sent, comme dresseuse, ici, en Amérique du Sud? Ça doit faire un petit moment que tu as commencé, tant d'assurances! » demande-t-elle, ses lunettes baissées sur le bout de son nez. Elle écoute la réponse d’Helena avant d’ajouter : « C’est magnifique de voir la jeunesse autant in...attend, t’as vu ça là-bas? » demande-t-elle, s’arrêtant net, la dresseuse devant faire des pieds et des mains pour ne pas entrer en collision avec la scientifique.

Un très grand conifère, bien garni, bien touffu, à votre droite. Au départ, rien d’autres que des épines, mais en se concentrant, vous pouvez observer une large concentration de paille entre les épines. « Un nid! » s’exclame-t-elle, s’acroupissant aussitôt, invitant sa collègue du jour à l’imiter. «Oh, et je pense qu’ils sont plus que deux! Si tu veux, on ne peut que les observer, mais si tu veux passer à la charge pour les tester, j’ai un Pokémon pour accompagner les deux tiens! » propose-t-elle, laissant la sale besogne à Helena.

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La Scientifique offre un sourire sincère au plaidoyer de la jeune dresseuse en manque de liberté. Elle passe une main dans ses cheveux, replace ses lunettes sur son nez et dépose une main sur l’épaule d’Helena. « Oh, comme je peux te comprendre. Il n’y a rien de mieux que de traverser les continents! Tu sais, je ne suis normalement pas basée ici, en Amérique du Sud, mais chaque occasion d’y revenir est du bonbon! Quand ton équipe sera suffisamment puissante, tu pourras aussi te balader de continent en continent. La liberté! » dit-elle avant de retirer sa main de l’épaule de la dresseuse, gardant toutefois son sourire vrai et ses yeux pétillants.

Le duo se retrouve donc devant la petite famille d’Étourmi et Helena semble avoir compris le message qu’il est possible pour elle de capturer l’un des trois oiseaux. « Excellent plan! » ajoute la scientifique, tout en préparant un Pokéball pour l’occasion. « J’ai pas souvent l’occasion d’utiliser de nouveaux Pokémons, mais autant le tester pour de vrai! » dit-elle, envoyant elle aussi son Pokémon dans la mêlée.

« Tu sais, Helena, dans la vie des Pokémons sauvages, la majorité des dresseurs ne se posent aucune question sur l’habitat des différentes populations, ni l’effet de la capture abusive des Pokémons. » commence-t-elle, son sourire s’effaçant légèrement. « Mais dans tous les cas, la capture reste le meilleur moyen d’en apprendre sur les Pokémons, il faut simplement s’assurer de s’occuper de ces petites bêtes-là et ne pas les laisser pourrir dans une Pokéball quelconque![/color]» explique-t-elle, claquant ensuite des doigts pour mettre son Pokémon au pas.

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Et maintenant, Dresseur, quelle est la prochaine étape ?

« Joli tir!» mentionne la scientifique. «On dirait que tu es née pour ça. Un tir précis et vif, comme on les aime. Dans la capture de Pokémon, il n’y a pas de place à l’hésitation. » ajoute-t-elle alors que la balle se trémousse au sol pour finalement s’arrêter. Impassible, elle regarde le scan de son poulet, replace ses lunettes et observe le combat en cours. Les oiseaux ne semblent pas s’inquiéter outre mesure que l’un de leur compagnon soit enfermé dans sa Pokéball. Bon, ils en ont plein les bras avec les trois Pokémons qui leur font face, certes, mais aucun ne se jette sur l’appareil de capture. Peut-être que les Étourmis du coin sont habitués de se faire capturer de la sorte!

« Oh, je viens originellement de Medgate, une petite ville à l’orée de la Bulle en Amérique du Nord. Bon, j’y vais plus trop souvent, malheureusement, comme c’est devenu plutôt le port central pour tous les trains d’Amérique. » répond-t-elle à Helena. « Et toi, tu viens du coin, par ici? » demande-t-elle, un sourcil levé alors que le plus fort des Étourmis fait un tonneau en plein vol, esquivant une branche. « Des endroits magnifiques, il y en a partout dans le monde, mais bon, souvent, ce sont les endroits immaculés par l’Homme qui sont le plus dangereux. Mais j’avoue avoir un faible pour les Cascades de Sanabi! » explique-t-elle, ses yeux toujours rivés sur les deux derniers Étourmis restants.

« Oh, ce Canarticho s’appelle Magret, d’ailleurs. » commence-t-elle alors que son Pokémon repousse une première charge avec son poireau. « Son espèce est en voie de disparition, certes, mais je sais qu’il y a beaucoup d’efforts en place à Chunya pour sa préservation. Si seulement il pouvait avoir un côté plus combatif! » dit-elle, son propre Canarticho faisant preuve de combatisme en dirigeant l’affrontement en bon vétéran qu’il est.

La Scientifique entend les ordres données par Helena, puis se tourne vers son assistante, délaissant le combat.  « Oh, Kouraï a appris une attaque de feu! Intéressant! On va pouvoir voir la réaction des Étourmis dans le feu de l’action!» dit-elle, échappant un rictus à son jeu de mot qui ferait d’elle un excellent père.

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Et maintenant, Dresseur, quelle est la prochaine étape ?

« Merci. » répond rapidement Sylvia, sourcil levé, lorsque la dresseuse envoie des fleurs sur le choix du nom du Canarticho. Son sourcil reste surtout levé alors qu’Helena mentionne venir d’Azul Avore, la ville suspendue dans les arbres, nettement plus loin que la zone dans laquelle ils se trouvent. Mais en même temps, les Pokémons de la région d’Azul Avore sont nettement plus puissants que ceux de la route H1, alors, vaut mieux se tenir dans le coin avec de nouveaux Pokémons. « Une ville géniale, et plutôt loin! Merci d’être venue jusqu’ici pour m’assister dans cette mission. Normalement, après avoir vu 5 spécimens, ça m’en donne assez pour un article. Avec votre compte-rendu, bien évidemment. » explique-t-elle alors que les Pokémons d’Helena mettent fin au combat du plus puissant des Étourmis.

« Les Pokémons n’ont pas tendances à fuir, normalement. Sauf ceux qui possèdent l’attaque Téléportation. Ça leur permet de se sauver rapidement, alors là, en capturer un peut être un calvaire! » réplique la scientifique à Helena. Puis, la dresseuse remarque un point indéniable. Les Pokémons sauvages ne se sont jamais attaqués à la Pokéball lancée par la dresseuse, confirmant la capture d’un premier Étourmi pour elle. « Ils sont peut-être étourdi par tous les adversaires! » lance-t-elle, avant d’ajouter « mais en infériorité numérique, je les comprends de vouloir tout simplement s’en sortir. »

Puis, les trois Pokémons encore debout s’occupent du cas du dernier Étourmi

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« Bon, un excellent travail, mademoiselle Dalmikiel! » lance Sylvia, une fois le dernier Étourmi vaincu et le Canarticho de retour dans sa Pokéball. « Vous pouvez ramasser votre Pokéball, et félicitation pour votre capture! Maintenant qu’on a vu 4 Étourmis, je pense que vous portez chance! Hier, j’en trouvais aucun, et aujourd’hui, vous semblez tous les attirer! » lance-t-elle tout en prenant le lead et quittant le nid de trois Étourmi dévastés par vos Pokémons. Toujours en plein milieu de la forêt sauvage, vous êtes entourés de bruit, de craquements de branche, du vent qui souffle entre les branches. Puis, vous arrivez vers un sentier visiblement causé par le passage de Pokémons sauvages. « Oh, des Pokémons passent toujours par ici! » lance la Scientifique, les yeux plissés, tentant de voir si un Pokémon est tout proche.

Mais rien, pour le moment. Vous entreprenez donc de prendre la direction qui mène vers l’Ouest, selon votre SIS, avant de tomber sur un ruisseau. Un ruisseau qui déborde de son lit. Et ça ne prend pas longtemps pour voir ce qui cause le débordement, alors qu’un tas de branches, un peu plus loin, empêche le courant de passer. Et en bas de ce tas de branche, un Pokémon brun aux larges dents, ainsi qu’un autre Étourmi, perché au sommet de la branche. « Oh, on dirait qu’ils ont fait équipe! C’est courant, tu penses? » demande Sylvia alors que vous vous approchez de la structure précaire. Un barrage de ruisseau!

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La scientifique écoute ce qu’Helena a à dire sur son lieu d’origine, hochant la tête, particulièrement lorsqu’elle mentionne que c’était plus prudent de ne pas se balader dans la région sans un petit boost de puissance chez ses Pokémons. « Oh, et tu as bien fait. Vaut mieux y aller sûrement et tranquillement que d’y aller trop vite. Et que ça finisse...abruptement. » lâche-t-elle, ne se détachant pas du sentier qu’elle a décidé de prendre.

Les encouragements d’Helena ne semblent pas affecter la scientifique, qui continue à rouler sa bosse. Par contre, lorsque la dresseuse mentionne qu’elle a pris beaucoup de notes, ça, ça la fait sourire en coin et ça lui fait augmenter la cadence. Enfin, une vraie assistante qui comprend ce que la scientifique désire! « Majoritairement des Pokémons psy. Par chez nous, c’est les Tarsals, en Asie, les Abras, et après, c’est une excellente question. » dit-elle, tentant de chercher d’autres espèces de Pokémons dans sa mémoire, mais ça semble s’arrêter là.

Sylvia ne rigole pas avec Helena lorsque celle-ci mentionne qu’elle ne porte peut-être pas de chance, mais un sourcil se lève lorsqu’elle mentionne les traces. Mais l’arrivée des deux jeunes femmes sur les lieux du barrage change la donne, alors que la discussion se porte plutôt sur le potentiel des deux Pokémons sauvages qui voudraient faire équipe. Helena, quant à elle, choisi la solution brute : l’affrontement. Et lorsque la jeune blonde envoie l’oiseau fraîchement capturé au combat, Sylvia tape dans ses mains, puis les mets sur ses genoux, se penchant pour mieux observer l’affrontement. « Excellente idée, Helena! On va pouvoir voir un affrontement de la même espèce! » lance-t-elle, enjouée.

L’arrivée de deux humains et des deux Pokémons d’Helena provoque les deux Pokémons sauvages, attaqués sur leur propre territoire. Aussitôt, le petit oiseau se met en charge, volant ras les oreilles des deux dresseuses avant de se diriger vers les deux Pokémons, signalant qu’il n’accepte pas la venue d’étrangers sur ses terres. Le castor, quant à lui, semble plutôt stupéfait de voir des gens dans son ruisseau et c’est dès que les Pokémons d’Helena s’approche qu’il démontre de l'agressivité.

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Et maintenant, Dresseur, quelle est la prochaine étape ?

La scientifique hoche la tête vigoureusement au fur et à mesure que la dresseuse énonce son hypothèse. « Oui, oui, OUI! » s’exclame-t-elle, se retournant vers Helena. Bon, la réplique pourrait sembler étrange dans d’autres circonstances, mais la scientifique n’en a pas cure. Elle regarde Helena, poing fermé vers l’avant. « C’est tellement une bonne théorie, Helena! Je n’aurais pas mieux dire! J’espère le retrouver mot pour mot dans ton rapport! » dit-elle, les yeux pétillants, mais pas de sourire. Après tout, il faut rester concentrer. Il y a un combat en cours et ça serait con de le perdre par manque de concentration, si près du but.

« Parfait » répond-t-elle de façon tranchante en parlant de capturer le castor. « Après tout, ça va permettre de voir la réaction de cet Étourmi-là aussi.» répond-t-elle alors que la dresseuse empoigne une Pokéball pour la suite des choses. Les Pokémons d’Helena se mettent en position d’attaque, préparant une fin de combat peut-être rapide...tout dépendant de la Pokéball que tient Helena dans sa main. « Quand même impressionnant que les deux Pokémons se complètent aussi bien malgré leur manque d’expérience flagrant. » ajoute-t-elle, presque plus pour elle-même.

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« Super bien joué, Helena! T’as un excellent potentiel! Il faudrait peut-être penser à une carrière de scientifique, si le métier de dresseur ne t’intéresse pas plus! Dans tous les cas, je vais attendre ton rapport avec impatience! » lance la scientifique alors que la Pokéball du Keunotor cesse de bouger, tout comme l’oiseau vaincu précédemment. « Je vais t’envoyer mes coordonnées via le SIS, après, tu pourras m’y envoyer ton rapport. J’ai déjà hâte de le lire! » dit-elle, les yeux pétillants. Elle s’avance, regarde le lieu d’habitat du castor et de l’oiseau, puis hausse les épaules.

Elle se retourne vers Helena, affichant un rare sourire. « Merci pour la journée, Helena. Je dois me rendre à Luyaj, veux-tu faire le chemin du retour avec moi ou rester un peu? » demande-t-elle, puis ajuste ses lunettes sur ses yeux.

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