Chapitre 47 - Not Mushroom for mistakes

B.M. Cette fois-ci, le plateau est un peu moins grand que le précédent, un détail architectural qui fait du sens pour que la structure tienne. Et heureusement, parce que des deux Pokémons sauvages qui attendent au palier, il y en a un qui c’est du lourd! C’est ce qui rend Babel de mystifiant. Nate ne sait pas trop à quel niveau par rapport à la mer, mais il sait que c’est haut. Et toujours en grimpant, un Pokémon lent, peu mobile, extrêmement lourd lui barre la route. Comment diable a-t-il pu se rendre là? A-t-il vécu là toute sa vie, prêt à se faifre vaincre par un dresseur de passage? En même temps, Nate et Silence ne sont sûrement pas les seuls dresseurs ayant pris cette voie pour se rendre dans les hauteurs de Babel. Malgré que ça soit une possibilité. Après tout, la majorité des dresseurs de leur calibre ont des Pokémons étant capables de voler - et de les transporter - jusqu’à destination. Peu de dresseurs doivent prendre la voie terrestre, dans ce cas.

Mais dans tous les cas, il faut se débarrasser d’eux pour atteindre les sommets de Babel. Peut-être que de simplement prendre la poudre d’escampette aurait plus de sens. Libérer Garnacha, par exemple, et profiter de ses aises dans les cieux locaux pour atteindre aussitôt le sommet. Mais il manquerait un petit quelque chose à l’aventure, une opportunité que le Ranger attend depuis le Boss de Patrouille, en fait. Ajouter un allié de taille à une équipe déjà assez peu commune, merci. Mais bon, pas dans cet affrontement que le Pokémon désiré se fait connaître. Nate possède déjà un Pifeuil, mais également un Pokémon lourd et puissant comme le Galegon qui rugit devant eux. Un affrontement, rapide, peut-être, tout dépendant d’un Bluff ou pas.

«Ahem, encore des sauvages, huh. J’me demande ils vivent de quoi, sincèrement. J’pense pas que les autres sauvages entament une ascension jusqu’ici et c’pas vraiment un endroit propice pour les baies.» s’interroge le Ranger, passant sa main dans ses cheveux alors que l’autre frôle ses Pokéballs à la recherche du duo parfait pour en finir rapidement. « La vie des Pokémons sauvages est un mystère. C’est pour ça que la Sunrise a des scientifiques, je suppose. » répond le samouraï, citant encore une fois le côté pratique de la chose. C’est peut-être ce que certains scientifiques font. Peut-être Vald Betton, celui d’Amérique du Sud, rencontré pour l’entraînement de son Gouda. Mais sûrement pas les habitudes du duo Asiatique qui rassemblent des dizaines de Pokémons sur une île au large, en Asie. Difficile de les observer à l’état pur alors qu’on les entasse les uns contre les autres. Mais ça doit permettre de plus belles découvertes.

« Le Galegon ne te tente pas? » demande Silence, une question qui sort de ses interrogations habituelles. C’est vrai qu’un second poids lourd pourrait aider, voire même sur le domaine familial. Mais Nate ne peut pas s’empêcher de penser à ce petit être bleu croisé un peu plus tôt. Il ne doit pas y avoir mille habitations possibles, non? Autant bien remettre la question à plus tard. «Ça commence à en faire, des Pokémons.» commence-t-il, repassant sa main dans ses cheveux. «Mais y’en aurait un, si on tombe dessus, qui me tenterait bien. Pour le moment, pas le choix, on doit continuer de monter!» lance-t-il tout en lançant deux Pokéballs pour affronter les deux gardiens du plateau.

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B.M. Statistiquement parlant, Malbec doit être le Pokémon le plus bluffé du forum complet. Après tout, au nombre de Rebondifeu bloqué par l’une des attaques les plus chiantes de tout le système de jeu, Malbec doit en avoir moins réussi. Une statistique qui le met en furie, certainement, comme le Pokémon feu est un être de passion et de fierté. Mais encore une fois, devant deux Pokémons qui ne lui arrivent pas à la cheville, il n’arrive même pas à envoyer son attaque fétiche. La boule de feu reste coincée dans son bras canon, aisément contrée par le petit Pokémon plante insignifiant qui lui barre la route. Même Nate grince un peu des dents en sachant pleinement que son starter va s’en vouloir et redoublera d’effort dans son prochain entraînement. C’est un peu le problème, parce que lorsque Malbec redouble d’efforts, les dégâts sont parfois considérables. Le feu, c’est dangereux.

Mais heureusement, Nebbiolo veille au grain. Tête haute, tout aussi fier que son collègue, il s’avance de quelques pas vers l’imposant et très lourd Pokémon de roc et d’acier. Ce dernier grince des dents, un dur son métallique agressant leurs oreilles, mais le bong intense et retentissant qui survient suite au contact entre le poing du panda et la tête du Galegon résonne sur le plateau. Le Pokémon s’écroule aussitôt, laissant comme seul et unique adversaire : le pauvre bluffeur.

Si c’était un match de poker, l’issue serait déjà scellée. Un premier tour où on réussit à ne pas subir une importante déconfiture, et le second qui n’attend qu’une fin pour en finir. C’est un peu le problème du pauvre Pifeuil, se retrouvant seul face à deux Pokémons imposants et au maximum de leur capacité. Peu résistent aux flammes de Malbec et sa précédente attaque ne lui a acheté qu’un peu de temps. «Malbec! Calme!» murmure le Ranger, son mentor hochant la tête à côté de lui alors que les deux peuvent sentir la température monter drastiquement autour du Pokémon de feu. Même la lumière semble onduler autour de lui. Disons que la prochaine attaque risque d’être violente, particulièrement pour la petite feuille sur le sommet du crâne de l’adversaire.

Mais bon, on ne peut pas finir tous les combats en un tour, sauf sous certains combos d’attaques qui demandent beaucoup de mise en place. Mais lorsqu’on aime bourriner, il arrive parfois que les plans soient contrecarrés par un simple Bluff. Nate pourrait en parler longtemps avec Silence et l’un de ses Pokémons usant souvent de cette technique, d’ailleurs. Mais bon, le temps n’est pas vraiment à de plus longues discussions mais bien à continuer la montée vers les sommets de Babel. Et puis, ça serait nettement plus simple si le pauvre Pokémon avait pris l’attaque tel que prévu, mais bon, faut croire que certains d’entre eux ont un bon instinct de survie, après tout.

«En fait, non, débarrasse moi de lui, Malbec. » mentionne Nate en haussant les épaules. «Si j’étais toi, Nebby, je ne me mettrais pas dans son chemin.» ajoute-t-il alors qu’un étrange sourire se forme sur le visage déjà étrange de son starter. Ça va chauffer.

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B.M. Le bras canon du Maganon se pointe sur sa cible, un sourire malsain sur le visage du Pokémon feu. Après tout, c’est chiant pour le Pokémon aussi d’être la cible d’un autre Bluff. Mais cette fois-ci, l’attaque ne peut pas l’atteindre. Pas une seconde fois. Le Maganon peut lire le jeu...et laisse passer le Pandarbare qui veut également laisser sa marque. Un Pisto-Poing, cette attaque ultra rapide au résonnement métallique, comme une hache qui frappe le bois, laisse le petit Pokémon plante estomaqué face à lui. Les flammes crépitent dans le bras de Malbec alors que le dresseur et son mentor restent derrière, fidèles observateurs, les deux ayant une posture similaire, bras croisés et regards fixés. Le Pokémon plante tente tant bien que mal de s'éloigner, mais il semble se résigner à la fin du combat. Il a peut-être sous-estimé le dresseur lorsqu’il s’est attaqué à lui et il en paie maintenant le prix.

Le rayon de flamme surgit du bras de Malbec, engouffre le Pokémon plante pendant quelques instants. L’attaque cesse après quelques secondes, ne laissant rien derrière elle. Le Pifeuil n’est plus, mais la voie pour l'ascension de Babel est de nouveau libre. «Eccelente, vous deux!» s’exclame le Ranger alors que ses Pokémons viennent le rejoindre. Nate offre son poing à Malbec, puis à Nebbiolo, qui le frappe tour à tour dans un habituel bro-fist sous le regard amusé du samouraï. Semble-t-il qu’il y a des vieilles habitudes qui ne changent pas! Les sourires s’échangent suite à la victoire, mais disparaissent rapidement lorsque le samouraï pointe les escaliers qui mènent vers l’inconnu, mais inexorablement vers le haut. «Vous avez de la chance, vous deux, de ne pas avoir à monter tout ça.» s’adresse-t-il à ses Pokémons en riant jaune un peu. Mais bon, c’est vrai qu’ils ont la chance de simplement profiter du confort de leur Pokéball plutôt que de monter toutes ses marches, une par une vers quoi, au autre palier sûrement?

Ceci dit, Nate ne veut pas trop se permettre d’attendre et rappelle bel et bien ses deux compagnons dans leurs sphères respectives. Une fois son sac ajusté, une rasade d’eau, le samouraï et lui se relance dans la montée. Chaque marche, un effort et un cliquetis du métal de l’armure de Silence qui se frotte et qui se frappe. Disons que ça ne fait pas dans la dentelle, mais Nate n’est pas connu pour faire dans la dentelle non plus. Avec une équipe qui comprend des Nebbiolo, des Sangiovese, des Malbec et des Aglianico, ce n’est pas Nate qui peut donner des leçons de subtilités. La plupart de ses Pokémons sont assez imposants pour intimider les Pokémons sauvages - et sûrement quelques dresseurs au passage. Les probabilités sont moindres d’en rencontrer un dans cette montée.

«J’ai l’impression que ça ne finira jamais. » échappe Nate, quinze minutes après la défaite du pauvre Pifeuil qui a duré un tour de trop grâce à un beau Bluff bien placé. « Pas faux. » répond Silence, les yeux levés vers les escaliers qui continuent de monter, sans arrêt. «Sincèrement, après aujourd’hui, je prend congé d’escalier pour au moins deux semaines.» dit l’agriculteur, puis les deux hommes se mettent à rire. Un rire partagé éphémère comme la pression sur leurs poumons et les points qui commencent à se former ne leurs permettent pas de rire trop.

Mais contrairement aux précédents combats, celui-ci ne se passera pas sur une plateforme, parce que semble-t-il que les sauvages ont décidé de s’en prendre à un en pleine montée.

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B.M. La routine d’attaques par palier est rompue. Les Pokémons sauvages n’attendent même plus que Nate arrive à l’étage, question de se reposer un peu, et attaquent directement dans les escaliers. «Argh, ça ne finira donc jamais!» lance-t-il, alors qu’il se penche, tout bonnement, le temps d’esquiver le Ninjask qui s’en vient à toute vitesse. Encore un Ninjask? Ces Pokémons à la vitesse ahurissante pullulent dans la région, semble-t-il. Mais en même temps, c’est aussi de belles conditions de vie que leur offre Babel. Quand on est un Pokémon vol, quoi de mieux des surfaces jusqu’au ciel pour se reposer en plein vol? Nettement plus intéressant que Wheelfield et ses vents incessants. Mais bon, pour le moment, c’est encore l’heure de la baston.

«Tu penses qu’un jour, les gens pourront venir visiter Babel sans se faire attaquer par des monstres sanguinaires?» demande Nate alors qu’il s’élance vers la gauche, laissant passer un Mangriff aux griffes acérées qui tente de s’attaquer au samouraï. Silence bloque aisément l’attaque, laissant le Pokémon de type normal débouler l’escalier tout en répondant au Ranger. « Il est loin le temps des hommes, et même avec la Sunrise, je doute que nous devenions l’espèce dominante. Trop de sauvages pour le nombre de dresseurs. » dit-il, gardant le Pokémon qui l’attaque à vue. « Et c’est peut-être mieux ainsi. On ne peut plus se porter sur la décadence comme Babel si l’on doit toujours s’assurer de notre survie en premier lieu. » ajoute-t-il, laissant Nate réfléchir.

Mais c’est dur de réfléchir alors qu’on voit le Séviper, cette espèce de Pokémon poison qui lui rappelle toujours son premier Dominant, cet imposant serpent autant armé devant que derrière. Un Pokémon qui rappelle une bonne frousse à Malbec aussi, qui avait subi sa première défaite en protégeant Nate. « Ces deux-là, travaillant en équipe? » mentionne Silence, ne semblant pas trop sûr de ce qu’il voit. Et il a bien raison, d’ailleurs. Normalement, les Mangriffs et les Sévipers sont des ennemis mortels. Ils semblent avoir pris leurs différences raciales et les avoir balancés à la poubelle, alors qu’ils se déplacent pour prendre les deux dresseurs en tenaille. « J’pense qu’il est temps que t’envoie des Pokémons. » mentionne Silence, affirmation à laquelle Nate hausse les épaules. Envoyer des Pokémons, certes, mais qui?

C’est un peu le danger avec trois adversaires, et encore plus avec le Pokémon plus rapide que les autres. C’est plus difficile de coordonner trois Pokémons contre trois adversaires. Beaucoup d’impondérables, beaucoup de possibilités, surtout à ce niveau, avec toutes les attaques possibles des deux côtés. Il faut parfois se faire à l’idée que les combats ne peuvent pas tous être faciles!

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B.M. Se déplacer dans les escaliers, après tant d’efforts pour les grimper, en voilà une situation de combat nettement plus difficile. Le positionnement de ses Pokémons est particulier. Il y a ça de simple avec les arènes, d’ailleurs. Du moins, pour la majorité d’entre elles. Le sol de celle de Molly est parfait, recouvert d’herbe confortable, légèrement brûlée par endroit selon les Pokémons employés par les Challenger. Celle de Connor, c’est aussi aisé de s’y battre, malgré le canon pointé sur soi. Celle de Dakota aussi, un sol battu, les déplacements faciles. Y’a celle du Champion de Wheelfield qui est plus particulière, là où un faux-pas mène à une chute de centaines de mètres. Un peu comme l’endroit où les Pokémons de Nate s'apprêtent à affronter les Pokémons sauvages qui se sont attaqués à lui un peu plus tôt.

Les trois Pokémons du Ranger se positionnent tant bien que mal pour contenir les adversaires. Le SIS du ranger analyse ses adversaires, rendant la situation un tantinet plus compliquée que ce qu’il aurait prévu. La vitesse du Ninjask change vraiment la donne sur sa technique habituelle, et sa puissance d’attaque pourrait être dangereuse, au final. Mais bon, qui ne tente rien n’a rien, alors autant bien se lancer. «« Nico, vas-y rapido sur l’insecte!» commence-t-il en voulant contrer la vitesse de l’adversaire avec une attaque prioritaire efficace. Si seulement il avait eu un Pokémon comme le Lougaroc d’Axel! «« Ries’, règle moi le compte sur serpent!» ajoute-t-il, sachant que c’est un duel de vitesse entre le Gardevoir et son adversaire. Le premier qui touche risque de mettre l’autre de K.O. Si la défense du Pokémon psy et fée a augmenté depuis son évolution, Nate doute fortement que son Pokémon soit capable de résister à une puissante attaque empoisonnée du serpent à deux faces. «« Nebby, envoie-moi le Mangriff au ciel. » ajoute Nate à l’endroit du Pandarbare qui fait craquer ses jointures.

Le Mammochon dégaine plus vite que son ombre, frappant de plein fouet l’insecte plus rapide que tous ses Pokémons. Mais c’est trop peu, comme le Pokémon revient aussitôt à la charge avec une puissante attaque sur Riesling. «« Argh. » maugrée Nate en voyant son Pokémon se prendre une bonne baffe. Ça sent le cocktail de baie! Mais le reste est l’affaire de l’équipe du Ranger. Le Gardevoir fait abstraction de la douleur pour envoyer une puissante décharge psychique sur le Séviper, le mettant aussitôt K.O., le Pokémon étant rejoint rapidement par son ennemi mortel, gracieuseté du puissant uppercut du Pokémon combat.

Les deux corps inertes tombent en bas des escaliers, le Mangriff faisant des tonneaux et le Séviper descendant les escaliers comme un slinky. « Ah, c’était presque joué. » mentionne Silence alors que ses trois Pokémons se retournent face à l’ennemi. Est-ce qu’on prend le risque pour un peu d’expérience, ou pas de pitié?

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B.M Une victoire de plus en poche, ou du moins, sur le point d’en être une. Le regard sur Ranger se pose sur la prochaine victime de son équipe. Pendant un instant, il lui semble qu’une éternité s’est écoulée depuis son dernier ordre. Comme s’il avait figé dans le temps. Mais bon, c’est impossible, non? Silence ne l’aurait quand même pas laissé dans un tel état. Nate cligne des yeux, regardant le pauvre Ninjask qui se fera battre à son propre jeu, à son propre avantage, par un Pokémon qui ne semble pas du tout apte à le battre de vitesse. «Nico, un dernier aller-retour.» souffle-t-il, sa voix rauque comme si elle n’avait pas été usée depuis des lustres. Mais que se passe-t-il?

Le Ranger fait rouler ses épaules, tentant de se détendre un peu. Un craquement par-ci, un craquement par-là, comme une vieille machine qui commence à se dérouiller tranquillement, lentement, sûrement? Tout dépend de l’espoir qu’on y met, de la motivation qui viendra. Elle fût moindre, absente, complètement disparue. Pas que le pauvre agriculteur n’était plus dans les pensées, mais plutôt que le temps filait et les exigences extérieurs s’accumulaient. Dans tous les cas, il faut au moins finir cet affrontement avant de passer aux hauts cieux de Babel. Sinon, à quoi bon avoir franchi toutes ses étapes, toutes ses marches de cet escalier qui semble sans fin, toujours en direction du sommet de Babel?

Un sommet déjà visité, brièvement, par le passé, pour une assignation photographique. Et la capture aléatoire d’un Libégon au passage. Il y a ce côté compulsif à vouloir vraiment explorer ces lieux, comme un pèlerinage obligatoire pour un dresseur. Nate n’a pas les badges en poche pour aller visiter le Champion de la région, son emploi du temps ne lui ayant pas permis de rendre visite à Moka à Holika, ni aux champions subséquents. Peut-être que si la vie reprend son cours? Qui sait? Dans tous les cas, il reste toujours le Ninjask devant lui.

Où est-il déjà vaincu? Nate cligne des yeux. Le Mammochon est maintenant plus loin dans les escaliers, le frêle corps du Pokémon insecte jonché au sol, dégringolant les escaliers comme ses acolytes, un peu plus tôt. Le Ranger échappe un soupir de soulagement. Que se passe-t-il donc avec lui? « Bien joué ! » mentionne le samouraï, qui lui lance un regard de compréhension. Peut-être qu’il comprend, comme il a subi une expérience similaire, à l’époque, avant d’être ramené des années plus tard. « On y est presque, j’ai l’impression. » mentionne-t-il. Nate hausse les épaules, cette fois-ci sans craquement. «On dirait qu’on est près depuis des centaines de marches, mais à chaque fois, ça donne l’impression de faire du sur-place.» répond-t-il, un soupçon d'amertume plutôt rare dans la voix. Peut-être que ses muscles endoloris lui rappellent les paliers qui restent à grimper? «Mais bon, pas le choix. Au pire, il en reste encore longtemps.» termine-t-il.

Heureusement, on a tous assez monté de marche, autant bien passer à la prochaine étape.