Wildlife Trade [spec] [conflits]

Haiki, ville portuaire centrale de la Mer de Chine. 17h09.

Plusieurs semaines avaient passé depuis qu’elle avait fui le japon sur les conseils de Cassandre. Elle allait à présent par le nom de Dystopie, un surnom qu’elle trouvait tristement convenable. Elle avait suffisamment bossé pour Utopie et pour les ascensionnistes en général pour être connue dans le secteur : on lui proposait à présent régulièrement des petits boulots. Cela lui permettait de survivre en attendant de pouvoir retrouver la trace de Sun Cheong. Tant qu’elle ne mettrait pas la main sur Sun Cheong, elle ne pourrait pas nettoyer son nom et son honneur. Enfin, c'était l'excuse officielle qu'elle se répétait à elle-même.

Le boulot d’aujourd’hui était un peu plus difficile que d’habitude. Il y avait des pokémons enfermés et torturés dans une riche villa dans le quartier résidentiel d’Haiki. Probablement retenus par des marchands d’animaux exotiques, ils étaient semble-t-il découpés tous les jours pour que leur appendices puissent être revendus au marché noir. Une pratique révoltante à laquelle Dystopie comptait mettre un terme au plus vite : surtout qu’elle était payée pour ça.

Passer la grille extérieure de la propriété n’avait pas été difficile. Mais maintenant qu’elle était à l’intérieur, elle se heurtait à des patrouilles régulières de gardes. Il allait falloir se battre. Tant mieux.

Tirer la courte paille et être attribué au quart de nuit dans une Villa de gens riches et célèbres, c’était les aléas du mercenaire lambda dans un monde contrôlé par la Sunrise. Assis sur une chaise inclinée vers l’arrière plutôt que de faire une énième ronde (ils paient pas assez, ces bâtards!), Cai Bo avait ses deux pieds sur le bureau devant lui, les jambes entrecroisés comme ses bras derrière sa tête. « Quelle nuit de merde! Si seulement il pouvait se passer quelque chose, je suis laaaaaasssssss! » soupire-t-il.

L’ex-dresseur de la Sunrise avait quitté depuis longtemps sa fonction principale pour s’adonner à de petits contrats comme celui-là. La paie était moche, le travail encore plus, mais c’était toujours mieux que devoir aller affronter des champions et d’autres dresseurs et d’autres petites missions comme sauver le Miaouss de l’autre madame coincé dans un arbre.

Cai Bo cligne des yeux, tentant de combattre le sommeil. Il aurait peut-être dû aller se coucher, cet après-midi. « C’est loooooong » souffle-t-il, puis se remet à cligner des yeux. Mais pas pour combattre la fatigue. Parce qu’il vient de voir quelque chose, au bout du corridor. Il tente de bondir de son siège, mais ses capacités acrobatiques n’était pas de bon niveau, renverse et roule sur lui-même. Il accourt jusqu’à l'interrupteur dans le corridor, l’allume, mettant Dystopie bien à sa vue. « Oh yeah! Une intrus. Enfin quelque chose! » s’exclame-t-il, tout sourire. Ses yeux se posent sur l’alarme à côté de lui, puis sur vous, puis sur l’alarme et pour finir sur Dystopie. « Pas besoin d’eux, on va avoir du fun avant! », dit-il en tapant des mains, puis prenant une de ses trois Pokéballs à sa ceinture.

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Elle avait réussi à se glisser dans un couloir peu éclairé du premier étage sans se faire repérer, mais sa chance s’était arrêtée là. Alors qu’elle traversait le corridor, un homme qui se tenait au bout, assis sur une chaise, se lève brusquement et allume la lumière. Dystopie cligne des yeux. Merde. Le gars va lui poser des questions.

Elle s’apprête à trouver une explications convaincante à sa présence ici quand le type balance un pokemon directement. Ok, au moins ça règle le problème.

- Sûn ! Attaque !

Dystopie sortit immédiatement son petit chien-loup qui se jeta sur le pokemon que l’autre dresseur venait de sortir, un bête carnarticho.

- Je comptais éviter le combat mais puisque vous êtes là et que vous en voulez, je vais pas me gêner. Quand j’en aurais fini avec vous vous pourrez plus marcher.

La jeune Ascensionniste sourit méchamment.

Dystopie était un véritable danger public, c’était un fait. Alors que son petite Caninos balançait des flammes dans tous les sens, manquant de ficher le feu à la bâtisse, elle ne semblait pas s’en soucier le moins du monde. Some women just want to see the world burn.

A un moment, cependant, l’ancien S.I.S. de Sun Cheong que Dystopie portait en bracelet depuis leur affrontement se mit à luire légèrement dans les violets. Sur le moment Dystopie n’y prêta pas attention. Mais après une vingtaine de seconde, il brilla plus fortement et une voix retentit dans le corridor.

- Hem. Dissidente [Dystopie] ? Je veux dire. Mademoiselle ? Enfin.

Un léger hologramme se matérialisa à côté de Dystopie. C’était une femme, très jeune, peut-être dix-huit ou dix-neuf ans. Elle avait les cheveux roses et les yeux d’un jaune très pâle.


- Je suis [Someday], votre I.A. Sunrise. J’ai fini de rebooter mon système et de procéder à des ajustements.

Elle avait l’air intimidée et peu sure d’elle.

- Je suis au regret de vous informer que je dispose de toutes mes fonctions. Je veux dire. Je n’ai pas trouvé l’origine du bug. J’espère que vous pardonnerez mes écarts. Enfin, mon attitude. Vous voyez, quoi.

Dystopie n’était pas sûre de voir de quoi il était question, mais elle hocha la tête, sans quitter le mercenaire des yeux. L’IA poursuivit, toujours avec son ton très calme :

- Dissidente [Dystopie], je veux dire, mademoiselle, je me dois de vous avertir que votre petit protégé va [1] être K.O. très bientôt, et [2] très probablement mettre le feu à ce bâtiment.

Elle marqua un silence que Dystopie aurait qualifié de “gêné” en toute autre circonstances, puis poursuivit :

- Avec votre respect, [Dystopie], madame. Je veux dire, l’incendie ne semble pas être dans vos objectifs. A moins que j’ai mal compris vos objectifs. Si tout brûle, les pokemons que vous essayez de sauver vont brûler aussi, [Dystopie], madame. Avec votre respect.

Dystopie soupira.

- J’ai compris le message, “Someday”. Ne t’inquiète pas, Sun est un chiot. Je vais bientôt le rappeller.

Someday semblait légèrement affolée et cela se ressentait dans sa voix, par ailleurs relativement naturelle.

- La pièce est en train de brûler et le [Canarticho] ennemi a vaincu votre Caninos, Dystopie !

Dystopie rigola intérieurement.

- Tu peux me tutoyer, tu sais, Someday.

La voix sembla encore plus incertaine.

- Euh… D’accord, Dystopie, si tu… si tu veux !

Dystopie rigola de plus belle, cette fois à voix haute. L’IA était vraiment distrayante.

- Bon allez, passons aux choses sérieuses !

Dystopie prit la pokeball d’Ibara et l’envoya sur le Canarticho ennemi.

- Ibara, go. Dévore moi ce magret de canard.

Le pokemon sifflant sortit de la pokeball et se jeta immédiatement sur le pokemon adverse, prédateur, ses crocs se refermant sur la chair et les plumes.

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Ibara arrive dans le corridor, se tortillant pour éviter les flammes qui rongent le corridor. Sinueux, il réussit à remonter jusqu’au Canarticho, et s’électrifie la gueule avant de mettre K.O. l’oiseau de sa puissante mâchoire. Assez pour faire ravaler les paroles au mercenaire. Ce dernier déglutit, puis sourit. Au moins, tu lui fais faire un peu de sport, et l’issue du corridor t’es difficilement accessible, comme il est en flamme. Le dresseur recule de nouveau, puis envoie une Pokéball derrière lui, couvrant l’identité du Pokémon.

D’un coup, il se recule, et au même moment, il flamme passe devant ton visage. Lorsque ton champ de vision est de nouveau libre, le bureau sur lequel Cai Bo était assis bloque maintenant l’issue. Tu devras donc trouver un autre passage.

Maugréant, ton serpent et toi devez rebrousser chemin pour passer par un autre corridor. Vous prenez la première porte, puis une seconde, montez une escalier luxueux avant d’atteindre le second palier. Vous débouchez donc dans une salle avec plein de tableaux et d’oeuvres d’arts, moderne autant que de l’ancien monde. Essoufflé, vous tombez nez à nez avec le même Garde.

« Oh, j’adore la chasse, ma p’tite » dit-il avec un sourire carnassier. « C’pas parce que j’ai plus de Canarticho que j’peux pas faire pourquoi j’suis payé. Même à ça, la paie, j’m’en fou. C’est ça qui m’intéresse! » dit-il en désignant la scène de sa main. Il a une Superball en main, qu’il s’empresse de lancer. « J’te conseille pas d’abîmer rien ici. La plupart des choses que tu pourrais détruire ici, ils vont hausser les épaules. Mais touche un tableau, et j’pense pas que tu t’en sortes vivante. Allez, ALLEZ! » dit-il, une passion enflammée dans les yeux.

Le bâtiment commençait à prendre feu mais pas signe d'autres gardes pour l'instant. Dystopie couru à la poursuite du mercenaire à travers les corridors.

- Eh bah voilà, on est pas bien, là ?

... plaisanta Dystopie en entrant dans la pièce avec tous les tableaux, Ibara devant elle.

- Je ne suis pas sûre d’à quoi v... t... tu fais référence, Dystopie, mais les pokemons que t... tu es sensée sauver ne sont pas là et le bâtiment est en train de prendre... de prendre feu.

Une alarme se mit à sonner dans le lointain. Autant pour la discrétion. Dystopie haussa les épaules.

- J’aime le chaos.

Le mercenaire avait l’air de bien s’amuser. Dystopie se demandait si il serait toujours amusé quand son serpent lui aurait bouffé la moitié du visage.

- Ibara. Attaque !

Le serpent se replia et sauta vivement sur le pokemon ennemi.

Le visage toujours fantasmatique de l’IA clignottait dans la lumière pâle de la pièce. Dystopie lui trouvait un air vaguement familier, sans qu’elle arrive à bien saisir lequel.

- J’ai une question. D’où vient ton apparence, Someday ?

L’IA ne répondit pas immédiatement - elle semblait presque réfléchir, ce qui ne faisait pas vraiment sens aux yeux de Dystopie - mais rien ne faisait vraiment sens dans toute cette affaire, alors elle n’était plus à ça près.

- Hem. Je les construites basées sur mes préférences. Il y a une utilisatrice du network que j’aime bien. Elle a les cheveux roses et les yeux jaunes. J’ai choisi la même chose, c’est une sorte d’hommage. Mes traits sont… Inspirés de différentes sources. C’est compliqué.

Dystopie haussa les épaules.

- Je te crois sur parole.

Elle inspecta le champs de bataille d'un air compassé.

- J'aimerais en finir vite avec ce type, tu as une idée ?

L’IA sembla réfléchir un moment, alors que le pokemon humanoide échangeait des coups sans impact avec le gros serpent, puis elle prit la parole d’un ton docte.

- Mh. Il n’y a aucun pokemon de ton équipe qui puisse vraiment venir à bout des défenses de ce [Tygnon], [Dystopie]. Je crains qu’il faille l’avoir à l’usure.

Elle marqua une pause.

- Le plus compliqué bien sur c’est de finir avant que tout le bâtiment brûle. J’ai pu hacker la base informatique du système et obtenir la localisation de tous les pokemons en danger mais il va falloir faire vite, [Dystopie].

Dystopie leva un sourcil étonné.

- Tu as fait quoi ?

Elle n’en revenait pas.

- Depuis quand une IA du SIS peut hacker des systèmes informatiques propriétaires ?

L’IA hésita et bredouilla quelque chose que Dystopie ne comprit pas. Puis elle clignotta et sembla se reprendre.

- Je ne fais qu’utiliser les moyens à ma disposition pour faire mon travail. Enfin je crois...

Dystopie sourit. L’IA avait un caractère assez opposé au sien ce qui la rendait plutôt attachante.

Ibara était toujours en duel contre le Tygnon. La grande femelle serpent attaquait à droite et à gauche, esquivant des jabs, sans réussir à vraiment blesser le pokemon adverse. Le combat s’éternisait, et avec lui les chances de Dystopie de libérer les pokemons qu’elle visait. Elle soupira.

- Ibara ! Finissons-en.

Le serpent siffla, mais sans voir vraiment ce qu’attendais sa maîtresse. Il faisait déjà de son mieux.

- Someday, peux tu me dire à quelle distance se trouve la salle où les pokemons sont maintenus enfermés ?

L'IA réfléchit une poignée de seconde. Au loin, les flammes commençaient à prendre de l'ampleur.

- Euh...

L’IA s’arrêta un instant pour réfléchir. Pendant ce temps, le tygnon était toujours au prise avec Ibara, et Ibara ne gagnait pas. Les deux pokemons étaient épuisés. Il allait falloir changer de stratégie car Dystopie n’avait pas l’intention de perdre un deuxième pokemon.

- La plupart des pokemons sont enfermés dans une pièce juste au-dessus e là où vous êtes, Dystopie, madame… Vous pouvez prendre l’escalier et vous y rendre très facilement !

Dystopie sourit. Bon, elle avait juste à s’occuper de l’emmerdeur et ça serait bon.

- Ibara ! Reviens ! Mako ! Go !

Le serpent revint vers elle en sifflant et rentra dans sa pokeball. Le petit singe flamboyant sortit de la ball en poussant un cri guerrier et se jeta immédiatement sur le Tygnon.

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Le dresseur adverse regarde la Dissidente rappeler le Pokémon, souriant de toutes ces dents. Vous pouvez remarquez qu’il y manque une ou deux, sûrement la dure vie d’un mercenaire qui surveille des Pokémons maltraités. « Oh, t’as compris que ça servait à rien. Pas de chance en plus, celui qui travaillait hier, tu l’aurais sûrement éclaté avec ton Arbok. Il aime que les Pokémons fées, un vrai débile! », dit-il, son ton plein d’arrogance.

« P’tet que si tu m’expliquais ce que tu viens faire ici, j’pourrais t’aider. Mais t’as l’air d’aimer mieux parler dans l’vide, ou à ton appareil, j’sais pas, que d’me causer. Ça rend notre affrontement fade. Et j’ai juste le goût d’en finir. Allez, m’dame, raconte moi une histoire. Entertain moi! » dit-il, les bras ouverts de chaque côté.

Ton switch a su évité le pire, et l’ordre de l’attaque métallique a déjà été donnée. Le Tygnon a toutefois subi multiples morsures et tente tant bien que mal de se tenir debout. Mais rien pour affaiblir la confiance de votre adversaire.

Dystopie sembla enfin remarquer la présence du mercenaire et tourna vers celui-ci un regard glacial. Si ça avait été une femme, elle aurait peut-être fait plus attention. Mais c’était un lourdaud classique. Elle répondit sèchement :

- Vous allez rire mais je ne suis pas là pour vous amuser.

Elle braque le petit appareil laser qu’elle possède sur le Tygnon ennemi.

- Mako. Bouffe-le.

Elle se tourne à nouveau vers le mercenaire.

- Je suis là pour libérer des pokemons. Vous ne m’intéressez pas du tout. Restez sur mon chemin et je vous butte. Simple.

Elle sourit.

- Je suis Ascensionniste. On n’est pas connus pour faire dans la dentelle.

Le dresseur semble immunisé à votre intimidation. Il éclate de rire, un beau faux rire gras qui tente de désamorcer la situation. « Bouffe qui? C’est un singe! Il doit manger des bananes, pas des boxeur! AHAH! ». Cette fois-ci, son rire est véritable. C’est le genre de mercenaire qui rit à ses propres blagues. «  T’avais raison, j’ai ris. Peut-être que t’es pas là pour m’amuser, mais tu me suffis pour le moment. », répond-t-il, sourire confiant toujours aux lèvres.

« Mais madame, j’suis pas sur votre chemin. Y’a deux sens à la route. Peut-être que j’pourrais être du même sens qu’le tiens. » répond-t-il avec une tentative de charme plutôt maladroite. Pas du charme à caractère sexuel, mais plutôt, sur vos motivations dans le bâtiments.

« J’pensais que vous restiez tapis dans l’ombre, les Ascentionnistes. C’est ton coming out? » répond-t-il, pendant que les deux Pokémons combat s’affairent à se baffer jusqu’au sang.

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« Bien joué, heum, c’est quoi, ton nom d’code? Question que j’fasse ta renommée après que tu m’aies vaincu? » dit-il après avoir rappelé son Tygnon vaincu. Juste à temps pour que Mako ne le prenne pour une baie Nanab. « Parce que oui, tu vas sûrement gagner. Mon dernier Pokémon, malheureusement, est désavantagé par rapport au tiens. Il vient de loin en plus, tente de pas trop lui faire mal. »

Il flex la Soin Ball qu’il a dans la main, l’arc de tir étant parfait. «  T’inquiète, Ascentionniste. Je vais t’aider après l’match. J’vais te dire tout c’que t’as b’soin. Mais en attendant, j’passe un moment extraordinaire. Ne l’gâche pas avec tes menaces de mort. Profites du moment présent. Profites de cet échange enivrant! ». Ses yeux plein de passion se posent sur vous. Un allié? Un ennemi? Rien n’est clair, maintenant. Mais chose sûr, cet homme ne veut pas finir en moulée pour singe.

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Anarchie sourit, mais difficile de dire si ce sont les blagues de l’homme qui l’ont amusée, ou si c’est simplement qu’elle se moque de lui. Le dernier pokemon envoyé par le bonhomme est positivement adorable mais semble ne pas l’intéresser plus que ça. Elle lance un coup d’oeil circonspect au mercenaire.

- Je vois. Pour vous c’est un match, c’est ça ?

Elle hausse les épaules.

- Ça ne me dérange pas. Surtout si vous souhaitez m’aider. Je ne refuserais pas un peu d’aide.

Elle jette un coup d’oeil à Mako, qui a sauté brutalement et à toute vitesse sur le pauvre petit Nanméoui.

- Vous pouvez m’appeler Dystopie. Je suis ascensionniste et je cherche à… Libérer les pokemons présents ici. Et torturés. Pour obtenir du fil et faire des vêtements, à ce que je sais.

Un petit bip retentit à son poignet.

- Hem. Dystopie, mademoiselle ? … Techniquement il s’agit de Saquedeneu utilisés pour faire des vêtements de luxe.

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« Parfait, Dysto. » dit-le dresseur en hochant de la tête. « Oui, c’t’un match, et qui, p’tet un match entre toi et moi. » dit-il, bien sérieux, avant d’éclater de rire. « C’est bien la première fois que je vais travailler avec une ascentionniste. Habituellement, on travaille jamais de pair. » finit-il avec un clin d’oeil.

Mais il ne rappelle pas son Pokémon, et continue de te regarder, sourire inclu. Visiblement, le match devra se terminer, et à vue des dégâts que vous avez causés précédemment, vous n’aurez pas le choix d’accepter son aide...Si vous réussissez à le battre, alors qu’il tente de retarder l’issue du combat, à votre plus grande frustration.